Héros Julien Sorel Et Personne Réel

« situation » * Portraits et vies d’écrivains : vers une anthropologie littéraire 3) Roland Barthes : la critique en mouvement * un critique à distance * l’aventure du texte 4) Maurice Blanchot : la lecture comme écho amplifié de l’œuvre 5) Julien Gracq critique, ou l’intelligence de l’affect 6) Ouverture Avant propos : « La critique ne peut pas demeurer dans les limites du savoir vérifiable ; elle doit se faire œuvre à son tours, et courir les risques de l’œuvre. » Jean Starobinski

des mémoires et pas assez faux pour des romans ». Considérons donc que c’est un roman autobiographique, qui mêle la fiction et la vérité, qui pose une fiction sur la vérité, où le scripteur, grâce au masque du narrateur qui est aussi le héros (de ce fait, la première phrase : « Pour écrire l'histoire de sa vie, il faut avoir vécu ; aussi n'est-ce pas la mienne que j'écris » est tout à fait étonnante), maintient, à l'égard du récit, une distance qui lui ménage une

glissement métatextuel mettant à distance le référent au profit de la référence littéraire. Dans la première occurrence, le fétichisme précieux des armes blanches adoucit la violence en même temps qu’il évoque une réplique du Lorenzaccio de Musset où le héros ourdit le meurtre de son cousin Alexandre1, mise à distance renforcée par la précision anatomique informant le fantasme. Parce qu’il est rêvé, le meurtre ici demeure invisible, à l’état de simple projet conçu d’après la représentation mentale d’un

qui a fortement influencé la culture occidentale.   Michel Montaigne naquit, en 1533, au château de ce nom, près de Bordeaux, d’une famille ancienne, mais point illustre. Son père, quoique noble, fit tenir son fils sur les fonts de baptême par des personnes de basse condition, et le fit élever dans un pauvre village. « Il voulait par là, nous dit Montaigne lui-même, me former à une vie frugale et austère : son but était de me rallier le peuple et cette condition d’hommes qui a besoin de notre aide ;

où Érec poursuit en grande partie sa quête et gagne son rachat avant de pouvoir réintégrer le monde de la bonne chevalerie. On étudiera également les deux autres lieux symboliques du roman, la ville et l’île. 4. Les étapes de la formation du héros La composition est solidaire de la structure spatiale du récit, dans lequel la cour d’Arthur occupe une position centrale (c’est d’elle que part l’action, elle accueille les deux événements les plus importants pour le couple, les noces et le couronnement)

c'est ce qu'on a écrit seul, pour soi-même, c'est bien l'œuvre de soi. Ce qu'on donne à l'intimité, c'est-à-dire la conversation (si raffinée soit-elle...) et ces productions destinées à l'intimité, c'est-à-dire rapetissées au goût de quelques personnes et qui ne sont guère que de la conversation écrite, c'est l'œuvre d'un soi bien plus extérieur, non pas du moi profond qu' on ne retrouve qu'en faisant abstraction des autres et du moi qui connaît les autres (5). 6 Communication de soi à soi

surtout en Allemagne. A moyen terme la guerre marque bien une inflexion de la démographie en Europe et annonce le phénomène des « classes creuses », particulièrement marqué en France entre 1935 et 1942. A ces morts s’ajoutent plus de 20 millions de personnes (invalides, veuves et orphelins) qui se retrouvent à la charge de la société. Le coût total de la guerre est évalué à 340 milliards de dollars. La circulation monétaire a été multipliée par 11 en Allemagne et en Grande- Bretagne, par 5 en France

Pourtant il y a des disparités...Mais on peut parler de générations dès qu'il y a des marqueurs spécifiques. « génération », article du Dictionnaire de Sociologie, Larousse, 2003 Génération: une génération s'entend ordinairement d'un ensemble de personnes nées dans une période donnée, et ayant a peu près le même age. L'étendue de cette période se confond avec l'intervalle moyen de temps qui sépare la naissance des pères et mères de celle de leur progéniture: génération des parents, génération des

textes, sont toujours associés. Quand une personne exprime son opinion, il y a toujours, en effet, implicitement, l’opinion adverse, comme inscrite en creux. Les séquences 8 et 9 traitent bien spécifiquement de genres inscrits au programme de 3e et que les élèves n’ont donc pas encore abordés au collège en tant que tels. Avec la séquence 8 qui porte sur l’autobiographie, c’est « l’expression de soi » qui domine, et le regard que l’on porte sur sa propre personne. L’accent est différent dans la séquence

| | | |Georges SOREL (1847-1922) | |