Iconographie Luther

croyances catholiques et des pratiques de ses prêtres. Le moine Martin Luther rédige contre les indulgences ses 95 thèses qu'il affiche le 31 octobre 1517 sur la porte du château de Wittemberg. Le texte s’en prend ouvertement au commerce des indulgences et affirme avec force que nous sommes sauvés non par des dons en argent ou des messes dites en notre nom, mais par la seule grâce de Dieu, dont personne ne connaît les choix. Luther affirme ainsi sa foi en la prédestination, volonté divine secrète qu'il

intellectuelles de l'époque créent une nouvelle confiance en la perfection de l'homme. Par rapport à la religion, l’humaniste ne croit pas être uniquement une créature de Dieu mais qu’il est aussi son propre créateur. La reforme protestante de Martin Luther est signe des principes de l’humanisme. L’humaniste, étant croyant, veut développer une relation directe avec Dieu, centre sur une lecture approfondie de la bible et la fois personnelle, non-impose par l’Eglise. L’utopie, introduit par Thomas More

constitutions humaines et inventions dépravées envenimé tout le monde, seront d’entour moi exterminés » (chapitre XIX). L’Evangélisme est néanmoins rapidement dépassés par deux vagues réformées plus radicales, d'origines étrangères (Calvin et Luther). Martin Luther est, en 1513, un moine augustin allemand torturé par l'idée de faire son Salut dans l'au-delà. Pour cela, il utilise toutes les méthodes que lui inculquent l'Eglise chrétienne (jeûne, prière,..) Ce n'est que progressivement qu'il s'intéresse

de la chrétienté occidentale . • La réforme de Luther est reprise par Calvin à partir de 1533 en France et en Suisse. Mais Calvin développe un protestantisme plus radical, plus sévère en demandant à ses adeptes un mode de vie plus austère, plus rigoureux. Il écrit en latin Institutions de la religion chrétienne (1539) et traduit lui-même son livre en français en 1541: il veut que tous les croyants, et pas seulement les pro• En 1517, Martin Luther, un moine et professeur de théologie allemand, s'élève

l’église catholique. Lors de son arrivé en 1517, Luther n’est pas devant une église où tout va mal mais il est vrai qu’elle était affaiblit par des « abus ». Mais il ne faut pas oublier un aspect de la vie religieuse de l’époque, où il y avait une grande inquiétude spirituelle dut aux nombreuses disettes, aux mauvaises récoltes, à la peste. Cette atmosphère incitait les populations à penser que ces malheurs étaient des châtiments de dieu. Luther été contre le clergé corrompu et contre les papes

Lucien Febvre (1878-1956) Historien français Membre de l’Institut, Professeur au Collège de France. Un destin, Martin Luther (Première édition, 1928.) Presses universitaires de France, Paris, 1968 Un document produit en version numérique conjointement par Réjeanne Brunet-Toussaint, et Jean-Marc Simonet, bénévoles. Courriels: rtoussaint@aei.ca[->0] et jmsimonet@wanadoo.fr[->1]. Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www

certains   humanistes   contestent   l’autorité   de   l’Eglise   catholique   et   pratiquent   une   relecture   de   la   Bible.   Dans   ce   contexte,   le   moine   allemand   Martin   Luther   fonde   une   nouvelle   doctrine   chrétienne   dans   les   années   1520  :   le   protestantisme.   A   Genève,   Jean  Calvin  prétend,  lui  aussi,  «  réformer  »  l’Eglise

vocation. Martin Luther était un moine allemand d’un milieu fortement travaillé par les préoccupations religieuses. Indigné par la dérive commerciale de l’Eglise, il apposa en 1517, sur la porte de l'église du château de Wittenberg (Saxe), 95 thèses ou arguments à discuter. Outre la condamnation de la vente d'indulgences, Martin Luther souhaitait également discuter des questions théologiques profondes : • Salut de l'âme : C'est une question qui préoccupait personnellement Luther. Il pensait que

amorcée au quinzième siècle par Martin Luther, moine augustin, professeur d’université et père du protestantisme. Ainsi, le but initiale de cette réforme était le retour aux fondamentaux du christianisme, pour Buttgen cela ca plus loin puisque cette réforme qui prétend libérer la religion chrétienne de l’influence papale dénature l’idée de liberté étant donné qu’elle nie la notion de libre arbitre qui est incompatible selon elle avec l’idée meme de liberté, pour Luther la notion de liberté est liée avec

n’y avaient pas accès quand les livres étaient manuscrits. Dans l’Europe du Nord, deux personnes incarnent le désir de changement. Didier ÉRASME (1469-1536; Éloge de la Folie) parcourt le continent et devient le chef de file des humanistes. Martin LUTHER (1483-1546) se révolte contre l’Église catholique et crée la R éforme (le protestantisme). 1 — LA RENAISSANCE EN EUROPE 2 — LE TEMPS DE L’ESPOIR Quand les nouvelles idées arrivent en France, elles font naître un grand enthousiasme, mais aussi