Idéal Baudelairien Via Le Spleen

« Élévation » est l'un des tout premiers poèmes des Fleurs du Mal de Baudelaire. Poème numéro III, il est situé entre deux poèmes importants pour le recueil que sont « Albatros » et « Correspondance ». Il se trouve dans la première du recueil intitulé « Spleen et Idéal ». Ce poème est composé de cinq quatrains écrits en alexandrins et en rimes embrassées. Ce poème met en scène l'un des thèmes essentiels de l'Idéal : le voyage, l'envol vertical par l'excellence, loin du monde spleenétique. *lecture du poème*

bibliographiques :::� - Influencé par la prose poétique de Gaspard de la nuit , 66 poèmes courts en prose publié à titre posthume en 1842) A.Bertrand -supposé créateur de cettre nouvelle forme de poésie y consacra toute sa vie. - Paru en 1869 dans le recueil Le spleen de Paris, sous-titré Petits poèmes en prose ( Baudelaire, à l’origine de l’invention du nom) - écriture concomitante avec celle des Fleurs du Mal, paru en 1857, mais parution posthume -citation de Baudelaire sur la définition du problème en prose :

composé)   Analyse :   Les vers sont des alexandrins. Les rimes sont suivies et plates. On observe une opposition Fleur / Mal. Fleur : beauté, amour,… Mal : diable, enfer. Ce recueil est séparé en séquences dont « Spleen et Idéal » d'où est tiré « Le Flacon » (1857). « Spleen et Idéal » : « Il y a dans tout homme […] deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan. L'invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade ; celle de Satan ou animalité, est une joie

Dans l’univers déchu, en proie au spleen, où l’âme est engluée dans le péché et soumisse à l’attirance infernale, Baudelaire est celui dont l’esprit ne se plaît que dans les hautes sphères de l’idéal. Ses intuitions lui permettent de comprendre les secrets de la nature et d’atteindre à une connaissance de l’au-delà divin. Mais à ces élans vers l’idéal vienne s’opposer les obstacles du réel comme le temps, cet ennemi qui mange la vie. Baudelaire tente de s’évader vers les sphères de l’idéal ; mais

Mario Richter, JLM, NDP, 2022 Spleen « Je suis comme le roi d’un pays pluvieux » Introduction Poète « maudit », hanté par la mort, obsédé par les femmes, passionné par la ville moderne, Baudelaire (1821-1867) s’efforce de convertir la laideur du quotidien en une beauté salvatrice afin d’accéder à la vérité via l’art poétique associé à la consommation d’alcool et de drogue. « Spleen LXXVII » appartient à la section « Spleen et Idéal », consacrée à la double aspiration de son être, tiraillé

carabine de Daniel Pennac, l’auteur se réfère aux sujets de la drogue, du crime, de l’injustice, des relations sociales et familiales, tous étant des sujets de controverse. C’est à travers un langage plein de surprises et de retournements, et notamment via l’usage du style burlesque, que Daniel Pennac réussit dans son œuvre à faire passer ces sujets délicats dans l’esprit du lecteur. La fée carabine contient à la fois des horreurs et des beautés (comme par exemple la crise d’identité du policier Thian

Pendant quelques heures, nous possèderons le silence, sinon le repos. Enfin! La tyrannie de la face humaine a disparu, et je ne souffrirai plus que par moi-même. (A une heure du matin - Spleen de Paris) Il parle du doublé, de la correspondance vie-ville, et il lit le dernier paragraphe de Mademoiselle Bistouri (Spleen de Paris): Quelles bizarreries ne trouve-t-on pas dans une grande ville, quand on sait se promener et regarder? La vie fourmille de monstres innocents. - Seigneur, mon Dieu! Vous

II.II. La Vénus noire Jeanne Duval 19 II.III. Marie - La femme aux yeux verts 27 II.IV Madame Sabatier - La Vénus blanche 34 III. « L’Héautontimorouménos » - Misogynie, Ironie, Mélancolie et Sadisme 44 IV. Image de la femme dans le monde baudelairien 56 IV.I. La femme olfactive 56 IV.II. Ange, Muse et Madone 62 IV.III. La Femme vampire – étrange féminin satanique 69 IV. IV. La monstruosité de la femme 78 IV.V. La dénaturalisation : immobilité et stérilité, l’art de l’artifice

mis à nu, XLV, Pl. I, p. 706. 5. Mon coeur mis à nu, VII, Pl. I, p. 680. 6. [Notices bio-bibliographiques], Pl. I, p. 784. 7. Voir L. Cellier, Baudelaire et Hugo, Corti, 1970; M. Rosenfeld, "Baudelaire lecteur de Hugo (1837-1866)", Études baudelairiennes, IX, Neuchâtel, La Baconnière, 1981, p. 75 à 177. 8. Sur l'influence de Gautier, voir R. Vivier, L'Originalité de Baudelaire, p. 200 et suiv.; J. Pommier, Dans les chemins de Baudelaire, p. 74 et suiv.; le ch. VI du Baudelaire de J. Prévost.

CORRESPONDANCES IVème pièce de la section Spleen et Idéal, Correspondances est un poème capital pour comprendre la conception baudelairienne de la poésie. En effet l’Albatros met en évidence 2 mondes : celui de « l’azur » où évolue librement l’oiseau, ou l’Idéal auquel aspire le poète ; celui du navire –monde réel où le poète-oiseau est comme exilé. Dans Correspondances, Baudelaire reprend cette idée et analyse ce qui permet de faire la jonction entre les 2 mondes. A partir d’observations du monde