Il Pleut Apollinaire

des poèmes écrits pendant l’emprisonnement en Belgique, s’expriment le repentir, après la violence de la séparation et l’appel d’une conversation spirituelle avec la tenace nostalgique d’une innocence perdue. Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un cœur qui s'ennuie, Ô le chant de la pluie ! Il pleure sans raison Dans ce cœur qui s'écœure. Quoi ! Nulle trahison

François Strasbourg, Collège François Truffaut Strasbourg, 2011 (PETITE) ANTHOLOGIE POÉTIQUE – COLLÈGE ____ 1 (PETITE) Anthologie poétique – Collège – (PETITE) ANTHOLOGIE POÉTIQUE – COLLÈGE ____ 2 – LISTE DES AUTEURS – APOLLINAIRE, Guillaume, ………………………….. page 6, 11 ARAGON, Louis, ……………………………………… page 19 BAUDELAIRE, Charles, ……………………………… page 13, 15, 16, 21, 23 BELLAY (du), Joachim, ………………………………. page 21 CARÊME, Maurice, …………………………………… page 5, 8, 13 CHARPENTREAU, Jacques

(remplacement de l’expression par une autre) Allégorie : animation (personnification, ) d’une idée abstraite (ex : Marianne pour la liberté) Antiphrase : expression d’une idée par son contraire... base de l’ironie (ex : “Quel temps splendide!” alors qu’il pleut des cordes ou “les bienveillantes” pour parler des nazis) Antonomase : nom propre employé comme nom commun ou inversement (ex : “c’est un Einstein” pour “il est intelligent” ou a l’inverse “le père de la tragédie française” pour “Corneille”) Cliché

(Corneille) Ô / ra / g* ô / dé / ses / poir / ô / vieil / les / s* en / ne / mi* = 12 comptons les syllabes = → 2 "E" muets ou élidés en milieu de vers + celui en fin de vers en voici 2 autres :  Il pleure dans mon cœur 1 E prononcé Comm(e) il pleut sur la ville. (Verlaine) [ 1 E élidé ] il faut faire toutes les liaisons pour respecter le nombre de syllabes correspondant à la mesure du vers. fiche de Mme RÉALINI – professeur de lettres au lycée Descartes – 78180 ex : Souvent pour s'amuser

montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,

vocalique formé d’une voyelle tonique identique et d'un phonème consonantique variable | « Un soir de demi-brume à LondresUn voyou qui ressemblait à Mon amour vint à ma rencontre Et le regard qu’il me jetaMe fit baisser les yeux de honte »— Guillaume Apollinaire, La Chanson du mal-aimé | | contre-assonance | [poétique] rimes qui s'accouplent sur un groupe vocalique formé d'un phonème consonantique identique et d'une voyelle tonique variable | « Ni le soir calme, ni les palmes immobiles,Ni les astres

guerres mondiales. Écrire ne va plus de soi : la littérature est souvent remise en question. 10 Fiches de révision-FR40 • Au début du siècle, les écoles (naturaliste, symboliste) s’effacent. Les écrivains prônent la liberté poétique (APOLLINAIRE) ou l’exploration romanesque du moi (PROUST). • Le surréalisme (1924-1940) Il entend rompre avec le conformisme littéraire pour libérer le langage de toutes les entraves de la morale et de la conscience (BRETON, ARAGON, ÉLUARD). • La littérature

La poésie précieuse : page 18 à 23 -Malherbe -Claude Malleville La poésie pré-romantique : page 24 à 28 -Rousseau -Chénier La poésie romantique : page 29 à 34 -Victor Hugo -Lamartine La poésie symboliste : page 35 à 39 -Apollinaire -Baudelaire La poésie surréaliste : page 40 à 44 -Aragon -Eluard La chanson française des XX° et XXI° siècles : page 45 à 54 -George Brassens -Jacque Brel Préface Pour moi même si je ne suis pas l'une des personne qui aime

de la langue pour decrire ses sentiments. J’ai choisi deux poemes evoquant la fuite du temps ou l’auteur exprime ses sentiments nostalgiques pour l’un et melancoliques pour l’autre. Le premier est le renomme “Pont Mirabeau” ecrit par Guillaume Apollinaire en 1912 et paru dans Alcools. Ce triste texte evoque la douleur du poete suite a une rupture amoureuse. Il parle de ses souvenirs: “Et nos amours// Faut-il qu’il m’en souvienne” sur un lieu precis: “Le pont Mirabeau” qui est un pont metallique a

une poésie expressive comme dans le poème célèbre de la Jeune Tarentine ou celui de la Jeune Captive (son œuvre ne sera publiée qu’en 1819, bien après sa mort tragique lors de la Terreur).On mentionnera aussi Fabre d'Églantine pour ses chansons (Il pleut bergère) et sa participation « poétique » au calendrier révolutionnaire. E. La poésie du XIXème siècle 1. Le romantisme Le romantisme nourrit toute la première moitié du XIXe siècle et pour la poésie plus précisément les années 1820- 1850 :