Il S Appelait Le Soldat Inconnu

rompre les assemblées du peuple19. Au reste, il était indifférent que la victime qu’on immolait se trouvât de bon ou de mauvais augure ; car lorsqu’on n’était pas content de la première, on en immolait une seconde, une troisième, une quatrième, qu’on appelait hostiœ succedaneœ. Paul Émile voulant sacrifier fut obligé d’immoler vingt victimes : les dieux ne furent apaisés qu’à la dernière, dans laquelle on trouva des signes qui promettaient la victoire. C’est pour cela qu’on avait coutume de dire que

soit. A l'origine, le journaliste était celui qui publiait un journal. Au fur et à mesure des années, le journalisme moderne, lui est né à travers la création des grands quotidiens d'information. Progressivement, le métier de ceux qu'Albert Camus appelait «historiens de l'information» a gagné en diversité. Journaux, télévision, radio, informatique, les supports sur lesquels travaillent le journaliste sont aussi divers que variés et ne font qu'évoluer au gré des nouvelles technologies. Si le fruit

bonnes. La louange chatouille et gagne les esprits. Voyons comme les dieux l'ont quelquefois payée. Simonide avait entrepris L'éloge d'un athlète; et la chose essayée, Il trouva son sujet plein de récits tout nus. Les parents de l'athlète étaient gens inconnus; Son père, un bon bourgeois; lui, sans autre mérite; Matière infertile et petite. Le poète d'abord, parla de son héros. Après en avoir dit ce qu'il en pouvait dire, Il se jette à côté, se met sur le propos De Castor et Pollux; ne manque pas d'écrire

....................................... 45 Chapitre VIII Philosophie après boire...................................... 51 Chapitre IX Le frère raconté par la sœur ................................. 56 Chapitre X L’évêque en présence d’une lumière inconnue ...... 61 Chapitre XI Une restriction ...................................................... 79 Chapitre XII Solitude de monseigneur Bienvenu .................... 85 Chapitre XIII Ce qu’il croyait ................................................

envers Lucifer. Il semble que Méphistophélès entretienne un pouvoir sur l’érudit, un pouvoir hypnotique, puisque Faust change d’avis au simple son de la voix du démon. Après quelques mots de celui-ci, Faust ira jusqu’à maudire le vieillard qu’il appelait " Ami " un peu avant. On comprend alors que Faust est dans une impasse, il ne pourra s’en sortir. Il commence à se détacher de lui-même à la seconde scène, parlant de lui à la troisième personne, scène qui annonce prématurément la façon dont il va

d'un pas oblique ; Prends ton couteau, l'instant est bon ; la République, Confiante, et sans voir tes yeux sombres briller, Dort, avec ton serment, prince, pour oreiller. Cavaliers, fantassins, sortez ! dehors les hordes ! Sus aux représentants ! soldats, liez de cordes Vos généraux jetés dans la cave aux forçats ! Poussez, la crosse aux reins, l'assemblée à Mazas ! Chassez la haute-cour à coups de plat de sabre ! Changez-vous, preux de France, en brigands de Calabre ! Vous, bourgeois, regardez

.................................... 45 Chapitre VIII Philosophie après boire...................................... 51 Chapitre IX Le frère raconté par la sœur ................................. 56 Chapitre X L’évêque en présence d’une lumière inconnue ...... 61 Chapitre XI Une restriction ...................................................... 79 Chapitre XII Solitude de monseigneur Bienvenu .................... 85 Chapitre XIII Ce qu’il croyait .............................................

....................................... 45 Chapitre VIII Philosophie après boire...................................... 51 Chapitre IX Le frère raconté par la sœur ................................. 56 Chapitre X L’évêque en présence d’une lumière inconnue ...... 61 Chapitre XI Une restriction ...................................................... 79 Chapitre XII Solitude de monseigneur Bienvenu .................... 85 Chapitre XIII Ce qu’il croyait ................................................

n’avait pas le droit d’entrer. 7 Chapitre 2 Un Coup d'état Paris venait d’apprendre le désastre de Sedan. La République était proclamée. La France entière haletait au début de cette démence qui dura jusqu’après la Commune. On jouait au soldat d’un bout à l’autre du pays. Des bonnetiers étaient colonels faisant fonction de généraux ; des revolvers et des poignards s’étalaient autour de gros ventres pacifiques enveloppés de ceintures rouges ; de petits bourgeois devenus guerriers d’occasion

divers qu'il avait acquis à un prix très bas à des collectionneurs fanatiques qui les lui payaient de sommes élevées. Leur vie fut tranquille jusqu'au jour où, dans une station du métro, le père essaya de pousser son fils sur la voie. Heureusement, un inconnu lui sauva la vie. Mais ce fut la fin de leur relation : le même jour, après avoir quitté un bar et alors que le fils était en train de parler avec un homme qui leur avait tenu compagnie, le père disparut sans mot dire. Dix ans plus tard, sous l'Occupation