Illuminations Rimbaud Fleurs

HYPERLINK http//www.comptoirlitteraire.com www.comptoirlitteraire.com Andr Durand prsente Le bateau ivre (1871) Pome de RIMBAUD Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guid par les haleurs Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant clous nus aux poteaux de couleurs. 5 Jtais insoucieux de tous les quipages, Porteur de bls flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves mont laiss descendre o je

DANIELEWSKI Mark Z 1 www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Le bateau ivre’’ (1871) Poème de RIMBAUD Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. 5 J'étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m'ont laissé

comme un livre,et, dans sa joie comme en des oraisons,tout un genre humain occupé à vivreen ses villes pies d’hommes et d’enfants. Or à tous ici, ses pleurs et ses fêtes,et, suivant le ciel peint à ses couleurs,voici sa maison, ses fruits et ses fleurs,en ses horizons d’hommes et de bêtes : et lors ses heures d’hiver et printempsvenues en musique ainsi qu’en prières,sous des Christs en croix, des saints, des calvaires,puis sa foi aussi bonne en tous les temps, pour la paix de sa vie trop à

matin d’été si doux »/ »une charogne infâme »), avant de les faire fusionner par un oxymore « carcasse superbe ».Certes il en ressort une certaine ironie ,mais il émerge de cette ironie le lien indissociable qui existe entre le beau et le laid, les fleurs et le mal comme le souligne la comparaison : « Et le ciel regardait la carcasse superbe/ Comme une fleur s'épanouir ».Puis, par une comparaison cynique , le poète introduit un parallèle entre la femme et la charogne « vous serez semblable à cette

le poème Mors, qui s’ouvre sur la figure de la Faucheuse, allégorie de la mort. Le contraste avec la première partie du recueil « Autrefois », consacrée aux poèmes du bonheur, montre bien le mal dont souffre Hugo à cette époque de sa vie. Arthur Rimbaud, qui a fait de nombreuses fugues dans sa jeunesse, est aussi un poète « maudit ». Il pousse à son comble la révolte qu’il ressent, notamment dans son recueil Une saison en enfer, qu’il écrit après une période de crise avec son grand ami Paul Verlaine

nuit, publié en 1842 après sa mort, où il nous fait entrer dans un monde onirique, et qui initie une forme que reprendront plus tard Baudelaire et Rimbaud. Poésie de la sensibilité et d’une certaine musicalité, la poésie romantique se plaît dans des poèmes plutôt longs que la génération suivante trouvera pesante, oratoire, bavarde et convenue (Rimbaud parlera de « la forme vieille »), avec des exceptions notoires comme Nerval (1808-1855) et son recueil des Chimères (1854) ; certains poèmes de cette

Rimbaud le fils de Pierre Michon Il y a toute une époque entre nous et, aujourd’hui, un pays entier de neige. Mallarmé I - On dit que Vitalie Rimbaud, née Cuif On dit que Vitalie Rimbaud, née Cuif, fille de la campagne et femme mauvaise, souffrante et mauvaise, donna le jour à Arthur Rimbaud. On ne sait pas si d’abord elle maudit et souffrit ensuite, ou si elle maudit d’avoir à souffrir et dans cette malédiction persista; ou si anathème et souffrance liés comme les doigts de sa main en son

qui lui est adressé. Mais comment arriver à exprimer l’inexprimable? Comment peut-on traduire le langage des fleurs et des choses muettes – Élévation – C. Baudelaire – Les Fleurs du Mal? Un code est une sorte de camisole de force, d’emprisonnement pour le poète désirant donner corps à la symphonie/qui/ fait son remuement dans les profondeurs, pour le dire avec les mots d’Arthur Rimbaud dans sa Lettre à Paul Demeny, dite du voyant. Bien que le langage verbal soit le plus puissant des langages

apparaissait comme une recherche d'ordre esthétique, et était donc assimilée à de la poésie. Aristote, lui-même, désignait par le terme "poiêsis" tout écrit relevant de l'esthétique et de l'imaginaire. Dans Les Ponts, extrait de Illuminations parut en 1886, Arthur Rimbaud pense que la poésie vient du ciel et transforme la réalité qualifié de <<comédie>>. Nous pouvons nous demander si effectivement, la poésie est un univers iréel qui nous soulage, le temps d’une lecture, le lourd fardeau

acerbe du carcan des traditions poétiques. Dans cette nouvelle voie de la modernité qui tente d'allier l'éternel de la création poétique et le fugitif du réel, s’engouffrent des poètes à l'esprit avant-gardiste comme Paul Verlaine et surtout Arthur Rimbaud, disciple de « l'ivresse des sens ». La poésie devient exploration du réel, et le poète virtuose du langage. Les surréalistes cherchent à révéler une vérité cachée dans le rêve et l'inconscient alors que les poètes engagés du XX ème siècle comme