Imagination Lucrèce

l’Amour et les hommes dans les livres I et II, les puellae dans le livre III. Par son sujet, l’Ars amatoria s’inscrit dans la tradition grecque de l’erotodidaxis, et par sa forme, dans celle de la grande poésie didactique représentée par Hésiode, Lucrèce et Virgile. Il faut toutefois noter qu’il s’inspire aussi de la tradition théâtrale et élégiaque des conseils amoureux ; il puise également à la rhétorique, par le titre de son oeuvre et son goût des exempla et des digressions, ainsi qu’à l’épopée

Lucrèce Biographie de Lucrèce : Titus Lucretius Carus est un philosophe et poète romain, matérialiste et adversaire de la religion. Lucrèce essaie de faire connaître l’épicurisme aux romains dans la période troublée de la fin de la République. Il voit la connaissance matérialiste de l’univers comme un moyen d’atteindre l’ataraxie (absence de trouble de l’âme), finalité de l’épicurisme. Il reprend et développe la théorie du clinamen d’Epicure (déviation spontanée du mouvement des atomes dans

La médecine : Celce, auteur vers la fin du Premier siècle AVJC. Il a écrit une encyclopédie dont 8 tomes traitaient de la médecine. L’art militaire : Végèce, qui a écrit sur l’art de la guerre. De la nature, Lucrèce Chez Lucrèce, l’idée est d’exprimer la philosophie épicurienne (qui exclut tout finalisme, toute intervention divine). Pour les épicuriens, ce vers quoi tout homme doit tendre, c’est le plaisir, c'est-à-dire l’absence de souffrances physiques et morales

quand des philosophes grecs comme Phaidros du Jardin se réfugièrent à Rome et y firent connaître leur doctrine. Cette philosophie a connu une large diffusion dans le peuple romain au Ier siècle. Le grand représentant de l’épicurisme à Rome est Lucrèce (98-55 ?) qui fait l’éloge de son maître Epicure dans le livre I du De Rerum Natura (vers 63 à 79). Épicurisme L'épicurisme est une école philosophique fondée à Athènes par Épicure en 306 av. J.-C. Elle entrait en concurrence avec l'autre grande

Le passage que nous allons lire est tiré du Livre I, du DE RERUM NATURA de Lucrèce, TITUS LUCRETIUS CARUS. Nous avons fort peu de renseignements biographiques sur ce dernier (le seul contemporain qui l'évoque, Cicéron à son frère Quintus en -54, évoque son... oeuvre, et son poème didactique, par définition, est exempt de tout renseignement. Saint Jérôme le fait mourir de folie à 44 ans, mais ce père de l'Eglise ne peut que vouer à la géhenne un matérialiste convaincu! ) Le ton de familiarité affectueuse

d'atomes indivisibles. Les atomes se meuvent aléatoirement dans le vide et peuvent se combiner pour former des agrégats de matière. L'âme en particulier serait un de ces agrégats d'atomes, et non une entité spirituelle, notamment d'après son disciple Lucrèce. En éthique, le philosophe grec défend l'idée que le souverain bien est le plaisir, défini essentiellement comme « absence de douleur ». En logique, Épicure considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance et annonce ainsi l'empirisme

Remarquons cependant que, d'une part, Épicure, Lucrèce, puis les Lumières, firent de la critique de la religion le point de départ de leur démarche critique, que d'autre part, Descartes, inventeur du doute méthodique, entendit prouver, et de deux manières différentes, l'existence de Dieu. On a pu voir dans l'auteur de l'antiquité, Lucien, une sorte de préfiguration de Voltaire. Particulièrement instructif est son ouvrage consacré à Alexandre, le faux prophète, et aux procédés, souvent très ingénieux

la révolte métaphysique, la révolte historique, révolte et art, et la pensée de midi. Toutes ses parties concernent la révolte, l'esprit de révolte, le développement de la révolte, l'expression de la révolte,... Y sont étudiées les conceptions de Lucrèce, Épicure, Sade, les Dandys, Vigny, Dostoievski, Nietzsche, Stirner, Marx, les surréalistes, Rousseau, Saint-Just, Hegel, de Maistre... La dialectique du maître et de l'esclave est réexploitée par Camus. De même que la révolution marxiste, l'athéisme

d’un nouveau recueil. La négation « je ne veux point » est une forme d’affirmation puisqu’elle révèle une volonté de ne parler que de soi. Le poète veut s’émanciper de toute une tradition de la poésie philosophique inauguré dans l’antiquité par Lucrèce dans De rerum natura et continuée par Pierre de Ronsard dans ses Hymnes (célébration de la nature dans un style grandiloquent). Le poète renonce à une connaissance universelle, connaissance encyclopédique qui est pourtant une aspiration humaniste

soucis et de tracas’’. Intervieweur : ah ouais, je ne savais pas qu’aller à l’église et croit en dieu pouvait causer ces genres de tort. Élina : De plus, ‘’ La religion traditionnelle est impie, car elle se fonde sur une fausse idée des dieux. Lucrèce (I 80-101) parle par exemples des sacrifices humains (comme celui d’Iphigénie) pour montrer qu’un crime peut être considéré comme un acte pieux. De même, la religion traditionnelle est impie lorsqu’elle affirme que les dieux réservent des châtiments