Imagination Nous éloigne Telle De La Réalité

La réalité désigne l’ensemble des phénomènes considérés comme existant par un sujet conscient. Ce concept indique ce qui est perçu comme concret, par opposition à ce qui est imaginé, rêvé ou fictif. La vision « réaliste » de ce que l’on vit au quotidien, est la vision qui se veut lucide, sans illusions, comme le dit l’expression « avoir le sens des réalités ». Donc la réalité est définissable quand un sujet conscient de son existence, admet que la réalité des choses qui nous entourent est une vérité

faites sur son principe même, offre au moins l'immense intérêt de maintenir à l'état dynamique le système de comparaison, de champ illimité, dont dispose l'homme, qui lui livre les rapports susceptibles de relier les objets en apparence les plus éloignés et lui découvre partiellement la mécanique du symbolisme universel. " L’étymologie fait de l’ésotérisme la doctrine des choses « intérieures », donc secrètes et spirituelles. Les métaphores, les comparaisons, les dessins et les peintures parlent

Le profane pourrait croire que la vie quotidienne est déjà si sérieuse et si compliquée que l’art est soit inutile pour lui soit un moyen de fuir la dure réalité de l’existence. Pour d’autres, l’art est tout simplement nécessaire et qu’il tient une place importante dans notre vie parce qu’il exprime la réalité et la beauté naturelle, par référence à la beauté artistique et inversement. Nous nous attacherons d’abord à ceux qui considèrent que l’art nous invite à nous évader du monde et ensuite

deviennent abstraites dès qu'elles regardent un pays quelque peu éloigné. Une révolution au Paraguay, pour le lecteur de Paris ou de Toulouse, n'a pas plus de réalité que l'intrigue de Bajazet. Racine prétend à juste titre que « l'éloignement des pays répare la trop grande proximité des temps », et que « le peuple ne met guère de différence entre ce qui est à mille ans de lui et ce qui en est à mille lieues ». L'information, telle qu'elle se pratique aujourd'hui, comporte quelque chose d'abstrait

de mieux cerner la réalité. Après avoir montré que le roman, en tant qu'écrit fictionnel, s'inspire de la réalité, nous verrons qu'en plus de s'en inspirer, il la cerne en lui donnant une nouvelle image. Qu'il soit historique, autobiographique, fantastique, policier..., le roman est une œuvre d'imagination écrit en prose qui présente et fait vivre des personnages donnés pour réels. Il est donc avant tout le fruit de l'imagination de son auteur et sans cette imagination, le roman ne serait

moins sur la réalité elle-même que sur les réactions de notre corps et de notre sensibilité à notre milieu. C’est l’interférence des sources de nos représentations qui serait la cause de l’illusion, dont l’imagination est en l’occurrence directement responsable (texte 2, d’Alain). Il faut donc se demander pourquoi l’imagination fait l’objet d’interprétations à ce point antithétiques. Il apparaît que cette contradiction procède de la nature ambiguë de cette faculté. Le terme « imagination » vient du

personnages deviennent le témoin d'une époque, d'une scène d'un lieu auquel le lecteur peut trouver un réel intérêt dans l'irréalité de la fiction. Le personnage réaliste permet l'accès à la connaissance du coeur humain, le personnage fictif, bien éloigné du réel, peut conduire au même effet, mais par détour: ainsi la lecture se fait par comparaison avec notre propre monde. Pour rendre plus facile l’adhésion du lecteur à une histoire, l’auteur cherche à rendre le personnage accessible en le

notre bonheur. Oui Depuis toujours, l'homme a mené sa vie de telle sorte qu'il soit le plus heureux possible. C'est ce qui lui fait agir, avancé, progressé. Dès sa naissance, il cherche à satisfaire ses besoins et ses désirs afin d'atteindre l'apogée de l’existence : le bonheur. Il faut que l'homme se rende compte de certaines réalités afin de pouvoir atteindre ce bonheur, mais en faisant cela, il prend aussi conscience de réalités difficiles comme la misère ou la tristesse. Qu'y a-t-il de plus

L’ART NOUS ÉLOIGNE-T-IL DU RÉEL ? PLAN I. LA CONDAMNATION DE L’ART PAR LA PHILOSOPHIE A. L’art appartient au domaine changeant des sens et des opinions subjectives 1. L’art vise le plaisir des sens 2. L’art sans règle : une critique négative de l’inspiration 3. L’art donne lieu à des jugements subjectifs B. L’art comme illusion nous éloignant de la réalité 1. Réalité sensible et réalité intelligible 2. Un double éloignement II. LA RÉHABILITATION DE L’ART A. L’art mobilise

l’art est moins le miroir de la nature que celui de l’esprit. Lorsque l’artiste représente de manière figurative un paysage, c’est moins celui-ci qu’il exprime que l’idée ou l’émotion que ce paysage suscité en lui. Une œuvre d’art nous éloigne donc pas de la réalité, de la vie, mais elle nous permet de mieux voir ce qu’on ne regarde pas. On peut donc dire que « une œuvre d’art devrait toujours nous apprendre que nous n’avions pas vu que nous voyons » (Valéry), ainsi la force de l’art réside dans