Incipit Diable Au Corps

d'aimer, p.57, Folio n°580) Les paroles en l'air et le papier pour rien composent l'inutile fumier des jours. (Le malheur d'aimer, p.59, Folio n°580) Il y a un goût de vivre qui n'est qu'une bonne volonté involontaire du corps : nous n'y sommes pour rien. Un certain trop-plein d'existence irrite celui qui le vit : c'est une griserie de l'être, aussi irresponsable que l'ivresse. (Le malheur d'aimer, p.61, Folio n°580) A-t-on remarqué déjà qu'une passion naissante

libelliste dont la férocité n’a rien à envier à celle de Vallès ou de Proudhon : Henri Rochefort. Il crée pour lui un nouveau journal, Le Figaro politique, qui donnera naissance à La Lanterne. De même, il lance en 1868 un quotidien littéraire baptisé Le Diable à quatre. Avant même la fin du second Empire et le désastre de Sedan, la tradition littéraire du Figaro est solidement enracinée. C’est un journal léger et snob dont les rédacteurs ont une façon élégante de rendre compte de l’actualité. Leur maxime

araignée pour qu’elle tisse éternellement sa toile. - L’Ane d’or ou les Métamorphoses, roman composé autour de 161 ap. J-C., par l’auteur latin Apulée (117-170 ap. J.-C. ), relate les tribulations d’un dénommé Lucius qui, s’étant enduit le corps d’un onguent après avoir assisté à la métamorphose d’une femme connue pour ses pratiques magiques, a été lui-même transformé en âne. Après maintes péripéties, le héros recouvrera sa forme primitive en mangeant un buisson de roses et en étant initié

leur amour coupés du monde, jusqu'à ce que celui-ci les rattrape. Commentaire Cette histoire autobiographique d'un amour sain, vrai, mais impossible, torturé par l'adolescence et la situation de la jeune femme, qu’on put comparer au ‘’Diable au corps’’ de Radiguet, est écrite avec tact et douceur. L’auteur ne tombe jamais dans la facilité, ne lance pas de protestations contre la religion ou la société. Certes, ses personnages souffrent, mais ne se révoltent pas, même si leur passion est condamnée

blafardes dans lesquelles ils étaient profondément enfoncés. Cela contrastait aussi avec la peau ratatinée du visage et avec le trait noir qui formait ses lèvres. J’avais travaillé durement pendant presque deux ans dans le seul but de donner la vie à un corps inanimé. Je m’étais privé de repos et de soins. Je l’avais désiré avec une ardeur sans bornes, mais maintenant que c’était fini, la beauté du rêve s’évanouissait. Mon cœur se remplit de dégoût et d’une horreur indicible. Ne pouvant supporter la vue

"l’œuvre théologique de Pierre le Vénérable (1092-1147), abbé de Cluny, a pour fondement majeur la 'Transfiguration du Christ`, qui est bien la lumière du Verbe de Dieu révélée, dès le temps ici bas, aux Apôtres, et dont le corps de chair, en un instant inoubliable, s'est transmué en corps de gloire comme la certitude tangible de la résurrection: une pierre angulaire de la foi chrétienne"11. Influencé par ce thème majeur12, Pierre le Vénérable va jusqu'à tenir à l'honneur de composer une nouvelle préface

au reste, pour me soutenir dans les mauvais chemins où la crainte de faire un faux pas réunissait toutes mes facultés pensantes sur le point où il fallait poser le pied, mais très insuffisant à me distraire dans les belles routes où, dès que mon corps était à peu près certain de conserver son équilibre, ma langue et mon esprit retrouvaient toute leur liberté, et, avec leur liberté, cette rage de questions dont je suis possédé en voyage. Or il y avait, sous ce rapport, une chose que je n'ai jamais

com/ecrivains/liens/benjelloun.html http://www.limag.com/Volumes/Ben Jelloun.htm http://www.taharbenjelloun.org/ La plus haute des solitudes. Témoignages. 171 p. 1977 Paris, Le Seuil, Coll. 'Combats'. Réédition coll. 'Points Actuel', 1979. BOUKORTT, Zoulika. Algérie Le Corps en pièces. Récit. 1977 Montpellier, Coprah, 62 p. KALOUAZ, Ahmed. Algérie http://real.paris.netia.net:8080/ramgen/~medi1///F0224493.ra (Sous le nom d'AHMED.). Cette Cité coïncée. Poésie. 1977 Honfleur, P.J. Oswald, 78 p. YACINE, Jean-Luc

l’histoire (cf distinction récit- histoire chez Genette, Figures III). Dès lors, la lettre est un objet dans l’histoire, matériel, qu’on touche, qu’on lit, rédige, se transmet, cache. Considérer la lettre comme une métonymie du scripteur et de son corps, qui remplace sa présence et supplée la distance entre l’énonciateur et le destinataire (cf Nouvelle Héloïse notamment, mais aussi Liaisons dangereuses). Jean Rousset précise que « le grand bénéficiaire de la formule [le roman épistolaire], c’est

que posait l’histoire de celui qu’on appelait, naguère, le Réformateur, ne relevaient pas, « pour inattendue que l’affirmation en puisse paraître, du domaine religieux — mais du domaine social, politique, voire économique ». Et il ajoutait, dans le corps de son livre, que « la doctrine elle-même est ce qu’il y a de moins intéressant dans l’histoire de Luther et du luthéranisme ». Car, « ce qui fait du Réformateur une puissante figure, c’est l’homme ; la doctrine est enfantine ». Vieil enfant, pas