Incipit Les Confessions Rousseau

Elle établit une relation entre l'extérieur et l'intérieur, la nature et les sentiments de celui qui la contemple. En décrivant la nature on cherche à exprimer un paysage psychique. Un passage des Rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau nous en donne une excellente illustration: Depuis quelques jours on avait achevé la vendange; les promeneurs de la ville s'étaient déjà retirés; les paysans quittaient les champs jusqu'aux travaux d'hiver. La campagne encore verte et riante, mais

souffres, tout ce qui te navre, ta vie. ». • Recherche d’une peinture organique, vivante : p. 214 : « Il voulait peindre des tableaux qui s’entendent, des tableaux pleins de sons, de chants, de voix, de cris. Il voulait peindre des monologues, des confessions, et des aveux. Il voulait peindre des soupirs à fendre l’âme (…) la noirceur et la tristesse de la société industrielle... ». Cette peinture est directement en rapport avec le corps du peintre : p. 69 « Ce qu’il greffait alors à la toile, c’étaient

qu'il se trouve privé de son cadre sacral, et que le secret mystique qu'il exprimerait en le voilant se vulgarise et se démocratise [ROUGEMONT(4) p.157) HUET, théoricien du roman dès 1670 : « l'amour doit être le principal sujet du roman » [incipit de la Lettre à M. de Segrais sur l'origine des romans] D'autres constatent avec plus ou moins de dépit ce monopole thématique: « L'amour est, dans les romans, le nerf de l'intrigue: deux jeunes gens s'aiment, des obstacles surgissent qui

qui impose de la garder secret, il a plus ou moins la portée d’une infraction à un code de valeur qui est celui du destinataire, et parfois aussi celui du locuteur de l’aveu. Influencé par l’optique chrétienne, et voisinant ainsi parfois avec la confession (dont les limites avec l’aveu pourront être explorées en fonction de l’œuvre choisie), l’aveu tend vers un espoir : que le dire présent réparera le faire passé. Le but est donc de mettre en lumière un faire demeuré secret, comme si ce secret était

| |(Montesquieu, Voltaire, |indiqué par des connecteurs |polémique : netteté des positions, | | | | | |Rousseau). |logiques. |souci de l'exemple et de la preuve, | | | | | | |importance

pour se nourrir et se vêtir, puis pour améliorer son confort, qui s’est forgé un caractère, il s'instruit ; il lit des milliers de livres ; il s’intéresse à la botanique ; il découvre avec passion les encyclopédistes (il est en correspondance avec Rousseau, et Voltaire s'interroge sur son «cas») ; il apprend la typographie afin d'imprimer de petits périodiques excentriques ; il invente des systèmes hydrauliques ; il collabore avec les paysans d'Ombreuse ; il entretient des amitiés (notamment avec Jean-des-Bruyères

culturels (livre de l’élève, chap. 2 et 3, pp. 24-37). *2. Situer auteurs et œuvres dans différents mouvements L’humanisme  : Montaigne, Essais – Le classicisme : Molière, Tartuffe ; Racine, Andromaque ; La Bruyère, Les Caractères – Les Lumières : Rousseau, Le Contrat social ; Beaumarchais, Le Mariage de Figaro – Le romantisme : Musset, Lorenzaccio – Le réalisme  : Flaubert, Madame Bovary – Le naturalisme  : Zola, Germinal – Le surréalisme  : Aragon, Le Paysan de Paris – Le Théâtre de l’absurde : Ionesco

fusionnel à la terre ou l’image de la « terre-mère » : Un thème récurrent de L’Âge blessé et du Jour du séisme est l’attachement à la terre, le rapport organique qui unit les narratrices à la terre. Ce rapport presque fusionnel est lisible dés les incipit des « romans » ; c’est pourquoi nous nous attacherons à leur étude précise, tout en nous appuyant sur le reste de l’œuvre. Comme nous venons de l’évoquer, le personnage de la vieille dans L’Âge blessé entretient un rapport privilégié avec la forêt

"espèce d'ébahissement". La création litté doit-elle dc rester un mystère pour le lecteur? Mérite-t-elle de retenir notre attention puisqu'aujourd'hui la critique s'intéresse à la poétique de l'œuvre plus qu'à son auteur? Selon les témoignages de Rousseau, Aragon et Balzac, la création litté est régie par des mécanismes qui échappent partiellement à la conscience claire de l'écrivain. La notion d'auteur au sens d'individu entièrement conscient des buts et des moyens de sa création doit être remise

dérouler » tout le contenu d'un rouleau pour consulter un ouvrage, on peut le lire au hasard ou encore marquer les passages qui semblent les plus intéressants. L'un des premiers témoignages sur cette forme de lecture date de saint Augustin ( Confessions, VIII, XII) : « Je pris le livre, l'ouvris et dans le premier endroit que je rencontrai, je lus  tout  bas  ces  paroles  sur  lesquelles  d'abord  je  jetai  les  yeux  ;  puis, ayant  marqué  cet  endroit  du  livre  avec  le  doigt  ou