Incipit Supplément Voyage Bougainville

Denis Diderot écrit le conte philosophique Supplément au Voyage de Bougainville en 1771. Diderot était un philosophe du siècle des Lumières (le XVIIIe) qui a écrit l'Encyclopédie avec Alembert, symbole d'une volonté de rassembler toutes les connaissances disponibles et de les répandre auprès du public éclairé; ils étaient Confiants quant à la capacité de l'homme de se déterminer par la raison. Les philosophes des Lumières exaltent aussi la référence à la nature et témoignent d'un optimisme historique

originel s’est développé au 18ème siècle. Ces fondations viennent des explorateurs et conquérants de la Renaissance, notamment Montaigne avec son œuvre Les essais, De Léry avec Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, Bougainville avec Voyage autour du monde, Diderot avec Supplément au voyage de Bougainville, Tournier avec Vendredi ou les limbes du Pacifique, puis Voltaire avec l’ingénu. Ainsi, à travers ces textes, les auteurs montrent ce que les découvertes des voyageurs et les réflexions des

parti des indiens dans ce texte, il critique celui des espagnols, il dénonce leur soif de conquête alors que les indiens ont une vision dont il fait un portrait positif. Cet autre regard sous forme de dialogue sera retrouvé dans « Le Supplément au Voyage de Bougainville » de Diderot (XVIIIème siècle).

Caractériser le texte auteur : Diderot ( née le 5 octobre 1713 et mort le 31 juillet 1784 à Paris. Il est écrivain et philosophe des Lumières ). titre de l'œuvre : Supplément au voyage de Bougainville date de parution : 1796 ( posthume ) époque : cette œuvre est écrite peu de temps après voyage au bout du monde de Bougainville en 1771. Directoire (1775- 1799). genre littéraire : conte philosophique : Diderot critique les mœurs de la société à travers le discours du vieillard, il se sert d'un

que je vous annonce, je ne la verrai point. (Tahitiens ! ô mes amis ! vous auriez un moyen d'échapper à un funeste avenir ; mais j'aimerais mieux mourir que de vous eu donner le conseil. Qu'ils s'éloignent, et qu'ils vivent. " Puis s'adressant à Bougainville, il ajouta : " Et toi, chef des brigands qui t'obéissent, écarte promptement ton vaisseau de notre rive : nous sommes innocents, nous sommes heureux ; et tu ne peux que nuire à notre bonheur. Nous suivons le pur instinct de la nature ; et tu as

Supplément au Voyage de Bougainville, de Diderot L'auteur et le contexte : Diderot publie le Supplément en 1772. Le XVIIIe siècle est un siècle de contestation et de critique sociale qui débouchera sur le renversement de la monarchie en 1789 avec la Révolution française. Ce siècle se livre à des polémiques incessantes opposant la religion et sa morale étouffante aux idées progressistes des philosophes. C'est également à cette même période que la colonisation prend de l'ampleur. Il se développe

Supplément au voyage de Bougainville -Chapitre II « Puis s’adressant à Bougainville…vertus chimériques » Diderot note l’extrême liberté sexuelle des indigènes, bienfaits et désastres de la colonisation. Il condamne le faux ordre des Européens. Le peuple de Tahiti est resté proche de l’ordre naturel. Le peuple a des lois mais qui ne contredisent pas la nature/ Liberté à défendre ; opposition entre les deux pays ; questions rhétoriques I. Le refus de la civilisation a) Le vieillard représentatif

[pic] «Supplément au voyage de Bougainville, Diderot » • Diderot est un philosophe des lumières. Le mot lumière désigne métaphoriquement le mouvement intellectuel qui caractérise le XVIIIe siècle européen : illuminismo en italien, ilustracion en espagnol, aufklarung en allemand évoquent semblablement le passage de la nuit au jour, de l’obscurantisme à la connaissance rationnelle, qui marque cette époque décidée à secouer les jougs qui pesaient jusque là sur les peuple.

pu bouleverser les valeurs occidentales et estomper leur prétendue supériorité. Le mythe du bon sauvage (soit idéalisation des hommes vivant au contact de la nature) a d’ailleurs intrigué plusieurs philosophes, dont Diderot dans « Supplément au voyage de Bougainville » (où il dit que le « bon sauvage » n’existe pas, se base sur l’exemple des Tahitiens et déclare qu’ils sont simplement heureux car leur société est différente et leur propre culture). Selon Condorcet : « Nos espérances sur l'état

novateurs de ce mouvement de par ses qualités d’écrivain, de philosophe et d’encyclopédiste français. Supplément au voyage de Bougainville est un récit fictif paru pour la première fois en volume en 1796 à titre posthume. Diderot s’appuie sur le récit Le voyage de Bougainville de Louis Antoine de Bougainville pour développer ses propres idées et contredire ou remettre en question celles de Bougainville. Dans cet extrait, Diderot souligne l’opposition entre deux nations durant le discours d’adieux d’un