Supplément au voyage de Bougainville
-Chapitre II « Puis s’adressant à Bougainville…vertus chimériques »
Diderot note l’extrême liberté sexuelle des indigènes, bienfaits et désastres de la colonisation. Il condamne le faux ordre des Européens. Le peuple de Tahiti est resté proche de l’ordre naturel. Le peuple a des lois mais qui ne contredisent pas la nature/ Liberté à défendre ; opposition entre les deux pays ; questions rhétoriques I. Le refus de la civilisation a) Le vieillard représentatif du sage
-Le vieillard parlant à Bougainville pour défendre le pays, son peuple de la colonisation, afin de garder leur liberté, il refuse de se laisser séduire. Il interpelle Bougainville «Et toi, chefs des brigands »l3-4 puis s’adresse à Orou (figures d’avocats) b) Un discours évoquant une révolte
-Termes péjoratifs par la violence : « fureurs inconnues »l12, « folles dans tes bras...Féroce entre les leurs »l12-13, « se haïr ; vous vous êtes égorgés »l.14 « teintes de votre sang »l.15 « futur esclavage »l17 -Parallélisme : « Elles sont devenues folles dans tes bras, tu es devenu féroce entre les leurs »l.12-13 / « Lorsque nous avons faim, nous avons de quoi manger ; lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vêtir »l.46 - les questions oratoires ont pour buts de critiquer des croyances, des comportements : « Tu crois donc que le Tahitien ne sait pas défendre sa liberté et mourir ? ».l.32-33
-Le ton donné par le vieillard ainsi que le lexique inscrivent le texte dans un registre pathétique, le lecteur ressent une forte émotion II. Valorisation sur le retour au naturel avec simplicité a) Bonheur par la simplicité
-Parallèlement à ce refus de la venue des Européens, le vieillard prône un retour au naturel et à la simplicité