Indigènes

de divertissement voyeuriste où la population indigène et sa culture deviennent une marchandise qu'on peut acheter à des fins hédonistesüï. La relation entre touriste et indigène se réduit à une sorte de « commerce expérientiel » néocolonial, une expérience stipendiéet-l où la culture hôte se mue en décor de théâtre, et une petite partie des habitants du pays en acteurs rétribués dont le travail est d'assurer un spectacle programmé. La culture indigène se banalise et se dégrade. Elle se prostitue

allé en Amérique, mais il a déjà rencontré des « cannibales » (Brésiliens) amenés en France. Et puis il a lu des récits sur les Indes. Ici, avec ironie, il présente un dytique qui oppose point par point le discours des conquérants et celui des indigènes. Il renverse les perspectives habituelles. Il souligne la fausse logique des Européens, à quel point la civilisation européenne est faite de corruption et de mensonge. I/Un échange faussé. Composition en miroir : →Structure un discours

puisées chez les Anciens », « les dissertations morales » et « les mémoires ». Chaque chapitre de ces livres concerne un sujet différent. Nous allons nous intéresser au chapitre nommé « Des cannibales » qui parle de la découverte de l’Amérique, des indigènes qui occupent ce territoire et compare leurs coutumes aux nôtres. Nous verrons donc en quoi ce chapitre de Montaigne est une expression de l’humanisme de la Renaissance en commençant, dans un premier paragraphe, par le sens d’origine du mot « humaniste »

Sterling est la monnaie dominante et Europe est usine et banquier du monde. Moitié 19e-s la colonisation est a pied d’œuvre et connaît de nouveaux adeptes. Les découvertes et voyages se multiplient. Des missionnaires partent évangéliser les peuples indigènes. Les militaires, compagnies de commerce ou société de géographie constituent puissants groupes pression = encouragent explorations ou diffusent des récits de voyage pour convaincre hommes politique bien faits expansion colonial. La conviction que

origine. — Leurs mœurs. — Leurs coutumes et leurs usages. Lorsqu’ils ont pris possession de la Nouvelle-Zélande et plus tard, dans la période de colonisation, jamais les Anglais, — c’est une justice à leur rendre, — n’ont cherché à détruire les indigènes. Ils ne cédèrent même pas à cette tentation, à la suite de la révolte générale qui, il y a trente-cinq ans, ensanglanta le pays. A la différence des Américains, qui n’ont cessé de refouler les anciens possesseurs du sol, jusqu’au point de les parquer

Chapitres 1 à 4 1550. Valladolid. Espagne. A la demande de Charles Quint un débat est organisé afin de démêler les problèmes engendrés par la conquête espagnole en Inde de l'ouest : les Indigènes sont-ils les fils de Dieu ou a contrario une création Diabolique ? Comment justifier les exactions des conquistadors ? La salle capitulaire du couvent des Dominicains sera le théâtre d'une controverse ardente où deux émérites vont s'affronter : d'un coté le théologien Ginès de Sépulvéda, auteur d'un

stationnés ici et là et certainement plus touchés par la progression de la langue grecque. L’auteur se dirige ensuite vers la question de la « colonisation militaire » c’est-à-dire les contacts nourris entre les soldats gréco-macédoniens et les indigènes. Avant l’époque hellénistique, la « colonisation militaire était animée par les achéménides et les athéniens ». Pour Bickermann (Les institutions séleucides) les « colonies militaires » présentent avant tout deux formes : * Le système des clérouquies

fait acte de « brigandage colonial » (l. 12). Elle n’est pas venue apporter la civilisation mais plutôt voler « les monceaux d’or » (l. 27) que les territoires colonisés détenaient et réduire les indigènes en de « nouveaux esclaves » (l.16) pour la France. Il n’existe aucun « don fait aux indigènes » (l. 16), le gouvernement est simplement venu remplir les coffres de « la banque de France » (l. 17). Les populations sur places sont pillées, exploitées

l'autorité de l'ethnographe qui, en tant que professionnel et grâce à son attitude de relativisme culturel pouvait prétendre atteindre plus rapidement le sens profond d'une culture. - une série de règles normatives apparaît: s'installer au village indigène, apprendre la langue. - l'accent est mis sur le pouvoir de l'observation, et l'interprétation se trouve liée à la description. On ne fait plus confiance aux "informateurs privilégiés" car on les suspecte de faire des interprétations intéressées

que le droit de regard du colonisateur, montrent une colonisation inégale que subissent les indigènes. Quarante ans plus tard, l'artiste Huria Niati reprend l'idée de ce tableau, en barrant les visages des colonisés dans un décors sobre. Cette oeuvre, 'No To Torture', montre le point de vue des générations indigènes post-colonisation, pour dévoiler la voilence et l'indifference des blancs envers les indigenes. La consience des societés a donc rapidement évolué en métropole ainsi que dans les colonies