Insurrection de Budapest

conscience, renforcent cette conscience, car elles indiquent qu’entre oppresseurs et opprimés tout se résout par la force. Il faut signaler ici que les partis politiques n’ont pas lancé le mot d'ordre de l’insurrection armée, n’ont pas préparé cette insurrection. Toutes ces répressions, tous ces actes suscités par la peur ne sont pas voulus par les dirigeants. Les événements les prennent de court. C’est alors que le colonialisme peut décider d’arrêter les leaders nationalistes. Mais aujourd'hui les gouvernements

La bourgeoisie viennoise profite du contexte, les manifestations dégénèrent, contraignant Metternich à fuir et à démissionner. En avril, l’empereur propose de concéder de plus larges libertés et une constitution, mais en mai, face à une nouvelle insurrection bourgeoise, l’empereur doit fuir à son tour. La révolution nationale suit : les Hongrois, tout d’abord, se soulèvent et constituent une Hongrie indépendante et libre. Il subsiste néanmoins un problème car la Hongrie est un territoire multiethnique

efficace. On voit apparaitre des compagnies de chemin de fer national et international !! Ceci va contribuer à une exploitation de plus en plus intense. 4 Les exportations agricoles et l’industrie agro-alimentaire La Hongrie développe à Budapest la deuxième minoterie la plus importante au monde. Deux tiers de sa production de blés peut être exporté sous forme de produit transformée qui représente un quart des exportations mondiales de farines de blé. L’industrie alimentaire devient aussi

sous-estime pas l’importance de ce nouveau royaume chrétien qui aurait pu passer sous le contrôle de l’église byzantine. On a longtemps soutenu qu’il avait envoyé au roi la fameuse « couronne de saint Étienne », que les Hongrois ont pu rapatrier à Budapest en 1976. Il n’en est rien. L’empereur et le pape ont simplement pris le nouveau royaume sous leur protection, ont accepté la création d’une métropole nationale à Esztergom (Gran) et de quelques évêchés. Le pape de l’An Mille a donc contribué à faire

rapport les crimes du stalinisme. Compris comme un signe d’émancipation, ce rapport déclenche de nombreux mouvements insurrectionnels dans le bloc de l’Est qui montrent les vraies limites de la déstalinisation. ● En 1956, la révolte hongroise de Budapest est écrasée sur ordre de Khrouchtchev par les chars soviétiques. Les réformes économiques ● Khrouchtchev relance la production de biens de consommation et la production agricole, en étendant les surfaces cultivées, mais cela reste un échec. Il tente

rapport les crimes du stalinisme. Compris comme un signe d’émancipation, ce rapport déclenche de nombreux mouvements insurrectionnels dans le bloc de l’Est qui montrent les vraies limites de la déstalinisation. ● En 1956, la révolte hongroise de Budapest est écrasée sur ordre de Khrouchtchev par les chars soviétiques. © Bordas Les réformes économiques ● Khrouchtchev relance la production de biens de consommation et la production agricole, en étendant les surfaces cultivées, mais cela reste un

guerre l'intensité de la propagande, relayée dans le monde entier par les « partis frères ». Les crimes du régime à l'encontre de ses citoyens et des pays placés sous son contrôle n'ont suscité de prise de distance assez large qu'après 1956 (crise de Budapest) puis 1968 (printemps de Prague). ● ● III.1.2.1 Un système centralisé et autoritaire Le projet communiste était un projet volontariste de transformation de la société et de l'économie, basé sur les théories « marxistes-léninistes ». La victoire

violence transnationale. On peut dire que cette violence interne peut émaner d’individus ou de groupes avec ou sans effets sur la scène internationale. On peut avoir une violence limitée à l’ordre interne comme la criminalité ordinaire (émeutes, insurrections) qui est réprimée par l’appareil coercitif de l’Etat. La criminalité transfrontière intéresse divers Etats (mandat d’arrêt européen). Autre exemple de la violence interne ayant impact sur la scène internationale : la cession d’un territoire. La

dénonce le pacte de Varsovie. Ne pouvant accepter ni le démenti politique infligé au dogme de l’irréversibilité des conquêtes soviétiques, ni la perte de bases stratégiques, ni la perspective d’élections libres en Hongrie, l’URSS son armée qui rentre à Budapest le 4 novembre et y brise toute résistance. Nagy est arrêté et János Kadar mis au pouvoir. - János Kadar rétablit la toute puissance du PC hongrois, la Hongrie réintègre le pacte de Varsovie est la normalisation se poursuit. Il devient le

de l’ONU supposait l’interdiction du droit d’ingérence au nom de la souveraineté des états. Il n’y a aucune raison pour qu’un état intervienne dans les affaires d’un autre état. Il y a eu pourtant des accidents de parcours comme l’intervention à Budapest en 1956, en Tchécoslovaquie en 1968. C’est à ce moment là que du coté « est » a été adopté une nouvelle doctrine = doctrine de la souveraineté limitée. De fait, l’ensemble du système international a tenu, il faut dire que les deux camps avaient