Insurrections fédéralistes

guerres civiles (Vendée, Chouans, Fédéralistes) Doc 1 p.162 : Carte des guerres en France Face au danger militaire extérieur, la République doit faire face à des insurrections internes qui dégénèrent face à la radicalisation du régime et à la levée e masse de troupes. Les Girondins, favorables aux fédéralistes s’opposent aux Montagnards à la Convention et contestent le Comité de salut public mené par les sans-culottes, extrêmistes parisiens. L’insurrection fédéraliste éclate dans les grandes villes

21septembre 1792, la Convention abolit la royauté et proclame la République. La bourgeoisie est débordée par le mouvement plébéien. Les libéraux que la Révolution avait mis au pouvoir en 1789 se retournent contre elle. L’invasion étrangère, des insurrections paysannes catholiques et contre-révolutionnaires dans l’Ouest du pays, l’insurrection de certains secteurs bourgeois dans plusieurs régions, plongent le pays dans la guerre civile. Deux évènements sont très significatifs du basculement d’une Révolution

septembre 1793-28 juillet 1794) Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes). 2.1. Les instruments de la Terreur La Terreur se développe par étapes, depuis la création du Tribunal révolutionnaire, le 10 mars 1793, jusqu'à laloi du 22 prairial an II (10 juin 1794) qui en aggrava le caractère. Créés

les députés girondins devant la Convention. 2 juin Arrestation de 29 députés girondins. (Convention = canon GdeNle pointé dessus) 3 juin Vente des biens des émigrés par petits lots. 7 juin Rébellion fédéraliste à Bordeaux et dans le Calvados. 8 juin Blocus de nos côtes par la flotte anglaise. 24 juin Vote de la Constitution de l'an I. 27 juin Fermeture de la Bourse de Paris. 10 juillet Renouvellement

militaire - Assiégée depuis septembre 1870, Paris a souffert du froid et de la faim. - Le peuple parisien veut quand même combattre. Il réclame « la sortie torrentielle » qui lèverait le siège. - La Commune est donc d’abord une insurrection de patriotisme. b) La fermentation révolutionnaire dans la capitale - L’encerclement des Parisiens accroît le bouillonnement d’idée : liberté de presse, réunion. - Une fédération républicaine est créée donc le comité central

démocratie sociale qui est configurée, notamment grâce à l'importation du référendum. La déclaration de 1793, reconnaît le droit de résistance à l'oppression, mais elle légitime le droit à l'insurrection en affirmant que le droit de révolte, même à une insurrection armée devient un droit majeur reconnu. Elle reprend aussi les droits individuels de la DDHC de 1789. En bref, cette constitution donne au peuple une plus grande importante, et est considéré par les Montagnards comme un idéal démocratique.

scélérate et inconvertissable. Si dans un mois, la patrie est encore en danger, si l'état des choses n'est pas entièrement changé, il faudra dire : la nation est perdue." Le 29 juillet 1792, Maximilien définit les bases et les objectifs d'une insurrection et demande la déchéance du roi : "Il faut que 1'Etat soit sauvé, de quelque manière que ce soit ; il n'y a d'inconstitutionnel que ce qui tend à sa ruine". Il propose l'élection d'une nouvelle assemblée au suffrage universel direct. La prise du

populaire. Ils font face aux feuillants, plus modérés, qui sont de fervents légalistes qui ne jurent que par la loi et le respect de la Constitution en toutes circonstances. Ces derniers se méfient des masses, et craignent les conséquences de leurs insurrections sur la stabilité de la nation. Les affrontements verbaux à l’Assemblée sont très violents : « On s’injurie, on s’inculpe réciproquement avec une fureur qui tient du délire », écrit Rabusson-Lamothe au début de l’année 1792. À ce premier clivage

Rochelle est dispersée par une bande rurale au cœur du département de la Vendée, le 19 mars. La bataille provoque une panique régionale et une émotion à la Convention, qui se met à parler de « la guerre de Vendée ». Amalgamant ainsi toutes les insurrections qui se sont produites au sud de Nantes jusqu’à Angers, elle crée une région imaginaire, la Vendée, incarnant l’abcès de fixation contre-révolutionnaire de l’intérieur du pays, contre lequel des troupes vont converger. L’argument est utilisé pour

délégués peu expérimentés et patriotes (prêt à se battre). Veut seulement la République mais toute la République vs Assemblée réac C’est ce Comité qui affronte la journée du 18 mars où Paris bascule dans une révolution. ● La journée du 18 mars 1871 : insurréction improvisée Thiers essaye de reprendre contrôle du terrain. Ordonne à l’armée de prendre dépôt d’artillerie de la Garde à Belleville (227 canons, notamment à Montmartre). Alarme, fraternisation de l’armée avec Parisiens => évacuation de l’armée