Iphigénie

1667 à 1674, Racine donne, toujours avec succès, mais non sans luttes ni polémiques : Andromaque (1667), les Plaideurs (1668), Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674). En 1673, il était entré à l'Académie française. Trois années s'écoulent entre Iphigénie et Phèdre jouée au mois de janvier 1677; on sait qu’une violente cabale fut montée contre la Phèdre de Racine par la duchesse de Nevers et la princesse de Bouillon qui voulaient faire triompher la Phèdre

à la tragédie et donne successivement Britannicus (1669), Bérénice (1670), qui est l'occasion d'une joute théâtrale avec Corneille dont la pièce est Tite et Bérénice (c'est Racine qui l'emporte indéniablement), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) etPhèdre (1677 Racine renonce au théâtre malgré le succès populaire de son chef-d'œuvre Phèdre. Membre de l'Académie française depuis 1673, Racine reçoit en décembre 1690 une charge de « gentilhomme ordinaire de Sa Majesté »4 . Il est également

Peter Stein en 1980, on peut observer que sur la première image Cassandre est habillée d'une robe et d'un châle blanc symbolisant la pureté contrairement au chœur qui tend vers des couleurs sombres et des habits modernes tel un deuil porté envers Iphigénie ou les Atrides. Le fait qu'elle soit assise la main paume en avant peut signifier un signe de refus par rapport au chœur ou alors, le passage où elle décrit sa mésaventure avec Apollon. Dans le pack d'image complétant celle-ci, on voit Cassandre

naturel des choses, un autodafé avait été proclamé. Cette situation urgente est aussi présente dans la pièce de théâtre Iphigénie de Jean Racine en 1674, où la flotte grecque ne peut plus avancer à cause de l'inexistence des vents marins. Le prêtre réclame alors un sacrifice humain dans le but d'apaiser la colère divine : « Pour obtenir les vents que le Ciel vous dénie, Sacrifiez Iphigénie ». Ceci est en fait une stratégie politique, afin que la religion garde la main mise sur la « croisade » des grecs

A : Comment lire un texte ?: Q.I : Dans le premier extrait, la parole n’est pas répartie de la même manière. En début de scène, Iphigénie s’exprime longuement alors que son père va peu parler environ 3x moins que sa fille. Ce déséquilibre s’explique par le fait qu’Agamemnon doit annoncer une nouvelle terrible à sa fille mais qu’il n’ose pas… Au contraire, Iphigénie est à la fois heureuse de voir son père et s’inquiète de son attitude. Q.II : On retrouve des phrases exclamatives dans les interrogatives

IPHIGENIEL'offrira-t-on bientôt ?AGAMEMNON          Plus tôt que je ne veux.IPHIGENIEMe sera-t-il permis de me joindre à vos vœux ?Verra-t-on à l'autel votre heureuse famille ?AGAMEMNONHélas !IPHIGENIE          Vous vous taisez ?AGAMEMNON                    Vous y serez, ma fille.Adieu. Jean Racine, Iphigénie, acte II, scène 2,1664. Exemple de texte typique de la comédie : LA FLÈCHE: Vous avez de l'argent caché?HARPAGON: Non, coquin, je ne dis pas cela. (à part.) J'enrage. Je demande si malicieusement

chose peut la calmer : le roi doit lui sacrifier sa fille. Agamemnon s’y résout et fait venir Iphigénie sous le fallacieux prétexte de lui faire épouser Achille. Mais le moment venu, sur l’autel du sacrifice, Artémis substitue une biche à la jeune fille qu’elle transporte en Tauride et qui deviendra sa grande prêtresse – selon Euripide (Iphigénie en Tauride) ; selon d’autres auteurs (Eschyle), Iphigénie est sacrifiée. Et les vaisseaux achéens lèvent l’ancre. La colère d’Achille : au cœur de l'Iliade

temps, qu’il peut être également un moyen de détente et de plaisir. Tout comme Michel Azama, je pense que le théâtre est un excellent outil pour faire passer un message aux spectateurs. En effet, tel il le dit dans l’introduction de son ouvrage Iphigénie ou le Péché des Dieux (1991), le théâtre peut « interroger quelques consciences ». Ainsi, il serait un moyen de convaincre, c’est-à-dire par la raison, et de persuader par les sentiments cette fois ci les spectateurs. J’ajouterais que c’est avant

la malédiction des Atrides est elle la plus illustrée par les tragiques : les trois pièces constituant l'Orestie chez Eschyle, Électre chez Sophocle, et, chez Euripide, une Électre, un Oreste, mais aussi deux pièces consacrées à Iphigénie : Iphigénie en Tauride et Iphigénie à Aulis. Une telle coïncidence ne devait pas être rare : un discours de Dion Chrysostome porte ainsi sur trois pièces d'Eschyle, de Sophocle et d'Euripide, toutes trois consacrées à Philoctète[55]. Seul le Philoctète de Sophocle

interrompt ces horribles "traditions" en faisant juger Oreste, le matricide, sur la colline de l'Aéropage par le premier tribunal criminel d'Athènes. Les parents proches sont : Ménélas, Aéropé, Hélène, Hermione, Clytemnestre, Agamemnon, Electre, Iphigénie. 2Orestre d'Euripide. En 408 avant Jésus Christ, Euripide grand tragédien grecs écrit Oreste avec une technique s'appelant tragédie grecque, qui mélange texte et musique. L’œuvre d'Euripide raconte le parcours d'Oreste après le meurtre de sa mère