Ironie De Beaumarchais

classique et le théâtre contemporain ? On peut citer parmi les autres couples comiques du répertoire : dans le théâtre classique, Arlequin et Dorante dans Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, Figaro et le Comte dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais ; dans le théâtre contemporain, Vladimir et Estragon dans En attendant Godot de Beckett. Question 3. Molière s’attaque aux travers de son temps. De quelle façon parvient-il à ancrer ses comédies dans son époque tout en proposant un propos universel

François Villon, l'auteur de la Ballade des pendus, sa vie aventureuse en a fait un personnage mythique de poète-brigand. Détaché des valeurs courtoises, ce maître de la ballade utilise un style vivant, truculent, pour railler ses contemporains; cette ironie ne doit pourtant pas faire oublier qu'il compose des poèmes d'une tonalité lyrique touchante, dans lesquels il évoque l'amour et la hantise de la mort. Le XVe siècle voit encore l'apparition des Grands Rhétoriqueurs, tels Jean Marot ou Jean Molinet

François Villon, l'auteur de la Ballade des pendus, sa vie aventureuse en a fait un personnage mythique de poète-brigand. Détaché des valeurs courtoises, ce maître de la ballade utilise un style vivant, truculent, pour railler ses contemporains; cette ironie ne doit pourtant pas faire oublier qu'il compose des poèmes d'une tonalité lyrique touchante, dans lesquels il évoque l'amour et la hantise de la mort. Le XVe siècle voit encore l'apparition des Grands Rhétoriqueurs, tels Jean Marot ou Jean Molinet

poème. Aux aventures héroï-comiques de Jeanne, il en ajouta d'autres, aussi irrévérencieuses et libertines, cette satire ne respectant rien ni personne, aucun scrupule d'ordre moral ne troublant son inspiration allègre. Il laisse libre cours à son ironie dans ses incursions amusantes ou sarcastiques, voluptueuses ou licencieuses, et n'a de respect que pour les exigences de son art. C'est cette désinvolture étincelante, jointe à la vivacité de la satire, qui fait de “La Pucelle” un chef-d'œuvre. On

est-ce si sûr ?) et le parasite qui le flatte pour mieux l’exploiter ou le tromper. – Cléon, démagogue notoire de 424 av. J.-C., est dépeint sous les traits de l’esclave paphlagonien appelé : « fieffée canaille », « fieffé menteur ». · Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, ⁄‡‡8  p. ⁄‹‚-⁄‹⁄ Objectifs : – Analyser une scène de conflit : rythme, enchaînement des répliques, lutte de pouvoir. – Comprendre l’évolution du couple maître / valet au XVIIIe siècle et ses enjeux sociaux. –

a été placée à côté des sept rois légendaires de Rome. Au Sénat, on s’active. Le vieil ordre républicain ne peut pas disparaître sans résistance. Pendant les ides de mars, en pleine séance, un groupe de sénateurs se jette sur lui, l’épée en main. Ironie du destin, César va mourir dans la curie de Pompée, au pied de la statue de son ancien ennemi. Selon Suétone (toujours friand d’anecdotes), il lâche ces quelques mots après avoir reconnu Marcus Brutus parmi ses assaillants : « Toi aussi, mon fils

est-ce si sûr ?) et le parasite qui le flatte pour mieux l’exploiter ou le tromper. – Cléon, démagogue notoire de 424 av. J.-C., est dépeint sous les traits de l’esclave paphlagonien appelé : « fieffée canaille », « fieffé menteur ». · Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, ⁄‡‡8  p. ⁄‹‚-⁄‹⁄ Objectifs : – Analyser une scène de conflit : rythme, enchaînement des répliques, lutte de pouvoir. – Comprendre l’évolution du couple maître / valet au XVIIIe siècle et ses enjeux sociaux. –

« On dit souvent de l’amour qu’il est aveugle, il est visionnaire. Il voit ce que les autres ne voient pas. Il voit derrière les apparences. » Christiane Singer, Le sacré dans l’amour. 3) « En fait d’amour, vois-tu, trop n’est même pas assez. » Beaumarchais (1732-1799), Le Mariage de Figaro. 4) « L’amour est un châtiment. Nous sommes punis de n’avoir pas pu rester seuls. » Marguerite Yourcenar, Feux. Plon. 5) « En amour, la seule victoire, c’est la fuite. » Napoléon Bonaparte (1769-1821). 6) « On

relève de l’aparté et s’apparente au monologue ˆ rappel sur le vocabulaire du théâtre (cf. encadré complémentaire ci-dessous et corrigé) ; – deux invocations (même fonction du langage ˆ conative) à des dieux et qui se retournent contre les personnages (ironie tragique) ; – même objet : le personnage d’Hippolyte. 10 Classiques & Cie    Guide pédagogique  Quelques rappels • Le monologue : le personnage tient en scène un discours qui ne s’adresse à aucun autre personnage présent. Le procédé présente

convaincu que la parfaite horloge qu’est le monde ne peut avoir été conçue par un suprême horloger, récalcitrant au matérialisme de Diderot et à son esthétique. Mais il ne tarde pas à faire à ses dépens l’expérience de l’indifférence aveugle de la nature. Ironie du « hasard », c’est en effet par l’oeil, organe par lequel il a commis le « péché » d’inobservance, qu’il est puni : « J’en étais là (déclare Diderot), lorsqu’un vent d’ouest balayant la campagne nous enveloppa d’un épais tourbillon de poussière