Ironie De Beaumarchais

 Louis Lambert, Le Chef-d'œuvre inconnu…). La génération suivante amplifiera cette approche réaliste avec Gustave Flaubert (1821-1880) dont on doit mentionner au moins deux chefs-d’œuvre où apparaissent aussi son souci de la perfection du style et son ironie pessimiste : Madame Bovary (1857) et L’Éducation sentimentale (1869). Son « disciple », Guy de Maupassant(1850-1893), les observations psychologiques et sociologiques comme dans Pierre et Jean (1888), Une Vie (1883) et surtout Bel-Ami (1885). De

Marivaux et Beaumarchais. Chez Marivaux, les personnages ne sont plus des types comiques ou des héros tragiques, mais des individus aux prises avec un questionnement sur leur identité. Ainsi, dans plusieurs comédies (par exemple La Double inconstance), les personnages cachent leur identité à leur promis(e), en prenant le costume de son valet (ou de sa suivante). Chacun veut en effet connaître son promis de façon masquée, mais c’est aussi lui-même qu’il découvre dans ce jeu de masques. Beaumarchais, avec

l'éclaire sans cesse. Historien ou moraliste, Balzac justifie le comportement de ses personnages par les influences d'ordre général qui déterminent l’évolution de la société de son temps (pages 122, 124, 125, 126, 357, 382, 383-384, 418) ou encore son ironie laisse percer le jugement qu’il porte sur ses propres créatures (page 167 : la vanité française). Cette présence du romancier ne nuit pas à l'objectivité. Elle permet plutôt de hausser l'oeuvre du niveau de la réalité à celui d'une vérité qui traduit

petite torture » (l. 5-6) et raconte le soir à son épouse ses « expériences sur son prochain» (l. 9-10). L’atti- 257 2210441163_248-317_Ch4_LDP_Fr1.indd 257 08/07/11 11:31 Français 1re – Livre du professeur tude de sa femme dévoile dans une ironie cruelle combien on peut s’accommoder facilement de la violence au point d’en faire un sujet de badinage conjugal  : « Mon petit cœur […] la question à personne ? » (l. 13-14). Et de manière incidente, au sein de d’une proposition relative ou d’un

Jarry. pédagogique : Voltaire et Diderot soutiennent l’idée selon laquelle la représentation des vices et des vertus peut « éclairer » les hommes. Deux noms, en dehors des « philosophes », s’imposent dans ce xviiie e siècle : Marivaux et Beaumarchais. Chez Marivaux, les personnages ne sont plus des types comiques ou des héros tragiques, mais des individus aux prises avec un questionnement sur leur identité. Ainsi, dans plusieurs comédies (par exemple La Double inconstance), les personnages

Marivaux et Beaumarchais. Chez Marivaux, les personnages ne sont plus des types comiques ou des héros tragiques, mais des individus aux prises avec un questionnement sur leur identité. Ainsi, dans plusieurs comédies (par exemple La Double inconstance), les personnages cachent leur identité à leur promis(e), en prenant le costume de son valet (ou de sa suivante). Chacun veut en effet connaître son promis de façon masquée, mais c’est aussi lui-même qu’il découvre dans ce jeu de masques. Beaumarchais, avec

Jarry. pédagogique : Voltaire et Diderot soutiennent l’idée selon laquelle la représentation des vices et des vertus peut « éclairer » les hommes. Deux noms, en dehors des « philosophes », s’imposent dans ce xviiie e siècle : Marivaux et Beaumarchais. Chez Marivaux, les personnages ne sont plus des types comiques ou des héros tragiques, mais des individus aux prises avec un questionnement sur leur identité. Ainsi, dans plusieurs comédies (par exemple La Double inconstance), les personnages

l'éclaire sans cesse. Historien ou moraliste, Balzac justifie le comportement de ses personnages par les influences d'ordre général qui déterminent l’évolution de la société de son temps (pages 122, 124, 125, 126, 357, 382, 383-384, 418) ou encore son ironie laisse percer le jugement qu’il porte sur ses propres créatures (page 167 : la vanité française). Cette présence du romancier ne nuit pas à l'objectivité. Elle permet plutôt de hausser l'oeuvre du niveau de la réalité à celui d'une vérité qui traduit

l'éclaire sans cesse. Historien ou moraliste, Balzac justifie le comportement de ses personnages par les influences d'ordre général qui déterminent l’évolution de la société de son temps (pages 122, 124, 125, 126, 357, 382, 383-384, 418) ou encore son ironie laisse percer le jugement qu’il porte sur ses propres créatures (page 167 : la vanité française). Cette présence du romancier ne nuit pas à l'objectivité. Elle permet plutôt de hausser l'oeuvre du niveau de la réalité à celui d'une vérité qui traduit

intelligence. D’abord amusés, puis révoltés par tant de sottise, nous ne pourrons plus oublier les malheurs de Candide dans l’armée des Abares. Dans le chapitre 2 du roman éponyme, le héros fait connaissance avec l’absurdité de l’armée et de la guerre. Avec ironie, Voltaire dénonce les abus de la privation de liberté et la dépersonnalisation vécue dans le milieu militaire. Candide devient la marionnette des soldats et du pouvoir royal qui les entretient ; mais il est tout autant (par les invraisemblances et