J Ai Longtemps Pris Ma Plume Pour Une épée

citation sans mettre en cause sa validité (la consigne ressemble alors à ceci : « Vous expliquerez et commenterez cette définition/ce point de vue… »). Exemples : Sujet 1 : Dans son ouvrage Les Mots, Jean-Paul Sartre affirme : « Longtemps, j’ai pris ma plume pour une épée : à présent, je connais notre impuissance. N’importe : je fais, je ferai des livres ; il en faut ; cela sert tout de même. La culture ne sauve rien ni personne, elle ne justifie pas. Mais c’est un produit de l’homme : il s’y projette

6C Février 2013 Cours de Français de Mr Mahieu Depuis toujours, bon nombre d’écrivains font passer des idées ou dénoncent des injustices, de manière explicite ou implicite, dans leur œuvre. La phrase de Sartre : « Longtemps j'ai pris ma plume pour une épée », témoigne bien de l’engagement de certains auteurs au service de causes politiques, de problèmes de société ou de questions philosophiques. Avant toute chose, la « littérature qui défend des idées », que l’on pourrait définir :

poème fut rendu publique (et censuré par le gouvernement choqué par cet antimilitarisme), tandis que le poème de RONSARD n’avait pour destinataire que son amie, dans un cadre plus intime. Antithèse SARTRE a dit un jour : ‘‘Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée, à présent, je connais notre impuissance’’. Cette citation est très célèbre car elle illustre bien le paradoxe de l’écriture. Une majorité utilise la littérature comme arme, en vain. SARTRE exprime ici son impuissance à travers ses

Sujet en quoi la littérature peut elle être un facteur de changement dans le monde? Depuis longtemps, la littérature joue un rôle important dans la lutte pour défendre des idées. Beaucoup d'œuvres en sont l'exemple, crées dans le but de faire passer un message, souvent contre les inégalités politiques et sociales. A l'aide de la célèbre citation de Jean Paul Sartre, grand romancier, philosophe et proche des parties communistes nous allons voir les actions possibles de la littérature. En quoi la

son improbabilité, la rend peu crédible. Néanmoins, l’art et la littérature n’en restent pas moins des armes. Revenons sur la citation de Jean Paul Sartre utilisée dans l’énoncé du sujet : «  Longtemps, j’ai pris ma plume pour une épée ». Il est évident que l’auteur ne compte pas aller en guerre avec sa plume pour combattre, comme le voudrait le sens premier. Mais alors si elle ne cause pas de souffrances physiques, quels genres de souffrance peut elle causer ? Des mots peuvent être à l’origine de

sur la question juive » de Jean-Paul Sartre. Celui-ci dénonce le sort réservé aux juifs dans la société qu’il décrit. Illustrant la révolte voire le combat comme moteur de la littérature, il écrira plus tard dans les « Mots », « longtemps, j’ai pris ma plume pour une épée ».  La révolte s’exprime aussi contre les conventions d’écriture avec « Hernani », drame romantique de Victor Hugo se déclenche la bataille d’Hernani. Héritière d’une longue série de conflits autour de l’esthétique théâtrale,

thèse mais ne nous conduira pas à une solution irréfutable qui fera changer les choses, qui nous fera prendre des décisions. Jean Paul Sartre évoque cette faiblesse de la littérature argumentative dans Les Mots en écrivant : «  Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée : à présent je reconnais notre impuissance ». La littérature argumentative n’est pas accessible à tout le monde Les gens de par la difficulté, la complexité dont certaines œuvres sont construites vont avoir tendance à rejeter

cibles de Molière avec Orgon décidant du mariage de ses enfants et reniant son fils Damis. En effet l’époque de l’auteur, le père avait tout pouvoir sur sa famille. De plus, selon Voltaire, Candide est une arme de combat : « J’écris pour agir », « Ma plume est une arme ». Nous savons aujourd’hui que cette arme a été efficace car elle a aboutie à la Révolution Française en 1789. Ce conte philosophique porte la marque de tout ce que touche Voltaire, notamment sur la guerre de Sept ans et le désastre de

La littérature est utilisée par certains écrivains, de toutes époques confondues, comme un outil. Elle leur permet notamment de dénoncer des inégalités et de défendre des causes par le biais de l'argumentation. « Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée », écrit Jean-Paul Sartre, auteur du 20ème siècle appartenant au mouvement de l’existentialisme. Il met ainsi en évidence l’idée de combat qui se dégage de la littérature. On peut alors se demander si la littérature est nécessairement synonyme

sorcier.  La littérature est donc utilisée par certains écrivains, de toutes époques confondues, comme un outil. Elle leur permet par exemple de dénoncer des inégalités et de défendre des causes par le biais de l'argumentation. « Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée : à présent, je connais notre impuissance. N’importe : je fais, je ferais des livres ; il en faut cela sert tout de même », écrit Jean-Paul Sartre, auteur du 20ème siècle appartenant au mouvement de l’existentialisme. Il met ainsi