J Du Bellay Les Regrets 1558 Sonnet Xii

Du Bellay (1522-1560), sonnet XII, Les Regrets, 1558. B – A. de Musset (1810-1857), « Le mie prigioni », Poésies nouvelles, 1852. C – G. Apollinaire (1880-1918), « À la Santé », Alcools, 1913. D – A. Sarrazin (1937-1967), « Il y a des mois que j’écoute… », Poèmes, 1969. m Les textes du corpus ont de nombreux points communs. Vous en dégagerez quatre avec précision. Après avoir répondu à cette question, vous devrez traiter au choix un des trois sujets nos 6, 7 ou 8. Document A Sonnet XII

| | | |1501 : David, Michel Ange | |Louis XII (1498-1514) : continue les guerres d’Italie |1503 : La Joconde, Léonard de Vinci. | | |1506 : Naissance de l’archéologie

Joachim Du Bellay, Les Regrets (1558), sonnet XII Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front

Anthologie Poétique sur le regret Joachim du Bellay (1522-1560) Les Regrets (1558), sonnet XII Vu le soin1 ménager2 dont travaillé3 je suis, Vu l’importun souci qui sans fin me tourmente, Et vu tant de regrets desquels je me lamente,Tu t’ébahis souvent comment chanter je puis. Je ne chante, Magny, je pleure mes ennuisa,Ou, pour le dire mieux, en pleurant je les chanteb ;Si bien qu’en les chantant, souvent je les enchante : Voilà pourquoi, Magny, je chante jours et nuits. Ainsi chante l’ouvrier4

Sommaire : I- JOACHIM DU BELLAY A- Biographie et dates B- Œuvres C- Citations II- LOUISE LABE A- Biographie et dates B- Œuvres C- Citations III- FRANCOIS RABELAIS A- Biographie et dates B- Œuvres C- Citations IV- PIERRE DE RONSARD A- Biographie et dates B- Œuvres C- Citations I- JOACHIM DU BELLAY A- Biographie et dates Né à Liré (France) en 1522 ; Mort à Paris (France) le 01/01/1560 Joachim Du Bellay, poète français de la Renaissance, s'intéresse

deux groupes : celui du collège de Coqueret et celui du collège de Boncourt, dans ces deux établissements ces jeunes poètes apprennent le grec et suivent des théories humanistes. Le groupe Coqueret est rassemblé autour des poètes « Ronsard » et « Du Bellay », et se donne d’abord pour premier nom « La brigade », ensuite Ronsard changera le nom de ce mouvement en « Pléiade », ce mouvement est composé de plusieurs poètes, sept poètes plus exactement chacun possédant un genre poétique différent, néanmoins

l'âge de cinq à six ans ; poursuis le reste, et d'astronomie saches-en tous les canons ; laisse-moi l'astrologie[...] comme abus et vanité. Joachim du Bellay (1522-1560) Les Regrets (1558), sonnet XII Vu le soin1 ménager2 dont travaillé3 je suis, Vu l’importun souci qui sans fin me tourmente, Et vu tant de regrets desquels je me lamente, Tu t’ébahis souvent comment chanter je puis. Je ne chante, Magny, je pleure mes ennuisa, Ou, pour le dire mieux, en pleurant je les chanteb ;

Sommaire : I- JOACHIM DU BELLAY A- Biographie et dates B- Œuvres C- Citations II- LOUISE LABE A- Biographie et dates B- Œuvres C- Citations III- FRANCOIS RABELAIS A- Biographie et dates B- Œuvres C- Citations IV- PIERRE DE RONSARD A- Biographie et dates B- Œuvres C- Citations I- JOACHIM DU BELLAY A- Biographie et dates Né à Liré (France) en 1522 ; Mort à Paris (France) le 01/01/1560 Joachim Du Bellay, poète français de la Renaissance, s'intéresse

5 Texte A – Joachim Du Bellay (1522-1560) – Les Regrets (1558) – Sonnet XII, [En 1553, Joachim Du Bellay accompagne à Rome son cousin, le cardinal Jean Du Bellay, parti négocier avec le pape Jules III au nom du roi de France Henri II.] Vu le soin ménager dont travaillé je suis, Vu l'importun souci qui sans fin me tourmente, Et vu tant de regrets desquels je me lamente, Tu t'ébahis souvent comment chanter je puis. Je ne chante, Magny(1), je pleure mes ennuis, Ou, pour le dire mieux, en pleurant

Au XIVe siècle, Une nouvelle forme de poème a fait son apparition... Le Sonnet, Un grand voyage À travers le temps! I - « Les inventeurs» de la forme Le Chansonnier (traduit par Monneret), Pétrarque, XIVe siècle Nulle paix je ne trouve, et je n'ai pas de guerre à faire :Je crains et j'espère ; je brûle et je suis de glace.Et je vole au plus haut des cieux, et je gis à terre ;Et je n'étreins nulle chose, et j'embrasse le monde entier. Qui me garde en prison la porte ne m'ouvre ni