Jacques Cartier

L'artiste: Henri Cartier- Bresson Henri Cartier-Bresson est né le 22 août 1908 à Chanteloup-en-brie et est décédé le 3 août 2004 à l'âge de 96 ans à Montjustin. Après des études de peinture, Cartier Bresson opte pour la photographie. En 1932, il décide d'en faire son métier, en utilisant le célèbre appareil photo Léika,commercialisé dès 1925. En 1947, il fonde l'agence "Magnum", avec Robert Capa, entre autres. Il est l'inventeur du concept de "l'instant décisif", formule choisie pour le titre

indépendant. Il se consacre en particulier au reportage dans un contexte marqué par la montée du Front populaire.  Il partage alors les mêmes idéaux que d'autres photographes comme Robert Capa et David Seymour (Chim) et fait la connaissance de Henri Cartier-Bresson et Kertész. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il entre à l'agence Rapho et collabore aux magazines Regards, Time ou Life. Dans les années 1950, il participe au groupe des XV aux côtés de Robert doisneau et Pierre Jahan pour

sur le vif). - L’effet de perfection formelle (un ordre visuel rigoureux contrastant avec le désordre ambiant). {text:list-item} Cette photographie (Image B) appartient, parmi une dizaine d’autres, à un reportage réalisé par Henri Cartier-Bresson, commandé et publié en novembre 1933 par l’hebdomadaire d’actualité Vu. Cette activité était alors pour le jeune photographe très occasionnelle, sa carrière de photoreporter ayant débuté plus tardivement. L’image A figure également dans

Etudiant en 1933 à Berlin il fuit le nazisme et s’installe à Paris. Reporter free-lance il collabore avec de nombreux magasines internationaux comme reporter de Guerre, il couvre la guerre d’Espagne. Il fondera l’agence Magnum avec notamment Henri Cartier-Bresson, une agence de photographes nouvelle dans son éthique : les photographes sont propriétaires de leurs négatifs et décident eux même des reportages qu’ils veulent réaliser. Robert Capa mourra victime de l’explosion d’une mine, lors d’un reportage

Mais la différence est grande entre une bande de jeunes fortunés partant en villégiature en voiture décapotable et posant pour Robert Doisneau, et deux couples d'ouvriers qui pique-niquent au bord de l'eau pris sur le vif par le photoreporter Henri Cartier-Bresson.

avions lancent des feux de marquage rouge pour délimiter la cible : il faut fuir la pagode. Les avions larguent leurs bombes.   Contexte artistique : Le concept de photojournalisme s'est développé dans les années 60 avec des pionniers tels que Henri Cartier-Bresson , Robert Capa ou encore Usher Fellig connu sous le nom de Weegee . En 1972 ,c’est l’apogée des reporters-photographes de guerre. La photographie rejette la peinture dans une autre dimension : elle lui enlève une part de l’expression du réalisme

des artistes qui forcent mon admiration comme Yann Arthus-Bertrand, militant écologiste engagé qui triomphe actuellement avec ses reportages de la Terre vue du ciel, hommage à la beauté de notre planète digne des meilleurs films de cinéma. Henri Cartier-Bresson, surnommé « L‘œil du siècle », qui a notamment marqué son temps par ses reportages couvrant les grands évènements du siècle dernier, comme la libération du camp de concentration Dachau, Gandhi juste avant son assassinat, la libération de Paris

Un homme est assis à même le sol dans une ruelle sombre, seul face à un chat. Henri Cartier-Bresson a intitulé cette photographie « Downtown New York » (centre de New York). Il aurait pu la titrer « une ruelle sombre de New York » ou « une âme perdue dans New-York ». Or, il a choisi une autre légende qui nous oblige à voir dans cette scène une évocation de la ville et un symbole. Et c’est ainsi qu’il faut lire ce portrait. Le photographe propose ici sa vision de New York et, de la sorte, délivre

modèle de toutes les guerres » Pourquoi cette photographie est-elle considérée comme un modèle de la photographie de guerre ? Cette photographie est considérée comme un modèle car nous voyons l'« instant décisif », le concept inventé par Henri Cartier Bresson pour parler de la force instantanée des photographies par rapport aux images produites de main d'homme (peintures, gravures, dessins...). A cet instant précis nous voyons la guerre et la violence frapper ce milicien républicain. Nous assistons

seule diffusion de photographies - encore gravées dans nos mémoires - dont la force et la perfection résultaient de la mise en œuvre de deux règles quasi scientifiques définissant un idéal spatio-temporel : l’« instant décisif », théorisé par Henri Cartier-Bresson, et l’adage de Robert Capa suivant lequel « si votre photo n’est pas bonne, c’est que vous n’étiez pas assez près" (1). […] Le combattant du Front national de libération (FNL) exécuté d’une balle dans la tempe par le chef de la police de