Jacques Duvall

l’éveille à la poésie de la mer et de l’exotisme. A son retour en 1942, il mène une vie de dandy, oisive et luxueuse, grâce à l’héritage paternel qu’il dilapide rapidement et écrit ses premiers textes. C’est alors qu’il rencontre l’actrice Jeanne Duval, qui restera sa compagne jusqu'à sa mort. Peu intéressé par le politique, il devint critique d’art et littéraire en 1844 car sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Il traduit l’écrivain américain Edgar Allan Poe, dont il salue le génie, et rencontre

Afrique et en Orient ( ce qui était très rare car très coûteux ). Il séjourne ainsi a l'île Bourbon ( en Réunion ). En 1842, il rentre à Paris et écrit sur les voyages qu'il vient de réaliser. Il s'orientera vers Romantisme. Il rencontre Jeanne Duval qui ne va pas le laisser indifférent. En 1844, indignant sa famille par son mode de vie, il deviendra journaliste et critique d'art et de littérature. En 1850, la maladie qu'il va contracter lui fera subir de violents maux de tête. En 1857, il

n'est pas le type de poète discret dont personne ne parle. Il fait, au contraire, scandale. Il a vécu en dandy en abusant de l'alcool, des drogues et des plaisirs de la vie. Il accumulait les dettes, et entretenait une célèbre liaison avec Jeanne Duval qui était métisse, ce qui est choquant pour l'époque. Il lui dédie d'ailleurs de nombreux poèmes dans Les Fleurs du Mal. Son beau père, lui reprochant sa vie trop scandaleuse a même décidé de lui ôter sa majorité aux yeux de la loi en le plaçant sous

tutelle, qui le prive de la jouissance de ses biens. En 1845 il tenta de se suicider, il attrape la syphilis et devient critique d’art pour survivre. Amours :Les amours de Baudelaire : Sarah, La mendiante rousse, La Vénus Noire, Le cycle de Jeanne Duval, Berthe, Marguerite ect… Drogue : Baudelaire est dépendant aux drogues, notamment à l’opium et à l’alcool. Homme heureux Non il n’eut pas une vie heureuse : Ses caractéristiques excentriques et tristes, comme les pensées de suicide, l’incapacité

féminines, notamment Jeanne Duval, une jeune métisse qu’il surnomme sa Vénus noire. Le Serpent qui danse évoque l’amour charnel et passionnel entre Jeanne et le poète. C’est un poème hétérométrique composé de 9 quatrains dont le lyrisme est teinté d’un certain érotisme. I) Eloge d’une femme aimée qui invite à la rêverie : A) Une déclaration d’amour : 1) L’énonciation : Dans le poème, le « je » s’adresse à un « tu ». Le « je » est le poète et le « tu » est Jeanne Duval, Charles Beaudelaire

il s’inspirera plus tard pour parler du thème de l’évasion. De retour à Paris il dispose enfin de l’héritage paternel, et son train de vie devient coûteux et raffiné. Ce sont ses années de « dandysme ». Durant ces années, il découvre Jeanne Duval qui sera sa maitresse durant 23 ans. M et Mme Aupick parviennent à le faire reconnaître juridiquement irresponsable et Baudelaire sera obliger de travailler, c’est-à-dire à réaliser des innombrables projets littéraires. Il considère sa

rencontre Jeanne Duval (prostituée métisse). En 1844, Baudelaire vit une humiliation : on lui impose un conseil judiciaire (personne gérant sa fortune) = il vit dans une misère car cette personne ne lui donne qu’un peu d’argent par mois. Il se met donc à écrire pour avoir de l’argent. Il devient ensuite un critique d’art. Puis il rencontre Edgar Poe. Ce dernier à écrit « Nouvelles extraordinaires ». Baudelaire les traduit. En 1852, il rencontre Mme Sabatier (personnage différent de Duval) : Adoration

A une Dame Créole Au pays parfumé que le soleil caresse, J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés Et de palmiers d'où pleut sur les yeux la paresse, Une dame créole aux charmes ignorés. Son teint est pâle et chaud ; la brune enchanteresse A dans le cou des airs noblement maniérés ; Grande et svelte en marchant comme une chasseresse, Son sourire est tranquille et ses yeux assurés. Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire, Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire

rythmés. Analyse générale Le poème est composé de 9 strophe (le chiffre 9 représente le purgatoire, les enfers dans la Bible). Les rimes d’octosyllabes sont féminines et celles de pentasyllabes sont masculines. Ce poème est certainement dédié à Jeanne Duval qui représente le côté charnel de l’amour. Strophe 1 Vers 1 : Le « Que » appuie une forte exclamation et intensifie la phrase. « Aimer » amène l’idée de désir et « voire » montre que c’est au sens de la vue que l’auteur fait référence. « Indolente

commencer par Jeanne Duval ont eu au moins épisodiquement, des « amitiés » féminines. « L’imagination est la reine des facultés » Les femmes réelles La partie des Fleurs du Mal que Baudelaire consacre aux femmes est située dans la section Spleen et Idéal et est habituellement décomposée en plusieurs cycles, bien qu’on trouve des poèmes sur les femmes depuis Tableaux Parisiens jusqu’à la Mort. -Les poèmes XXII (parfum exotique) à XXXIX constituent le cycle de Jeanne Duval, même si deux de ces