Jacques Roubaud Sonnet

Rhétoriqueurs Poésie lyrique (poètes de la Pléiade) • • • • • • • C. Marot. Œuvres poétiques (1538) M. de Sève. Délie, objet de la plus haute vertu (1544) L. Labé. Élégies et Sonnets (1555) P. de Ronsard. Amours (1552) ; Hymnes (1556) J. du Bellay. L’Olive (1549) ; Les Regrets (1558) É. Jodelle. Amours (1565-1570) J. de Sponde. Sonnets sur la mort (1597) Fr. Rabelais. Pantagruel (1532) ; Gargantua (1535) ; etc. M. de Montaigne. Essais (1580) Satire : Rabelais Essais : Montaigne e • • 14.2 LE

Raymond Queneau et François le Lionnais (mathématicien). Le Collège de Pataphysique. - Définitions de l’OuLiPo par ses membres. La littérature sous contraintes. - Quelques oulipiens célèbres : Raymond Queneau, Georges Perec, Italo Calvino, Jacques Roubaud, Marcel Duchamp, Ross Chambers. - Oeuvres connues et contraintes mises à profit dans celles-ci : La Vie mode d’emploi, La Disparition, Zazie dans le métro, Exercices de style, Cent mille milliards de poèmes. Retour sur les lectures que les étudiants

c'est qu'elle s'applique à des réalités littéraires très différentes, dont nous sentons qu'elles ne sont pas de même échelle. Ainsi, on peut dire qu'un sonnet, qu'un roman d'apprentissage, ou que la poésie lyrique sont des genres. Mais évidemment on fait allusion dans ces différents cas à des propriétés textuelles très différentes. Le sonnet est une forme fixe dont les caractéristiques métriques sont strictement codifiées. En revanche son contenu est assez indifférent à son genre. C'est exactement

Chanson du mal-aimé »), la ville après Baudelaire deviendra un territoire poétique à part entière, au point que les poètes ne se contentèrent pas de la décrire, mais proposèrent, de Baudelaire aux surréalistes, et au-delà chez Queneau, Jacques Réda ou Jacques Roubaud, une pratique de l’errance et de la déambulation comme expérience poétique dans tous les sens du terme. Des passages haussmanniens à l’art de se faire passant, l’errance ouvre à toutes les possibilités de tirer profit de la multitude et

Chanson du mal-aimé »), la ville après Baudelaire deviendra un territoire poétique à part entière, au point que les poètes ne se contentèrent pas de la décrire, mais proposèrent, de Baudelaire aux surréalistes, et au-delà chez Queneau, Jacques Réda ou Jacques Roubaud, une pratique de l’errance et de la déambulation comme expérience poétique dans tous les sens du terme. Des passages haussmanniens à l’art de se faire passant, l’errance ouvre à toutes les possibilités de tirer profit de la multitude et

contraintes : des contraintes graphiques, des contraintes portant sur la lettre (comme le lipogramme), des contraintes syntaxiques, sémantiques, phonétiques, etc. Bref, il y a des milliers de procédés, d'exercices de style, de constructions préétablies (le sonnet, la terrible règle des 3 unités dans la tragédie…), qui sont repris ou détournés, ou (ré)inventés, notamment par l'Oulipo. Une contrainte est une règle d'écriture qui entraîne une règle de lecture. Quand les poètes se soumettaient aux règles

l'album le 26 juillet 2010. cette chanson évoque les différentes étapes de la vie et présente le temps comme un être cruel. Le refrain ainsi que les nombreuses répétitions peuvent représenter le mouvement circulaire d'une horloge Les Regrets, sonnets 53 et 54 Joachim du Bellay LIII Vivons, Gordes, vivons, vivons, et pour le bruit Des vieillards ne laissons à faire bonne chère: Vivons, puisque la vie est si courte et si chère, Et que même les rois n’en ont que l’usufruit. Le jour s’éteint au

la poésie, et plus particulièrement du sonnet, tout simplement car c’est un sujet qui m’intéresse. De plus, tout le monde connaît cette forme poétique à travers le recueil de Shakespeare mais bien peu de personnes savent comment le sonnet, poème d’origine italienne, est arrivé en Angleterre ou encore, de quelle façon il est passé de la forme de Pétrarque à celle utilisée par l’auteur des Sonnets. De même, la plupart des gens ignorent la manière dont le sonnet a évolué par la suite. Dans le

autonome. André Guyaux pense que « l’absence de nécessité de longueur » est plus déterminante que la brièveté, puisque « beaucoup de genres conventionnels, la maxime, la fable, la nouvelle, l’épigramme, la plupart des poèmes à forme fixe tels que le sonnet, sont courts » (Poétique du fragment. Essai sur les « Illuminations » de Rimbaud, 1985, p. 192). yves vadé, Le poème en prose, op. cit., p. 179. Le verset : entre le vers et le paragraphe d’Ildikó szilagyi • 95 versets12 et de vers libres, mais

milliards de poèmes (1961), Raymond Queneau réussit un exploit tant littéraire qu’éditorial. C’est un « livre-objet » qui offre au lecteur la possibilité de combiner lui-même des vers de façon à composer des poèmes répondant à la forme classique du sonnet régulier : deux quatrains suivis de deux tercets, soit quatorze vers. « Cent mille milliards » est le nombre de combinaisons possibles calculé par Queneau : « C’est somme toute une sorte de machine à fabriquer des poèmes, mais en nombre limité ; il