Jalousie Monologue Antigone

généreux et clairvoyant, il sait s’adapter aux situations. Combatif et ambitieux, il fréquente, par son métier, la haute société et se montre fin politique. Il sait lire au fond des âmes. Double du romancier, il exprime ses analyses dans de longs monologues intérieurs. Parfois même, il devient porte-parole de l’écrivain et plaide pour la vraisemblance romanesque. Son objectif est de faire régner la justice, de protéger les faibles et les bons. Mais, lucide, il sait que la justice ne permet à personne

requis d'être "généreux" et "magnanamous", pour exécuter de grands contrats désintéressément (i.e. parce que leur statut l'a exigé, et sans s'attendre au gain financier ou politique), et pour maîtriser leurs propres émotions (particulièrement crainte, jalousie et le désir pour le vengence). Son statut dans le monde a exigé l'externalisation approprié (ou "consommation remarquable"). Nobles endettés eux-mêmes pour construire les manoirs urbains prestigieux ("particuliers de hôtels") et pour acheter des

droite malgré la menace du corps de l’homme, regard ferme qui soutient celui de son partenaire, main presque prête à s’élever contre lui. Prolongement : effectuer une recherche approfondie sur les femmes rebelles de l’Antiquité (Sapho, Médée, Électre, Antigone, etc.) et sur l’objet, la forme et le but de leur rébellion. Étude d’œuvre intÉgrale Molière, L’École des femmes ➜  p. 37 Objectif : Comprendre les principes de la comédie classique en analysant la façon dont Molière utilise le type comique

occidentaux, en les modernisant complètement. Théâtre très littéraire et souvent philosophique. Amphitryon 38 (1929), Intermezzo (1933), La Guerre de Troie n'aura pas lieu (1935). Anouilh : Théâtre grinçant et parfois absurde, au sujet du bien et du mal. Antigone (1944). Artaud : (1938) préconise un théâtre cruel et brutal. André GIDE (1869-1951) Notice biographique Né à Paris en 1869 dans une famille mi protestante, mi catholique. Il éprouve très tôt l’angoisse de ne pas être comme les autres.

douleur et d’émotion de voir cette jeune femme mourir prématurément sous les yeux de sa sœur, qui l’a suivi dans sa migration. Tout passe par les sentiments de sa sœur qui pleur la mort de Didon. Didon se sent aussi trahie, elle est habitée par la jalousie, celui qu’elle aime l’a quitté. Le suicide par amour est quelque chose de répandu dans le monde. La trame du texte et quelque chose de par delà, est quelque chose de profondément humain, qui est habité par le destin. Didon a un destin défavorable

romanesques : écriture et jeu Enfin, certains romans s’écartent délibérément de tout ancrage social ou historique, voire de toute vérité historique. Exemple : Le Nouveau roman préfère « l’aventure de l’écriture » à « l’écriture d’une aventure. » La Jalousie, Les Gommes d’Alain Robbe-Grillet – La Modification de Michel Butor. Jeu des contraintes formelles de l’Oulipo : La Disparition de Georges Pérec, sur le principe du lipogramme, en faisant disparaître la lettre e. Conclusion Il faut récapituler les

caractérise par la succession de différents scripteurs (et non pas uniquement des locuteurs). Il met en scène un je omniprésent mais éclaté permettant une variation de focalisations internes telle que la définit Genette. Mais ce ne sont pas des monologues puisque le discours, qui est souvent mêlé à du récit (voir Benveniste) est toujours adressé à un tu. Les situations énonciatives sont donc toujours variables, et souvent réversibles, le je et le tu échangeant leur position respective. Jean Rousset

l’amertume ? N’est-il pas juste qu’un libéral seigneur partage un peu la joie qu’il procure à ses gens ? Suzanne . Qu’il procure ? Marceline . Oui, madame. Suzanne . Heureusement, la jalousie de madame est aussi connue que ses droits sur Figaro sont légers. Marceline . On eût pu les rendre plus forts en les cimentant à la façon de madame. Suzanne . Oh, cette façon, madame, est celle des dames

personnage principal au premier plan, intrigue et descriptions des lieux généralement au second plan • thèmes récurrents : obsession, amour, amitié, jalousie, abandon, fuite, mémoire affective, etc. • • • • • structure du récit : schéma narratif peu conventionnel (monologue intérieur marqué par les répétitions) • narrateur : présent • monologue intérieur comme procédé narratif : le lecteur suit les pensées « spontanées » d’un personnage • figures (de style) : répétition, analogie, anacoluthe

Cette intrusion, qui est une adresse directe aux « destinataires » (« savés »), permet de maintenir le lien de communication, lequel risque de s’interrompre dans le cours d’un trop long récit et de transformer de ce fait le « message » en un « monologue » sans véritable récepteur. Ces vers mettent donc en œuvre ce que Jakobson appelle la « fonction phatique » du langage. Il s’agit aussi, à l’intérieur du récit, d’un discours généralisant qui prend la forme d’une sentence : « Bien savés tuit certeinement