Janissaire

Sultan) et les autres soldats (les fameux janissaires). Le kul est un "serviteur de la maison d'Osman", littéralement un ottoman. L'ottomanisme ne renvoie donc pas à une notion ethnique (qui apparaîtra avec les Jeunes Turcs, fin XIXème) mais à l'adhésion à un système dont la Porte (le pouvoir du Sultan) est le garant. Le statut de kul est non héréditaire : ainsi le sultan évite la formation d'une caste de type nobiliaire comme en Occident. Kul et janissaires sont presque toujours recrutés chez de jeunes

qu’il leur fut possible de le faire, ces hommes simples réglèrent leur gouvernement sur l’unique modèle qui leur fût connu, celui de l’empire ottoman. Prenant le droit de conquête pour principe de leurs institutions, ils mirent à la disposition des janissaires toutes les places auxquelles étaient attachés la considération, la confiance et l’argent. C’était par le fait une république militaire, gouvernée par un chef électif nommé à vie, et ressemblant assez, sur une petite échelle, à l’empire romain après

richesses
des
territoires
conquis
dont
il
prélevait
le
cinquième.
Son
armée
était
 constituée
de
mercenaires
musulmans
et
chrétiens,
surtout
Valaques,
qui
ne
combattait
 qu’à
cheval
avec
arcs
et
flèches.
Il
fit
constituer
ensuite
un
corps
de
Janissaires
à
partir
 d’esclaves
chrétiens
faits
prisonniers,
à
qui
il
fait
enseigner
le
turc
et
impose
une
 conversion
à
l’Islam,
choisissant
les
plus
jeunes
et
forts
qui
vont
une
troupes
de
fidèles
 soldats
professionnels.

























































(avant 1830). L’Algérie est une Régence, une province de l’Empire Ottoman, qui dispose d’une assez large autonomie. Les Turcs y sont présents, par un gouverneur Pacha, le Dey, d’origine turque, qui s’appuie sur une petite armée de Turcs, les Janissaires. Mais le pays dispose d’une autonomie : les autorités d’Alger peuvent signer des traités économiques, voire militaires avec les puissances voisines de la Méditerranée, en particulier des traités permettant à l’Algérie d’obtenir des contributions

fut assiégé par les Russes. Ses maîtres ne voulurent pas abdiquer et leurs attaquants les privèrent de nourriture. Ils se mirent à manger une partie des femmes : une de leurs fesses. Mais les Russes réussirent à entrer et tuèrent les maîtres (les janissaires). Soignées par un docteur français, les femmes furent envoyées à Moscou. Puis de villes en villes, de services en services, la vieille dame rejoignit le service de don Issachar où elle rencontra Cunégonde. Elle précisa à la fin de son histoire qu'elle

musulmans, et fidèle à la tradition islamique, l’Empire accorde aux juifs et aux chrétiens le statut de dhimmi : protégés par le sultan, ils restent cependant des sujets de second rang. Quant aux cadres de l’armée et de l’administration, comme les janissaires ou les grands vizirs, souvent originaires des Balkans, ils sont « ramassés » dans le cadre du devchirmé. © Nathan 2019. Histoire Géographie Géopolitique Sciences politiques enseignement de spécialité 1re collection E. Janin  III L’inéluctable

du dey. Un marchand m'acheta, et me mena à Tunis; il me vendit à un autre marchand, qui me revendit à Tripoli; de Tripoli je fus revendue à Alexandrie, d'Alexandrie revendue à Smyrne, de Smyrne à Constantinople. J'appartins enfin à un aga des janissaires, qui fut bientôt commandé pour aller défendre Azof contre les Russes, qui l'assiégeaient. "L'aga, qui était un très galant homme, mena avec lui tout son sérail, et nous logea dans un petit fort sur les Palus-Méotides, gardé par deux eunuques

fut assiégé par les Russes. Ses maîtres ne voulurent pas abdiquer et leurs attaquants les privèrent de nourriture. Ils se mirent à manger une partie des femmes : une de leurs fesses. Mais les Russes réussirent à entrer et tuèrent les maîtres (les janissaires). Soignées par un docteur français, les femmes furent envoyées à Moscou. Puis de ville en ville, de service en service, la vieille dame rejoignit le service de Don Issachar où elle rencontra Cunégonde. Elle précisa à la fin de son histoire qu'elle

organisent leur makhzen et leur armée sur le modèle ottoman. L’administration adopte les titres de pachas et de beys, et les sultans se dotent d’une garde d’élite composée de peiks et de solaks, reprenant la discipline et le costume caractéristique des janissaires turcs. Un représentant du sultan doté du titre de "khalifa"48exerce le pouvoir de vice-roi depuis Fès sur les provinces du nord et de l’est. Beaucoup de pachas et de caïds sont des renégats et des Andalous chargés de prélever les impôts, de lever

esclaves du dey. Un marchand m'acheta et me mena à Tunis, il me vendit à un autre marchand, qui me revendit à Tripoli ; de Tripoli je fus revendue à Alexandrie, d'Alexandrie revendue à Smyrne, de Smyrne à Constantinople. J'appartins enfin à un aga des janissaires, qui fut bientôt commandé pour aller défendre Azof contre les Russes qui l'assiégeaient. « L'aga, qui était un très galant homme, mena avec lui tout son sérail, et nous logea dans un petit fort sur les Palus-Méotides, gardé par deux eunuques