Janjawid

Small Arms Survey Document de travail sur le Soudan 12 Tubiana La guerre par procuration entre le Tchad et le Soudan 9 Résumé L’affirmation selon laquelle le conflit du Darfour s’« exporte » à l’est du Tchad par l’entremise des milices Janjawids est largement répandue. Il s’agit pourtant là d’une simplification de la dynamique ethnique et politique de la région d’autant plus dangereuse qu’elle néglige l’importance de la crise politique qui sévit au Tchad. Khartoum et N’Djamena se livrent

Seigneurs d'Ouganda dans le Sud du Soudan, une crise dans la province du Darfour. En 2003/2004 , la milice arabe Janjawid soutenue par le gouvernement lance une politique de purification ethnique vers la population noire locale=> la lutte pour le pouvoir et pour les terres du Darfour s'accentue. Les Arabes sont minoritaires au Soudan. La population civile est attaquée par les Janjawids. La Chine, premier acheteur de pétrole du Soudan, ainsi que fournisseur d'armes s'y oppose. Une proposition du

réfugiés du Darfour. En 2003, les ethnies du Darfour (Four, Masalite et Zaghawa) entrent en rébellion contre le gouvernement fédéral soudanais. Après les premiers succès de la rébellion, le président soudanais Omar el-Béchir lui oppose les milices Janjawid[7]. Ces milices pratiquent la destruction systématique des villages : ils attaquent de nuit, mettent le feu aux cases, les habitants sont tués, violés, kidnappés[8]. Ces violences provoquent le déplacement de 3 millions de Darfouri à partir 2004

pétrolières qui attirent la convoitise des grandes puissances et surtout de la Chine. _ Enfin un gouvernement médiocre qui n’intervient guère si ce n’est pour servir ses propres intérêts. Les conflits sont centrés nettement sur les affrontements janjawids (tribus arabes) et les Fours, Masalits et Zaghawas (des tribus noires-africaines non-arabophones). _Le premier conflit eut lieu en 1987 et durera jusqu’en 1989. Il opposa les fours contre les Arabes. _De 1996 à 1998, ce sont les masalits qui

Literalement «Diables à chaval» les janjawids sont une « cavalerie tribale arabe montant des chevaux et des chameaux et portant des fusils » payée sous forme de butins ; ils représentent donc l’option bon marché pour la contre-insurrection.36 Le faible coût des janjawids signifie qu’ils constituent des unités de piètre qualité similaires au Front Révolutionnaire Uni ou à l’UNITA. Brian Steidle a affirmé que les forces soudanaises au Darfour et les janjawids « ne représentaient pas une entité bien

plus de 20 ans, les Sudistes obtenaient des avantages considérables et que seul le langage des armes était entendu par Khartoum. Ils se rebellèrent. Des observateurs humanitaires et diplomatiques accusent le gouvernement d'avoir armé et payé les Janjawids. Le conflit dans le Darfour n’est pas un conflit racial entre milices « arabes » et tribus « africaines ». Mais un conflit entre des tribus arabisées. Au début du conflit, il y a la présence de combats opposant les rebelles du MJE à l’armée régulière

acteurs. * Les acteurs de ce conflit sont : Les Janjawid, des milices désignées comme arabe. Le gouvernement soudanais nie leur fournir de l’équipement même si dans certain rapport c’est totalement l’inverse, le régime leur promet un butin de guerre substantiel : tout ce qu’elles trouveront dans les villages attaqués deviendra leur propriété, y compris la terre, les pâturages. Néanmoins, Moussa Hilal, l'un des chefs des miliciens Janjawids a été nommé en janvier 2008 conseillé du ministère des

Etude de cas), accusant l’Etat fédéral de s’approprier les gisements d’hydrocarbures de la région. Contre ces dissidents, Khartoum a armé les Janjawids[17] qui pratiquent la destruction systématique des villages. Le Tchad accueille aujourd’hui 230 000 réfugiés du Darfour. Depuis octobre 2006, les camps de ces réfugiés sont victimes de raids des Janjawids. Au Tchad, en mars 2006 puis en février 2008, le dispositif français Epervier a apporté un appui à l’armée nationale tchadienne pour repousser

vaste et mal unifié, le Soudan. Le pouvoir central néglige les peuples de la périphérie qui se révoltent. Il contrôle les conflits locaux afin de satisfaire certains de leurs intérêts[. » | Causes externes« Les États-Unis qualifient l'action des Janjawids de génocide[] et exigent des sanctions commerciales internationales contre le Soudan et parlent même d’une intervention militaire alors que l'Europe cherche une solution diplomatique. La France juge très préoccupante l’extension du conflit soudanais

Omar el-Béchir, et le président libyen Mouammar Kadhafi | | |-Mouamar Khadafi | | |6 Mars 2006 |-Janjawid |Les milices Janjawid franchirent la frontière soudanaise pour attaquer la | | |-Tripoli |ville tchadienne d'Amdjereme, en violation des accords de Tripoli. Les | |