Janjawid

Omar el-Béchir utilise les milices Janjawids dont les violences provoquent le déplacement de 3 millions de Darfouri à partir de 2004. Les dix camps de déplacés du Darfour sont sécurisés par la Mission de l’Union Africaine au Soudan (MUAS) puis par la Mission des Nations Unies et de l’Union Africaine au Darfour (MINUAD). Le Tchad, accueille 255 000 réfugiés du Darfour dans douze camps. Depuis 2006, les camps de réfugiés du Tchad font l’objet d’attaques des Janjawids. En réponse à ces raids, I. Déby

/ 2004 106 Fiche 21 Domaine Nom + Sigle Terme Définition Actualités militaires/ Soudan Maya MADY [MBM] Janjawids /Milices janjawids/ Janjaouites Nom donné par la presse aux milices tribales arabes nées au Soudan vers la fin des années 80 et chargées par le gouvernement Soudanais depuis février 2003 d’étouffer les mouvements rebelles dans l’ouest du Soudan. [MBM] Janjawids renvoie aux chevaliers armés (« jan » évoque la force et « jawid » le cheval). [ESPA] Notes (linguistiques et/ou

1986-87, d’armer des milices tribales, les janjawids (« diables à cheval »), recrutées dans les rangs des tribus nomades arabisées et Page 16 Philippe Reymond, Jonas Margot & Antoine Margot - SIE Les limites de l’aide humanitaire III. Présentation des cas d’étude islamisées de l’Ouest, coûtant moins chères qu’une armée et fournissant un complément de ressources à des tribus déshéritées du fait des sécheresses et des famines ; les janjawids sont lâchés contre les populations du sud

réfugiés. Conflit s'est déplacé vers le Sud ouest : superficie de la France, 6M habitants, 200 – 300 000 morts depuis 2003, crime de l'humanité selon ONU, quasi génocide. Oppose les forces du gouvernement à la population du Darfour et aux milices : Janjawid, cavaliers armés de kalachnikovs, qui attaquent et pillent la région. Essentiellement des morts civils. Ce conflit fait tache d'huile : de nombreux réfugiés passent frontière (Tchad, République Centrafricaine) et les rebelles sont transfrontaliers

gouvernement central de Khartoum une répartition équitable du pouvoir et des richesses, en particulier pétrolières. Les rebelles accusent le gouvernement de soutenir les milices Janjawids et leurs attaques contre les civils dans cette région. Bien que ceci soit nié par les autorités, Moussa Hilal (l'un des chefs des miliciens Janjawids) a été nommé en janvier 2008 conseiller du ministère des Affaires fédérales soudanais. Selon des propos d'Amnesty International recueillis par le Nouvel Observateur, la Chine

al-Djinnedi. Ce conflit implique les forces militaires du gouvernement tchadien à plusieurs groupes rebelles (FUC, RFC,...) qui changent de nom, font des alliances et connaissent des scissions au cours du temps. Le conflit implique également les Janjawid mais surtout les rebelles du Darfour du MJE. Le Soudan est soupçonné de soutenir les rebelles tchadiens et le gouvernement tchadien soutient le MJE. La Libye et des diplomates d'autres pays ont tenté des médiations dans le conflit. La France est

prévention, il existe une obligation indirecte des Etats de ne pas aider un Etat préparant un génocide. 2) Cas du Darfour - Province du Soudan - Population noire musulmane victime de massacre commis par des milices arabes Islamistes appelées Janjawids. Ces milices seraient aidées par les autorités Soudanaises et l’armée. - Résolution du CS sans qualifier les atrocités de génocide. Le CS a décidé d’envoyer les casques bleus (OMP) sur la base du chapitre 7. Mandat : surveiller les mouvements des

l’encontre d’Ahmad Muhammad Harun, ex-ministre d’État chargé de l’intérieur au sein du gouvernement soudanais et actuellement ministre d’État chargé des affaires humanitaires, et d’Ali Muhammad Al Abd-AlRahman (« Ali Kushayb »), un dirigeant de miliciens/Janjawid (LM 4/05/07 ; ONU 2/05/07 ; CPI, communiqué, 2/05/07). Accord de réconciliation entre le Soudan et le Tchad. Les deux parties « acceptent de collaborer avec 3. l’Union africaine et l’ONU pour mettre fin au conflit au Darfour et dans l’Est du Tchad

droits de l’homme lors de la guerre civil au nord du Soudan plus précisément dans la Province du Darfour. Pour rappel, depuis le début de l’année 2003, un conflit oppose les rebelles du Darfour aux forces du gouvernement soudanais et aux milices Janjawid. Ce conflit, que certains qualifiait de « conflit identitaire »[99], car mettant face à face les Arabes et les Non-Arabes, a eu pour conséquence une des crises humanitaires les plus dramatiques de cette dernière décennie. Ce qui n’a pas laissé la

faut attendre 2005 pour voir le gouvernement de Khartoum et L’Armée de libération du Soudan signer un accord de paix. Or, dès 2003, Khartoum doit combattre des mouvements rebelles, à l’aide de ses propres milices parmi lesquelles les redoutables janjawids. Ce conflit acquiert rapidement les dimensions d’un enjeu international. Débordement vers le Tchad voisin de dizaines de milliers de réfugiés. Mouvement de troupes de part et d’autre de la frontière avec le Tchad, lui-même confronté, depuis l‘indépendance