Jarry Ubu Roi Scandale

ridicule . » (Fables, V, I) Molière : Né : 1622 Mort :1673 Genre : Littérature classique Auteur, metteur en scène et acteur, il mène la troupe de l’Illustre Théâtre et rencontre de nombreuses difficultés et interdictions, malgré le soutien du roi Louis XIV. A travers des spectacles de pur divertissement ou des œuvres polémiques, il représente et dénonce les défauts des hommes et des mœurs de son temps par le rire. Œuvres : -Les Fourberies de Scapin (1671), burlesque de la farce -Le Malade

tiré de l’Art poétique paru en 1674 de Nicolas Boileau. C’est une critique ouverte des œuvres de Molière et de l’évolution de son écriture à travers ses différentes pièces. Le troisième texte est tiré d’Ubu Roi (Acte III scène 8) publié par Alfred Jarry en 1896. C’est une satire du père Ubu qui part en guerre. Enfin, le quatrième texte est extrait de fin de partie de Samuel Beckett publié en 1957. Il concerne un dialogue entre deux personnages, Clov et Hamm qui parlent de leurs angoisses respectives

Dictionnaire Philosophique, il s’agit respectivement de la Lettre à France, de Zola et de l’article « Torture » écrit par Voltaire après son implication dans l’affaire du Chevalier de la Barre. Par ailleurs, sont présent une pièce de théâtre : Ubu roi, de Jarry et une critique sur la fonction du genre littéraire par Claude Roy : Le Commerce des classiques. Si leur genre les dissocie, la fonction principale de ces extraits est la même, à savoir l’utilisation de la littérature comme une arme visant à

nombreux (environ 2700 places), il était donc très important que le mouvement des acteurs sur scène comme les costumes soient remarqués, comme les masques ayant une expression visible de loin pour pouvoir distinguer le rôle du personnage(veillard, roi, esclave...). Il est clair que la mise en scène donne corps au théâtre à travers la scénographie et le jeu des acteurs, et sa diversité nous prouve que le théâtre de l'Occident n'est pas uniquement un théâtre de la parole. Mais alors pourquoi

individuelle (Huis clos, 1944), de l’engagement et de l’action politiques (Les Mains sales, 1948) ; Camus aborde dans Les Justes (1949) la question de la légitimité de la violence dans l’action politique. Le théâtre de l’absurde. En 1896, Ubu roi d’Alfred Jarry (1873-1907) ouvre les voies d’un « nouveau théâtre » ou « théâtre de l’absurde » qui vise à la provocation. Au milieu du XXème siècle, les héritiers de ce théâtre mêlent pour la plupart dérision, humour et tragique : Eugène Ionesco (La Cantatrice

verrais. » , «oh , mon petit fils , disait-il , mon couillon , mon peton … » Au-delà du rire un registre trivial voir choquant peut être utilisé pour critiquer la société , la monarchie ou un groupe social , nous donnerons Ubu roi d’Alfred Jarry comme exemple, qui fit scandale avec son fameux « merdre » ; nous pouvons aussi parler de Gargantua , Comment certains conseillers de Picrochole l'ont mis en péril - chapitre 31 de Rabelais où il fait une satire des puissants et de la politique de conquête

idée. Autrefois, il était difficile pour les auteurs de parler de sujets douloureux, car la liberté d’expression n’était pas la même que de nos jours. Ils ont donc créé le moyen comique pour pouvoir s’exprimer en toute liberté. « Ubu Roi » de Jarry, fut un scandale en 1896, car il dénonçait la haute société sous toutes ses mauvaises facettes en utilisant bien sûr, le ton comique. Un débat sérieux, peut-il être interprété par le rire ? Relativiser les choses permet à l’homme de les accepter

qui vont contribuer à l’apparition d’une littérature de la dérision. De plus, la culture américaine tant à s’imposer dans un contexte de Guerre Froide, laissant perplexe les auteurs du théâtre de l’absurde et du Nouveau Roman. Alfred Jarry avec Ubu roi (1896) qui n’hésite pas à agresser le public pour que celui-ci sort choqué du théâtre (attaque contre les normes morales et linguistiques, contre les valeurs établies, contre l’esprit logique et le sens du réel) ainsi qu’Antonin Artaud qui préconise

règles et principes avec situations/psgs loufoques et incohérents mais sans succès. Cf Alfred Jarry « Ubu roi » 2°) Précurseur d’un nouveau théâtre ALFRED JARRY (1873-1907), caricaturant son prof de Physiques devenu roi de Pologne fantaisiste, loufoque et « « hénaurme » => persg obéissant à désirs vulgaires… à l’image de son physique obscène, immonde … =/= héros => 1ère représentation fait scandale (public se retrouve face à son propre double ignoble, synthèse de tout ce que nous ne voulons

individuelle (Huis clos, 1944), de l’engagement et de l’action politiques (Les Mains sales, 1948) ; Camus aborde dans Les Justes (1949) la question de la légitimité de la violence dans l’action politique. Le théâtre de l’absurde. En 1896, Ubu roi d’Alfred Jarry (1873-1907) ouvre les voies d’un « nouveau théâtre » ou « théâtre de l’absurde » qui vise à la provocation. Au milieu du XXème siècle, les héritiers de ce théâtre mêlent pour la plupart dérision, humour et tragique : Eugène Ionesco (La Cantatrice