Je Suis Venu Calme Orphelin

la conscience est pure et l’âme tranquille. Parfois, las de courir en bas, dans la salle, nous nous faufilions en haut, sur la pointe du pied, dans la classe, et là, Karl Ivanovitch était seul, assis dans son fauteuil, et, avec une expression calme et solennelle, lisait un de ses livres favoris. Mais parfois, je le surprenais ne lisant pas : ses lunettes avaient glissé vers le bout de son grand nez aquilin, ses yeux bleus à demi-clos regardaient avec une expression particulière et ses lèvres

(proche de Genève) avant de venir s’installer à Lyon. Il a quatre frères et quatre sœurs avec qui il s’entend bien. Bilgin était en internat pendant deux ans avec Bastien et moi. C’est à cette période où l’on a constaté que c’est un jeune homme sportif, calme la plupart du temps mais il manque parfois de sang froid. Il vit en cité universitaire à Jussieu. Il a travaillé à Mac do toute l’année dernière mais son manque de sang froid l’a trahit, et il a manqué de respect à son supérieur ce qui n’a pas plu

de soleil en face de moi. Un homme vint, qui me parla d’une voix très douce, pendant un temps qui me parut trop court. Il me demanda d’être sage, de ne pas essayer de bouger ma tête ou mes mains. Il parlait en détachant les syllabes. Il était calme et rassurant. Il avait un long visage osseux, de grands yeux noirs. Seule, sa blouse blanche me faisait mal. Il le comprit en me voyant baisser les paupières. Il vint la seconde fois en veston de laine grise. Il me parla encore. Il me demanda

d'indéfinie ("jardin", p. 11), elle devient définie, assumée, possédée, déterminée par le pronom : "mon jardin" (p. 12). Lieu réel, d’enfance, le jardin est inscrit dans le corps comme image. Voilà que ses "allées, avenues" appellent "mes allées et venues" (p. 12) ; entre l'intériorité du corps et l'extérieur (lieu/jardin), la frontière demeure imprécise. L'impression de l'image, appartenant au langage qui vient au corps, se double, dans l'écriture, par l'imprégnation qui éveille le sujet à sa connaissance

pour cela que la Bible dit : « Oriente le jeune garçon sur la voie qu'il doit suivre ; même quand il sera vieux, il ne s'en écartera pas. » Vous conviendrez que la personne la plus chère et la plus proche, pour un cœur d'enfant, est sa mère. Un orphelin est un enfant infortuné, bien plus exposé aux attaques du diable qu'un enfant qui a ses parents. Une maman assure la « protection » du corps et de l'âme, mais c'est une double tragédie lorsqu'un enfant perd ses deux parents, et encore plus lorsque

elle ne voyait rien sauf un énorme animal noir avec des griffes pointues, des dents aiguisées et les yeux rouges sang qui étaient sur elle. Les deux pattes avant de la bête étaient déposées sur les épaules de sa victime. Quand l’animal se fut calmé, Lili découvrit une panthère noire. Ses yeux étaient plongés dans ceux de Lili et elle lisait en elle. Quand elle atteint ce qu’elle cherchait, elle bougea ses pattes et s’assit face à Lili. Celle-ci était pétrifiée par la peur, elle voulut crier,

personnelle, que d’apporter à ses écrits un licence, ou plutôt, une –5– règle dont l’emploi a fait éclore dans les plus belles pages de la poésie tant d’exquises combinaisons de sentiments humains. Le fait sur lequel repose mon histoire m’est venu à l’idée, à la suite d’une simple conversation. La rédaction en fut entreprise, en partie par amusement, et en partie parce qu’elle offrait un moyen d’exercer les ressources latentes de l’esprit. Mais, à mesure que l’ouvrage prenait corps, d’autres

satisfaction personnelle, que d’apporter à ses écrits un licence, ou plutôt, une –5– règle dont l’emploi a fait éclore dans les plus belles pages de la poésie tant d’exquises combinaisons de sentiments humains. Le fait sur lequel repose mon histoire m’est venu à l’idée, à la suite d’une simple conversation. La rédaction en fut entreprise, en partie par amusement, et en partie parce qu’elle offrait un moyen d’exercer les ressources latentes de l’esprit. Mais, à mesure que l’ouvrage prenait corps, d’autres

dans son discours sur les Sciences et les Arts qu'il expose au monde son idée fondamentale. En 1751, Voltaire reproche à Rousseau d'avoir abandonné ses enfants . Ceux-ci furent placés aux Enfants-trouvés, un hôpital spécialisé dans l’accueil des orphelins. En 1752, alors que son oeuvre « Le Devin du Village » rencontre un franc succès et qu'il est invité à rencontrer le Roi, Rousseau se sauve à Paris paniqué de rencontrer le souverain. 1753 est l'année de la rédaction de son « discours sur l'inégalité

courroucés de Charles à la bonne, elle tira les cheveux du premier pour l’aider à se relever, et donna un coup de pied à Betty pour amener une détente nerveuse ; le moyen réussit : Charles sauta sur ses pieds et s’y maintint très ferme, Betty reprit son calme et une attitude plus digne. 17 MADAME MAC’MICHE. – Que veut dire tout cela, petit drôle ? CHARLES. – Ma cousine, ce sont les fées. MADAME MAC’MICHE. – Tais-toi, insolent, mauvais garnement ! Tu auras affaire à moi, avec tes f..., tu sais bien