Je Veux Mourir Pour Tes Beautés Ronsard

nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair. […] Émile Zola (1840-1902), préface de Thérèse Raquin (1867) CNED SECONDE – FRANÇAIS 21 SÉQUENCE 1 Texte n°2 Je veux expliquer comment une famille, un petit groupe d’êtres, se comporte dans une société, en s’épanouissant pour donner naissance à dix, à vingt individus qui paraissent, au premier coup d’œil, profondément dissemblables, mais que l’analyse montre intimement

les plus délectables. 5 Liste des extraits proposés : XVIe siècle : RABELAIS, Gargantua, trois extraits (aux chap. XXV, XXXI & XLIIII, éd. LP). DU BELLAY, Les Regrets, sonnet XXVI. RONSARD, Second Livre des Amours, sonnet VI. RONSARD, Sonnets pour Hélène, sonnet 9. XVIIe siècle : D’AUBIGNE, Les Tragiques, « Je veux peindre la France une mère affligée ». CORNEILLE, Polyeucte, II, 6. MOLIERE, Tartuffe, III, 6. MOLIERE, Dom Juan, III, 2 & IV, 4. RACINE, Phèdre, I, 5. LA FONTAINE, Fables, VIII, 3 &

établi et traduit par Médéric Dufour, Paris, Les Belles Lettres, Collection des Universités de France, Tome II, Livre II, 2002,Livre II, 1378a. 1 9 Les développements relatifs aux passions se doivent diviser en trois chefs : voici ce que je veux dire : pour la colère, par exemple, en quel habitus y est-on porté ; contre quelles personnes se met-on habituellement en colère et à quels sujets. Si, en effet, nous ne possédions qu’une ou deux de ces notions, sans les posséder toutes les trois,

nymphes, dans les flancs, prépare un asile, Et mettre au jour Pontus, dont la vague stérile Court et dresse dans l’air son front comme un géant. La Terre, avec le Ciel, engendra l’Océan, Coeus, Hypérion, Créus et Mnémosyne Théa, Japet, Rhéa, Téthys, beauté divine, Thémis, Phoebé, dont l’or couronne les cheveux, Et le dernier de tous, le plus rusé d’entre eux, Saturne, l’ennemi, le fléau de son père, L’Hymen fit naître encore du Ciel et de la Terre Les Cyclopes, Argès, Bronte, et Stéros, tous trois,

nymphes, dans les flancs, prépare un asile, Et mettre au jour Pontus, dont la vague stérile Court et dresse dans l’air son front comme un géant. La Terre, avec le Ciel, engendra l’Océan, Coeus, Hypérion, Créus et Mnémosyne Théa, Japet, Rhéa, Téthys, beauté divine, Thémis, Phoebé, dont l’or couronne les cheveux, Et le dernier de tous, le plus rusé d’entre eux, Saturne, l’ennemi, le fléau de son père, L’Hymen fit naître encore du Ciel et de la Terre Les Cyclopes, Argès, Bronte, et Stéros, tous trois,

et Paul partiront = ils partiront Attention : Dans ce cas, restent les nouvelles clés à répartir. Après je , toujours e ou s : Je mange, je lis, j'entends Cas particuliers : je peux, je vaux, je veux Après tu , toujours s : Tu écoutes, tu lis, tu viendras Cas particuliers : Tu peux, tu vaux, tu veux Après il , jamais s : Il prend, il aperçoit, il perd, il se vante Les verbes qui se terminent par a à la 3ème personne du singulier du passé simple et du futur ne prennent jamais t comme terminaison

progression croissante les termes d’un énoncé pour créer une dramatisation. E Question rhétorique (ou question oratoire) : procédé qui consiste à poser une question qui n’attend généralement pas de réponse, celle-ci étant évidente. Ex : « Quoi ? tu veux qu’on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu’on renonce au monde pour lui, et qu’on n’ait d’yeux pour personne ? » (Dom Juan, Molière). a) Cicéron, Première Catilinaire, exorde1 On vient de dévoiler à Cicéron, consul (69 av. J.-C

XIVe siècle, l’usage du pronom sujet s’étend à toutes les circonstances. Cette fois, il ne s’agit plus d’une raison d’ordre rythmique, mais syntaxique qui tend à imposer la séquence sujet-verbe-complément. Au XVIe siècle, les théoriciens − P. de RONSARD[38], Henri ESTIENNE[39] − recommandent l’emploi du pronom sujet comme l’article devant le nom. Il se généralise toutefois plus lentement devant les verbes et les locutions impersonnelles que l’on rencontre encore couramment sans pronom sujet jusqu’à

croissante les termes d’un énoncé pour créer une dramatisation. E Q  uestion rhétorique (ou question oratoire)  : procédé qui consiste à poser une question qui n’attend généralement pas de réponse, celle-ci étant évidente. Ex : « Quoi ? tu veux qu’on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu’on renonce au monde pour lui, et qu’on n’ait d’yeux pour personne ? » (Dom Juan, Molière). a) Cicéron, Première Catilinaire, exorde1 On vient de dévoiler à Cicéron, consul (69 av. J

une progression croissante les termes d’un énoncé pour créer une dramatisation. Question rhétorique (ou question oratoire) : procédé qui consiste à poser une question qui n’attend généralement pas de réponse, celle-ci étant évidente. Ex : « Quoi ? tu veux qu’on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu’on renonce au monde pour lui, et qu’on n’ait d’yeux pour personne ? » (Dom Juan, Molière). E E E E E a) Cicéron, Première Catilinaire, exorde1 On vient de dévoiler à Cicéron