Je Voudrais Bien Richement Jaunissant

Je voudrais bien richement jaunissant En pluie d'or goutte à goutte descendre Dans le beau sein de ma belle Cassandre, Lors qu'en ses yeux le somme va glissant. Je voudrais bien en taureau blanchissant Me transformer pour finement la prendre, Quand en avril par l'herbe la plus tendre Elle va, fleur, mille fleurs ravissant. Je voudrais bien alléger ma peine, Etre un Narcisse, et elle une fontaine, Pour m'y plonger une nuit à séjour ; Et voudrais bien que cette nuit encore Durât toujours

des gens, de permettre à ces personnes de se sentir bien et surtout de les rendre heureux mais par moment aussi malheureux. Il permet aussi de comprendre certaines choses comme par exemple lorsque nos amis nous parlent de problème entre couple, ou alors de simples chagrins d'amour. L'amour permet aussi d'oublier beaucoup voir tous nos problèmes et de penser à autre chose ou alors au contraire il peut apporter beaucoup de problème, et c'est bien là la raison pour laquelle il ne faut pas jouer avec

2 nde Je voudrais bien richement jaunissantEn pluie d'or goutte à goutte descendreDans le beau sein de ma belle Cassandre,Lors qu'en ses yeux le somme va glissant.Je voudrais bien en taureau blanchissantMe transformer pour finement la prendre,Quand en avril par l'herbe la plus tendreElle va, fleur, mille fleurs ravissant.Je voudrais bien pour alléger ma peine,Etre un Narcisse, et elle une fontaine,Pour m'y plonger une nuit à séjour ;Et voudrais bien que cette nuit encoreDurât toujours

L’amour transfiguré par l’horizon mythologique Support : « Je voudrais bien richement jaunissant… » Les Amours Sonnet 20 p 54 Objectifs : comprendre la structure du poème, faire la lecture linéaire et une lecture expressive 1 5 10 Je voudrais bien richement jaunissant En pluie d'or goutte à goutte descendre1 Dans le beau sein de ma belle Cassandre, Lors qu'en ses yeux le somme va glissant . Je voudrais bien en taureau blandissant2 Me transformer pour sur mon dos la

Pierre de RONSARD (1524-1585) : Amour me tue, et si je ne veux dire Amour me tue, et si je ne veux dire Le plaisant mal que ce m'est de mourir : Tant j'ai grand peur, qu'on veuille secourir Le mal, par qui doucement je soupire. Il est bien vrai, que ma langueur désire Qu'avec le temps je me puisse guérir : Mais je ne veux ma dame requérir Pour ma santé : tant me plaît mon martyre. Tais-toi langueur je sens venir le jour, Que ma maîtresse, après si long séjour, Voyant le soin

je suis sans force et sans pouoir, Bien recueully, debouté de chascun. Riens ne m'est seur que la chose incertaine, Obsucur fors ce qui est tout evident, Doubte ne fais fors en chose certaine, Scïence tiens a soudain accident, Je gaigne tout et demeure perdent, Au point du jour diz "Dieu vous doint bon soir ! ", Gisant envers j'ay grand paeur de chëoir, J'ay bien de quoy et si n'en ay pas ung, Eschoicte actens et d'omme ne suis hoir, Bien recueully, debouté de chascun. De rien

livre des Amours (1552). Titre : Amour me tue, et si je ne veux dire Amour me tue, et si je ne veux dire Le plaisant mal que ce m'est de mourir : Tant j'ai grand peur, qu'on veuille secourir Le mal, par qui doucement je soupire. Il est bien vrai, que ma langueur désire Qu'avec le temps je me puisse guérir : Mais je ne veux madame requérir Pour ma santé : tant me plaît mon martyre. Tais-toi langueur je sens venir le jour, Que ma maîtresse, après si long séjour, Voyant le soin

fait de la nature en automne, la nature est comparée à un ami intime « l’adieu d’un ami », le poète se sert beaucoup du champ lexical de la mort et de la disparition, on peut relever : « expire + adieu + mort + deuil + mais aussi + reste + jaunissants + épars …etc. » Le poète préfère la solitude, il fuit un monde qui ne peut comprendre sa douleur « Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire », mais ses sentiments de tristesse sont intensément liés au sentiment d’enthousiasme. on remarque

désir, qui me mord. |Que tant j’honore et que tant je poursuis : |Ayant commune en toi compassion. |Larmes et feu, bataille âprement rude : | |Et dès ce jour continuellement |Par quoi tu peux, mon bien anticipant, |Par quoi de rien ne me nuit son absence, |Car tu ferais nous deux bientôt périr. |Qu’après ma mort encore ci-dedans | |En sa beauté gît ma mort et ma vie. |En un moment me donner vie,

(Odes, 1545) 2. « Quand je suis vingt ou trente mois… » (Odes, 1550) 3. « Je voudrais bien richement jaunissant… » (Les Amours de Cassandre, 1552) 4. « Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse… » (Les Amours de Marie, 1555) 5. « Je vous envoie un bouquet que ma main... » (Continuation des Amours, 1555) 6. « Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose… » (Sur la mort de Marie, 1578) 7. « Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle… » (Sonnets pour Hélène, 1578) Ces autres poèmes