Je Voudrais Pas Crever

Créon, après avoir tenté de la dissuader, lui justifie sa décision par les contraintes du métier de roi. CRÉON, sourdement1 Eh bien oui, j’ai peur d’être obligé de te faire tuer si tu t’obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas ! Vous n’auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l’auriez pas voulu ? CRÉON Je te l’ai dit. ANTIGONE Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant

également de cacher autre chose. Elle évite aux personnages de dire "je t'aime" dès lors qu'il est plus simple de dire "je te haïe". Ainsi, l'Amour et la violence sont intimement liés par le langage et les gestes. Le Retour, Pinter : Lenny : "Tu ne voudrais pas la fermer, pauvre cul ?" / Lenny : "Ferme ta gueule, tu veux bien, vieille loque, j'essaye de lire mon journal." Déjeuner chez Wittgenstein, Bernhard : Dene : "Tu n'as jamais pu me souffrir déjà toute petite tu m'as haïe". / Dene : "quoi

la dernière heure, elle m'a vraiment gonflé, pour qui elle se prend? Je ne le sais pas encore, mais c'était la dernière heure où j'étais à coté d'elle... Moi qui voulais profiter... Le lendemain, c'est à peine si elle m'adresse la parole... Je voudrais parler avec elle, tout lui raconter... Mais impossible, elle ne dit que quelques mots sur MSN, elle n'arrete pas de deconnecter et de revenir... Elle doit bugger... Les profs nous annoncent l'arrêt des notes... Elle stresse pour son passage, j'étais

ici, je domine ma vie. Dans les brumes du CO2, j’aperçois un crétin de chien qui va traverser la bretelle d’autoroute. “Fais pas ça !” je voudrais lui dire. Mais je la boucle. Chacun sa vie. Et une vie de chien tout le monde s’en fout. (Brutal freinage de voitures, bruits de tôles froissées.) Du clebs, doit pas rester grand-chose. Ratiboisé. Encore un qui va crever tout seul. Entrée du chien. CHIEN. Salut tout le monde. PORTIER. Clebs, sais-tu ce que tu viens de faire ? CHIEN. Je viens de provoquer

des Jours L’Automne à Pékin L’herbe rouge L’arrache-coeur J’irai cracher sur vos tombes Les morts ont tous la même peau Elles se rendent pas compte On tuera tous les affreux Poèmes et textes Cantilènes en gelée Barnum’s digest Je voudrais pas crever Le traité du civisme Théâtre Le dernier des métiers L’équarrissage pour tous Le goûter des généraux Tête de méduse Série blême Les bâtisseurs d’Empire Beaucoup de peintures Le chasseur français Opéras Le Chevalier des Neiges

ne supportes plus tout ça, pourquoi j'ai peur de tout perdre? Dis moi pourquoi je me souviens de tout comme si c'était hier? Pourquoi j'ai toujours cette envie de tout recommencer depuis le début pour tout pouvoir revivre & en profiter comme je le voudrais? Dis moi pourquoi je ressens tout ça? Pourquoi tu es encore trop présent? Pourquoi je me dis que je ne dois plus te parler &é que je reviens quand même ? Pourquoi quand je vois que tu te connectes , je ne peux pas m’empecher de te parler? Mais Pourquoi

contribué à faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui.La vie étudiante est maintenant derrière nous, une nouvelle page se tourne, cellede l’entrée dans la vie d’adulte. Nous l’expérimentons chacun à notre manièredepuis maintenant plus d’un an, et je voudrais vous faire part de mesinterrogations, de mes doutes. Peut-être avez vous vécu la même situation. C’étaitune journée comme les autres, je bossais sur ma thèse et ça devait faire unesemaine que je bloquais sur un point, et dans un de ces instants où

tout à l’heure, vous le savez, et c’est pour cela que vous avez peur. C’est laid un homme qui a peur. CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j’ai peur d’être obligé de te faire tuer si tu t’obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE. - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas ! Vous n’auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l’auriez pas voulu ? CRÉON. - Je te l’ai dit. ANTIGONE. - Et vous l’avez fait tout de même. Et maintenant

comme mari, voyant qu'il était jeune et beau, elle pensa : « Celui-ci m'aimera sûrement mieux que ma vieille mère-marraine, la Taufpatin », et elle répondit qu'elle le voulait bien, en mettant sa main dans la sienne. Elle ajouta aussitôt : - Je voudrais bien partir avec toi, mais je ne saurais pas comment descendre. Si tu viens, alors apporte-moi chaque fois un cordon de soie : j'en ferai une échelle, et quand elle sera finie, je descendrai et tu m'emporteras sur ton cheval. Ils convinrent que

cardiaque en route vers l'hôpital. Touche à tout de génie, Boris Vian a vécu en restant inconnu du grand public. Ce n'est qu'en 1962, trois ans après sa mort, que son oeuvre rencontre ses lecteurs. C'est d'abord son recueil de nouvelles Je voudrais pas crever, puis L'Herbe rouge, l'Arrache-coeur et l'Ecume des jours qui connaissent des succès de plus en plus importants. Son refus du réalisme, son esprit ludique, sa résistance aux règles en vigueur, son univers onirique font de lui un funambule entraînant