Jean De Sponde Mon Soleil

Hommagers à la Vie, et félons à la Mort, Dont l'étoile est leur Bien, le Vent leur fantaisie ? Je vogue en même mer, et craindrais de périr Si ce n'est que je sais que cette même vie N'est rien que le fanal qui me guide au mourir. Jean de SPONDE, Sonnets sur la Mort, IX, 1595 Document 2: Le flot pousse le flot, les ombres les lumières. Cestuy à son réveil trouve son occident, L'autre meurt au midi de son jour plus ardent, Car le ciel tôt ou tard limite nos carrières. L'un

vertigineux et déroutant « dans les infinités de la nature » A – le mouvement vers l’infiniment grand , mouvement d’éloignement dans l’espace Pascal invite le lecteur à changer de point de vue dans une gradation ascendante : terre (« objets bas »), soleil (périphrase « lampe éternelle »), système solaire (« vaste tour »), les astres (« qui roulent » , « firmament ») :  Plusieurs niveaux de circularité restitués dans une progression arithmétique et géométrique pour simuler l’enchâssement des mondes

où littérature, vie de cour, succès politiques rendent un éclat particulier à l’histoire de la France et un prestige inégalé à la langue française. La dénomination de Siècle de Louis XIV, en dehors de ce qu’elle a de partiel, car le règne du Roi Soleil, même si celui-ci a joui d’une longévité hors pair (1661-1715), ne couvre pas cent ans, reste purement historique. Nul ne peut nier l’importance d’un règne aussi long, du fait même de sa durée et de la continuité qu’il assure. Si on ajoute à cela

et du classicisme :« On dit : ordre, mesure, raison, règle, et c’est le classicisme. On dira donc : désordre, outrance, fantaisie, liberté, et ce sera le baroque. Cosmos et chaos ; équilibre et jaillissement vital. C’est vrai et c’est faux. » écrit Jean Rousset dans La Littérature de l’âge baroque en France.  1.1. Le baroque  1.1.1. Contexte  A la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, on observe en Europe une convergence de caractéristiques esthétiques auxquelles on a donné le nom

célèbre du XVII s. | Ses œuvres 3.1 Le matin ou la solitude | Poème de style Baroque, qui représente le matin et la situation de Théophile. Extrait : L'Aurore sur le front du jour  Seme l'azur, l'or et l'yvoire,  Et le Soleil, lassé de boire,  Commence son oblique tour. Ses chevaux, au sortir de l'onde,  De flame et de clarté couverts,  La bouche et les nasaux ouverts,  Ronflent la lumiere du monde. Ardans ils vont à nos ruisseaux  Et dessous le sel et l'escume 

les calligrammes voient le jour. Voici quelques définitions de poètes « La poésie c'est ce qu'on rêve, ce qu'on imagine, ce qu'on désire et ce qui arrive, souvent » d'après Jacques Prévert ou encore «  La poésie, ça sert à voir avec les oreilles de Jean-Pierre Depétri et « La poésie, c'est de savoir dire qu'il pleut quand il fait beau et qu'il fait beau quand il pleut » (Raymond Queneau). Nous allons donc voir les différents rythmes, prosodies, formes et figures de styles que connaissent les poèmes

Naissance du style gothique, nombreuses cathédralesMusique : L’ars antiqua | XIIIème | Croisade contre les « Albigeois », affermissement du pouvoir royal.Création de la Sorbonne en 1250 | Guillaume de Lorrès, Le Roman de la rose (1236) et suite de Jean de Meung (1280).Joinville, Histoire de Saint-Louis | Fin des troubadours.Dante Alighieri : La Divine Comédie (1298) | Apogée de l’âge gothique | XIVème | Guerre de Cent ans (1340-1453) | Moralités et mystères. | Pétrarque : poèmes, madrigaux, Les

chez Circé, ou pour consacrer les animaux aux dieux qu’il cherche à se concilier. Il se montre donc parcimonieux, et n’a jamais cet aspect d’animalité qui rapproche parfois ses compagnons des monstres, quand ceux-ci tuent par exemple les bœufs du Soleil pour s’adonner à un festin démesuré, à la fin du nostos. Ulysse, ce héros d’un nouvel ordre, a donc pour qualité de présenter des réactions purement humaines face à la mort. Ces réactions sont celles de la passion et du regret, qui témoignent de

Encor avec ton Temple, et ta main, et ta voix, Cet Ange révolté, cette chair, et ce Monde. Mais ton Temple pourtant, ta main, ta voix sera La nef, l'appui, l'oreille, où ce charme perdra, Où mourra cet effort, où se rompra cette onde. Jean de Sponde, Les sonnets sur la mort Anthologie sur le Baroque L’âpre fureur de mon mal véhément Si hors de moi m’étrange et me retire, Que je ne sais si c’est moi qui soupire, Ni sous quel ciel m’a jeté mon tourment. Suis-je mort ? Non, j’ai

Alors, au XIXe siècle l'image n'est pas neuve bien sûr, on la retrouve chez d'autres poètes, dans la poésie baroque par exemple comme chez Jean de Sponde : Hélas ! comptez vos jours : les jours qui sont passés Sont déjà morts pour vous, ceux qui viennent encore Mourront tous sur le point de leur naissante Aurore, Et moitié de la vie est moitié du décès. Jean de Sponde, Poèmes Choisis, 1588-1597. Mais Victor Hugo va profondément renouveler cette réflexion sur la vie et la mort : la contemplation de ce