Jean-Marie Le Pen

CONSTRUITE LA NOTION D’OPINION PUBLIQUE ? A) L’émergence de l’idée d’opinion publique. La naissance de l’opinion publique  Le concept d’opinion publique apparaît au XVIII° siècle, lors des Lumières :  on l’attribue traditionnellement à Jean-Jacques Rousseau au milieu du XVIII° siècle  la première définition se trouve dans l'édition de 1798 du Dictionnaire de l'Académie française.  Au XVIII° siècle, l’opinion publique désigne les opinions d’une élite sociale. La production de l’opinion

le paiement en échange d'un service. Adam Smith, un théoricien libéral du XIXe défend la nécessité de l'impôt, selon lui « les sujets d'un Etat doivent contribuer au soutient du gouvernement ». Ensuite, le célèbre économiste classique français, Jean-Baptiste Say complète la réflexion de Smith. En effet, selon lui « le meilleur de tous les impôts est le plus petit » mais l'impôt est productif quand il sert a « créer des communications, creuser des ports, élever des constructions utiles ». On

B/L'Etat comme acteur central de l'économie L'Etat a le contrôle des secteurs vitaux de l'économie afin de favoriser la reconstruction par un politique économique dirigiste. 2 moyens : la planification, création en 1946 d'un Commisariat au pla dirigé par Jean Monnet. La planifacation est indicative la nationalisation, les secteurs nationalisés permettent à l'Etat d'avoir une influence déterminante sur l'économie Secteurs nationalisés en 1945-46 : Banques : Société Générale, Crédit lyonnais Assurances :

affiches : l'ardeur, le courage, la volonté, il écoute et il rassemble. Il veut changer d'image et aborde le thème du rassemblement comme son prédécesseur, Mitterrand. Le Pen se présente et Raymond Barre (ancien maire de Lyon) se présente aussi. 2er avril 1988 : 1er tour. Mitterrand arrive en tête avec 34% suivit de Chirac, Barre et Le Pen. Mitterrand gagne avec 54%. 2) La France de 1981 est plongée dans une crise économique. Dans ce contexte, la découverte de l'alternance politique c'est à dire l'accession

qu'en vingt ou trente ans, les activités humaines ont infiniment plus changé qu'elles ne l'avaient fait, jusque-là, en 200 ans. Avec cette conséquence : la transformation du monde n'a plus lieu dans le secteur dit « secondaire ». La percée de Jean-Marie Le Pen le 21 avril n'est pas due par hasard aux votes des ouvriers... L'erreur profonde de toutes les élites intellectuelles et politiques est d'avoir sous-estimé le rôle moteur des activités économiques et d'avoir préjugé du rôle du politique. Déformation

tout d’abord, qu’est ce que l’abstentionnisme ? C’est un phénomène consistant en ce que, volontairement ou de fait, certain nombre de citoyens ne fassent pas usage de leur droit de vote. Pour exemple, en 2002, lors de l’élection qui opposait Jean Marie Le Pen à Jacques Chirac, le taux d’abstention était de 28.4%.  III/ Le vote obligatoire à travers le monde : Plusieurs pays, et pour certains d’entre eux depuis longtemps déjà, ont fait le choix du vote obligatoire. Cette institution est aujourd’hui

discours
d’hostilité
face
au
libéralisme
économique,
mais
un
discours
ambivalent
s’agissant
des
 exclus
 et
 Rmistes,
 les
 considérant
 à
 la
 fois
 comme
 des
 "victimes"
 mais
 aussi
 comme
 des
 "assistés".
 Cela
 rejoindrait
 l’habileté
 de
 Jean‐Marie
 Le
 Pen
 à
 concilier
 la
 défense
 des
 "petits"
 et
 "sans
 grades"
 face
 au
 système
 mondialisé,
 tout
 en
 critiquant
 l’assistanat.
 On
 voit
 pointer
 ici
 le
 danger
d’un
vote
d’adhésion
à
des
idées.
Ayant
refermé
peut‐être
trop
rapidement
la
parenthèse


être membre en violant ces lois, et même il lui fait la guerre. Alors la conservation de l’Etat est incompatible avec la sienne, il faut qu’un des deux périsse, et ce quand on fait mourir le coupable, c’est moins comme citoyen que comme ennemi. » Jean Jacques Rousseau Le soulagement de ne pas savoir l’assassin de leur proche de continuer à vivre. L’exécution des meurtriers permet aux proches de la victime (famille amis) l’apaisement de ne pas savoir l’assassin continué à vivre. De plus la peine

Sylvain Kahn et Jean-François Sirinelli, sur « Le 10 mai 1981 et la gauche française ». 2 Françoise Lorcerie, « Les sciences sociales au service de l’identité nationale : le débat sur l’intégration en France au début des années 1990 », dans Denis-Constant Martin (dir.), Cartes d’identité : comment dit-on « nous » en politique ?, Paris, FNSP, 1994, p. 245-281. 3 Alec G. Hargreaves, « Entre stigmatisation et circonlocutions : l’immigration postcoloniale en France », dans Nancy L. Green et Marie Poinsot (dir

de la IVe République). Au-delà d'un simple travail d'archiviste, voici, éclairés sous un jour nouveau, les fondements du pouvoir gaullien. Les témoignages priment donc sur les archives. Ceux de Pierre Le Franc, du général Massu; plus rares, ceux de Jean-Baptiste Biaggi, avocat gaulliste très actif sur le terrain, Lucien Neuwirth, Pierre Delpey et Yves Gignac président et secrétaire général des Anciens d'Indochine, association qui, dès 1954, sera le bras armé des gaullistes. Les anecdotes (Michel Debré