exposé l'antifiscalisme doctrinaire
Selon la doctrine libérale classique de l’antifiscalisme, « trop d’impôts, tue l’impôt ».
En effet, de nombreuses révoltes, comme celle menée par Pierre POUJADE en 1950, ont caractérisé l’antifiscalisme.
L’impôt est une forme spécifique de prélèvement obligatoire auquel sont soumis les contribuables. Plus généralement, selon la définition classique, l’impôt est « une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d'autorité, à titre définitif et sans contrepartie, dans le but d'assurer la couverture des charges publiques ». C’est ainsi que Gaston JEZE met en évidence les éléments essentiels de l’impôt. Chaque contribuable doit ainsi s’acquitter de l’impôt comme un devoir et une obligation.
La fiscalité générale se révèle être comme l’ensemble des pratiques relatives à la perception des impôts et des autres prélèvements obligatoires qui permettent de financer les besoins des
Etats et des collectivités, elle est primordiale pour l’économie publique.
Néanmoins, depuis les révolutions de la fin du XVIIIème siècle jusqu’à nos jours, certains courants refusent explicitement de se soumettre au paiement des impôts. . Ces révoltes fiscales ont ainsi rythmé l’histoire politique, sociale et économique des États et des empires. Dès la Révolution de 1789, les contestataires de l’impôt ont abondamment évoqué l’arbitraire et l’injustice de l’impôt royal.
L’antifiscalisme, qui se caractérise par le refus de s’acquitter des impôts, et plus récemment, par l’idée d’une société sans impôt, s’appuie sur une économie libérale conservatrice. Refusant de verser les sommes dues au titre de l’impôt à l’Etat et mettant en cause la légitimité de l’impôt, ces doctrines antifiscalistes, qui se trouvent dans les formations politiques de droite comme de gauche, peuvent être perçues comme nocives à la société.
En effet, qu’il soit radical ou modéré, l’antifiscalisme rejette certains régimes étatiques. Si dans un premier temps, les