Jeu Amour Hasard Social Marivaux

surprise de notre départ, s'est mise en campagne après nous, et son cœur, que mon maître a su toucher trop fortement, n'a pu vivre, dis-tu, sans le venir chercher ici. Veux-tu qu'entre nous je te dise ma pensée? J'ai peur qu'elle ne soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là. GUSMAN : Et la raison encore? Dis-moi, je te prie, Sganarelle, qui peut t'inspirer une peur d'un si mauvais augure? Ton maître t'a-t-il ouvert

Séquence 1 : Personnages de bonnes et de valets 1. L’île des esclaves, Marivaux, 1725 La scène est dans l'île des Esclaves. Le théâtre représente une mer et des rochers d'un côté, et de l'autre quelques arbres et des maisons. Scène première Iphicrate s'avance tristement sur le théâtre avec Arlequin. Iphicrate Cela est vrai. Iphicrate, après avoir soupiré. Arlequin ! Arlequin Eh ! encore vit-on. Arlequin, avec une bouteille de vin qu'il a à sa ceinture. Mon patron ! Iphicrate Mais je suis en danger

toujours ; elle se laissa aller, sans trop y penser, à un intérêt croissant pour le jeune homme, que la timidité retint longtemps à distance. Julien n’était pas une âme tendre ; fier et indomptable, pénétré et rongé du sentiment de son infériorité sociale et de sa supériorité intérieure, il ne songeait qu’à ne pas être humilié et à monter haut et vite. L’amour le touchait peu comme but et comme tendresse ; né du peuple, il se sentait flatté d’être aimé d’une belle dame et cela lui prouvait sa

Tardif, et un dialogue entre Grimbert et Fière qui nous achemine vers le dénouement de l’épisode, c’est-à-dire la libération du goupil. Nous étudierons donc d’abord le récit, qui, par son pathétique, favorise l’identification au « héros », puis le jeu codé des discours, étrangement suspects au regard de la morale. Nous analyserons enfin les manifestations du comique et de la parodie, qui consacrent la subversion des modèles littéraires et le triomphe du discours « bestourné ». ( I UN RÉCIT VIVANT

«Des ténèbres de l’obscurantisme aux lumières de la raison » Le corpus de textes : ➢ Montesquieu, « De l’esclavage des nègres » tiré de L’esprit des lois [essai]  + prolongement : de l’esclavage racial à l’esclavage social (injustice et inégalité) : l’île des esclaves de Marivaux [théâtre] ➢ Montesquieu, les Lettres persanes (1721) [roman épistolaire] + comparaison avec lettre XXIV (manuel p.36) ➢ Beaumarchais, Le Mariage de Figaro acte V, scène 3[théâtre] ➢ Voltaire, Micromégas

avantages de la situation tout en prévenant ses abus. Pour autant cette réforme n'est pas un compromis : Rousseau veut par une " marche graduelle " (§13) amener le droit politique polonais à la légitimité qui lui manque, telle que la définit le Contrat social. Notamment, si les nobles sont les seuls à avoir une existence politique, alors que les bourgeois sont comptés pour " rien " et les serfs " moins que rien ", la stratégie de Rousseau consiste à agrandir progressivement le corps des citoyens pour y

laissera bientôt la place à l'absolutisme des rois. Au cours de ces 700 ans, qui ne constituent pas un ensemble homogène, des constantes apparaissent : 1. La culture est internationale grâce au latin et la vie religieuse imprègne toute l'activité sociale et culturelle. 2. La langue officielle (administration, sciences, poésie) c'est le latin ; il n'existe d'ailleurs pas une langue française, mais deux groupes de parlers « vulgaires » : au Sud les parlers d'Oc ; au Nord les parlers d'Oïl. Le français

....................................................................................... 15 Conclusion .............................................................................................................................15 La satire sociale dans Le Fataliste.......................................................................... 16 Introduction............................................................................................................................16 I) Les Cibles

que Frédéric n’en a pas du tout l’intention. Il part vivre avec Rosanette. Un jour, M. Arnoux demande à Frédéric de revenir lui rendre visite. Lorsqu’il se rend enfin chez lui, monsieur est absent, mais non Mme Arnoux. Ils s’avouent à nouveau leur amour mais se font surprendre par Rosanette. Elle demande à Frédéric de partir de chez les Arnoux, ce qui le rend furieux. Elle lui avoue alors qu’elle est enceinte. Puis Frédéric se rapproche de Mme Dambreuse. Commence alors pour lui, une double liaison

pour Valmont non seulement une victime potentielle (en raison de l’absence de son mari) mais aussi une victime à sa hauteur, comme il le révèle à la marquise de Merteuil au début du roman : « Vous connaissez la présidente de Tourvel, sa dévotion, son amour conjugal, ses principes austères. Voilà ce que j’attaque ; voilà l’ennemi digne de moi ; voilà le but où je prétends atteindre. » (Lettre 4). Cependant, et bien qu’il n’en ait pas encore conscience, Valmont éprouve des sentiments à l’égard de cette