Joachim Patinier

« La poésie n’a d’autres buts qu’elle-même » Baudelaire Poésie vient du mot « poien » qui signifie créer ou inventer en grec. L’histoire de ce genre antique est divisé en trois grandes périodes : classique, moderne et contemporaine. Charles Baudelaire est un poète du XIXe siècle influencé par les romantiques et les Parnassiens. Il a écrit plusieurs recueils célèbres comme « Les fleurs du mal » en 1861 ou « Le spleen de Paris » en 1869. Il prétend que «  la poésie n’a d’autres but qu’elle-même »

Voyage MARCETTE Alexandre, XXe siècle 1 - Préface 2 - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage XVIe siècle, Joachim Du Bellay 3 - En bateau XIXe siècle, Paul Verlaine 4 - L'appel du large XIXe siècle, Charles Baudelaire 5 - L’Albatros XIXe siècle, Charles Baudelaire 6 - Le relais XIXe siècle, Gérard de Nerval 7 – Bel astre voyageur XIXe siècle, Louise Ackermann 8 - Le Navire Mystique XXe siècle, Antonin Artaud 1 - Préface Le thème du voyage était, est

racontent les aventures survenues à la cour du roi Arthur dans de longues épopées en vers. A la Renaissance :La forme du sonnet se développe. Un groupe de poètes appelé La Pléiade veut donner une nouvelle grandeur à la poésie de langue française. Joachim du Bellay et Pierre de Ronsard en font partie. Leurs poésies évoquent souvent l'amour d'une dame et rappellent qu'il faut profiter de la vie. Les poèmes ne sont plus accompagnés de musique mais sont écrits pour être dits à voix haute. Au XVIIe siècle

Pierre de Ronsard: Le «Prince des poètes» de la Renaissance (1524-1585) Ses principaux recueils sont les Odes, les Amours et les Discours des misères de ce temps, ces derniers marqués par la propagande catholique lors des guerres de religion. Joachim du Bellay (1522-1560): Ses oeuvres principales sont la Défense et Illustration de la langue française et les recueils poétiques l'Olive, les Antiquités de Rome et les Regrets. Il a été influencé par Louise Labé, sans jamais la citer. Étienne Jodelle

crapaud », 1873 4. Guillaume Apollinaire, Calligrammes, « Tristesse d’une étoile », 1918 5. Jacques Roubaud, Les animaux de tout le monde, « Le lombric », 1990 Corpus complémentaire sur le voyage (bac blanc donné en devoir maison) : 1. Joachim Du Bellay, Les Regrets, « Heureux qui comme Ulysse », 1558 2. Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Invitation au voyage », 1857 3. Blaise Cendrars, Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France, 1913 Corpus complémentaire

sur le terme de mer s'étend ici sur une phrase seule. « Ces cheveux d'or sont les liens, Madame, Dont fut premier ma liberté surprise, Amour la flamme autour du cœur éprise, Ces yeux le trait qui me transperce l'âme... » — Joachim Du Bellay, L'Olive On a ici une triple métaphore filée dont les comparants / comparés sont reliés par le verbe être conjugué. Le comparant liens a pour comparé cheveux, puis le comparant second flamme a pour comparé second amour, le comparant troisième

Sujet 1 : « Du Bellay, dans le sonnet qui ouvre le recueil des "Regrets", affirme la primauté des sentiments dans son inspiration. En vous fondant sur les œuvres poétiques que vous connaissez, vous vous demanderez si la poésie ne fait qu'exprimer l'affectivité. » I) Une fonction lyrique A. L'expression des sentiments intimes de l'individu B. La traduction d'émotions intenses C. L'importance du rythme musical II) La poésie comme événement public - l'engagement du poète A. L'expression

et la mort. Tous leurs prédécesseurs font figurent, à leurs yeux, de mauvais versificateurs à l’exception de Marot, Héroët, Scève et Saint-Gelais, en qui ils voient des précurseurs, par une inspiration individuelle originale.  Voici un poème de Joachim Du Bellay (1522-1560), l’un des principaux poètes représentatifs de la Pléiade. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,Et puis est retourné

Déjà la nuit en son parc … de Joachim Du Bellay Le poème est constitué de deux quatrain puis deux tercet, c’est donc un sonnet, il est en décasyllabe, par conséquent, il est classique. « Déjà » vers 1 et 5 est une anaphore présente sur les deux premières strophes. Ceux-ci plantent le décor, c’est de celui-ci que va surgir la femme aimée. L’environnement est enchanteur, c’est un moment privilégié : le début/la naissance du jour. Epithètes homériques => mots, groupes de mots répétés dans un

seulement à l’expression des grands sentiments, mais véhicule également des sentiments plus atténués, moins dramatiques, tel que la nostalgie, le mal du pays et la mélancolie. Il s’agit d’un lyrisme modéré. On retrouve cette forme du lyrisme chez Joachim Du Bellay, poète français du 16ème siècle, dans son recueil Les Regrets qu’il écrit de 1553 à 1557 à l’occasion de son voyage à Rome. Le principal sujet ici n’est pas son amour pour une femme, mais celui de son pays natal. Séjournant à Rome, sa déception