Joseph de Maistre

entraînera la transformation des sociétés agraires traditionnelles, et soulignera enfin un progrès de la bourgeoisie et son désir de plus en plus irrésistible de participer au gouvernement. D'autres ont adopté des points de vue différents tels que Joseph de Maistre et Chateaubriand, qui prirent le chemin de la contre révolution. Le premier, royaliste, considère la Révolution comme une manifestation de la Providence, qui ne cesse d'intervenir dans le cours des affaires humaines (de même pour les guerres)

influencé grandement l'esprit révolutionnaire français. Tous se réclament de lui : les révolutionnaires, d'un extrême à l'autre, prétendent « ne marcher que le Contrat social à la main ». Paradoxalement, les théoriciens de la contre-révolution (Joseph de Maistre, Louis-Gabriel de Bonald) se réclament eux aussi de Rousseau. Il était considéré par Arthur Schopenhauer comme le « plus grand des moralistes modernes ». Il est particulièrement célèbre pour ses réflexions sur l'homme, la société ainsi que sur

Jacob TALMON, Les origines de la démocratie totalitaire 1952], Paris, caimann lévy , 1996, pp300-312 (http://rousseaustudies.free.fr/articleRousseautotalitaire.html) 14spectre contre-révolutionnaires : interprétations et usages de la pensée de Joseph de Maistre XIXe-XXe siècles, (2006),paris, L’HARMATTAN, p.19 Bibliographie : Enzo TRAVERSO, le totalitarisme. Le XXe siècle en débat. seuil, Paris, 2001, pp.9-35 Raymond ARON, démocratie et totalitarisme, folio essais, 1965, pp.200-300 Jean Jacques

vertigineuse douceur ! A travers ces lèvres nouvelles, Plus éclatantes et plus belles, T'infuser mon venin, ma soeur ! Charles Baudelaire naît le 9 avril 1821 au 13 rue Hautefeuille5 à Paris. Sa mère, Caroline Dufaÿs, a vingt-sept ans. Son père, Joseph-François Baudelaire, né en 1759 à La Neuville-au-Pont6, en Champagne, est alors sexagénaire. Quand il meurt en 1827, Charles n'a que six ans. Cet homme lettré, épris des idéaux des Lumières et amateur de peinture, peintre lui-même, laisse à Charles

l’éphémère gazette « Le salut publique ». Plus tard dans la même année il traduira un des textes d’Edgard Allan Poe : Révélation magnétique il vouera dès lors une grande admiration à l’auteur américain. La connaissance des œuvres de Poe et de Joseph de Maistre atténuera définitivement sa fièvre révolutionnaire. Il partagera tout de même l’hostilité de Victor Hugo et Flaubert envers Napoléon III mais sans s’engager outre mesure d’un point de vue littéraire. Après la publication des Fleurs du mal Baudelaire

puissance excessive de la société civile 3. La montée de l’individualisme et le rôle des associations III. La société concrète : La nation A. La pensée conservatrice : BURKE, DE MAISTRE 1. La défense de l’ordre social traditionnel 2. La conduite providentielle de la société selon DE MAISTRE B. La conception romantique de l’idée de nation : FICHTE C. La conception rationaliste de la nation : RENAN 1. Origine historique de la nation 2. Critiques des définitions fondamentalistes

en un mouvement précipité d'arrachement au passé, à la tradition. La langueur de Lamartine dans ses poésies exprime l'angoisse d'un présent arraché de son passé et dont l'avenir s'avère incertain. C'est pourquoi le poète nie dans une lettre à Joseph de Maistre 1820 la perfectibilité du genre humain tout en tentant au travers d'un dialogue avec Byron ( L'Homme - Méditations poétiques), de ramener celui-ci à l'espérance de Dieu ; c'est également pourquoi, tout comme Hugo, il se voit investit d'un rôle

l’ordre ancien. La pensée ultra puise son inspiration à travers une série d’ouvrages doctrinaires hostiles à la révolution, tels que les Réflexions sur la Révolution Française en 1790 de l’Anglais Edmond Burke, les Considérations sur la France de Joseph de Maistre en 1797, ou encore La théorie du pouvoir politique et religieux de Louis de Bonald en 1796. Ces penseurs contre-révolutionnaires prônent la restauration d’une " théocratie " fondée sur les pouvoirs du "  trône et de l’autel " c’est à dire la

source de divergences empêche l'unité du genre humain 2. La culture comme processus de réconciliation des différentes cultures 3. La pluralité des cultures est une source d'enrichissement et de liberté Résumé de l'exposé Selon Joseph de Maistre : « Il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu des Français, des Italiens, des Russes, etc. Je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être Persan : mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie ; s’il existe, c’est bien

Universalisme & Relativisme[modifier] Il y a d'abord une critique ontologique, qui refuse d'admettre l'existence et l'universalité du droit naturel : c'est, par exemple, le thème général de la critique du contre-révolutionnaire Joseph de Maistreou de Karl Marx (dans La Question juive), qui refusent le caractère abstrait de ce droit. Maistre affirme ainsi que le seul droit naturel est celui qui vient de l'histoire singulière de chaque peuple. Marx, quant à lui, insiste sur le caractère spécifique de chaque contexte social et historique