Jules Laforgue Les Amoureux

l'univers. Le poète, tout comme dans les Châtiments, se fait même prophète, voix de l'au-delà, voyant des secrets de la vie après la mort et qui tente de percer les secrets des desseins divins. Mais, dans le même temps, les Contemplations, au lyrisme amoureux et sensuel, contient certains des plus célèbres poèmes inspirés par Juliette Drouet. Les Contemplations : œuvre multiforme donc comme il convient aux « mémoires d'une âmenote 19 ». Enfin, la Légende des siècles, son chef-d'œuvre, synthétise l'histoire

pas pour maîtresse une lionne illustre’’. Car il s’exerçait à rimer avec des camarades : Ernest Prarond, Jules Buisson, Gustave Le Vavasseur (avec lequel il aurait, en 1841, écrit une chanson, ‘’Un soutien du valet de trèfle’’, qui, toutefois, n’est pas signée ; qui dit de lui : «Parmi ceux d’hier et d’aujourd’hui / Nul ne fut moins banal ni moins naïf que lui»), Philippe de Chennevières, Jules Buisson, Auguste Dozon, apprentis-poètes parmi lesquels s’était constituée l’’’École normande’’, groupe

entoure un cercueil. Quatrime strophe Le ton rassurant de cette strophe doit tre compris par antiphrase. Il y a l une sorte dhumour noir, de ton dsabus devant le scandale de la mort dont tout le monde saccommode bien, ton qui fait songer celui de Jules Laforgue dans ses Complaintes, la simplicit faussement nave. Cinquime strophe Elle reprend le texte de la strophe prcdente en le faisant prcder dun vers qui dment justement la suite, qui semble dire le monde nest pas vraiment en ordre, les morts ne

cercueil. Quatrième strophe : Le ton rassurant de cette strophe doit être compris par antiphrase. Il y a là une sorte d'humour noir, de ton désabusé devant le scandale de la mort dont tout le monde s'accommode bien, ton qui fait songer à celui de Jules Laforgue dans ses "Complaintes’’, à la simplicité faussement naïve. Cinquième strophe : Elle reprend le texte de la strophe précédente en le faisant précéder d'un vers qui dément justement la suite, qui semble dire : le monde n'est pas vraiment en ordre

chevalier à son seigneur. Les symboles liés à l’organisation hiérarchique de la société La vassalité marque à ce point la pensée médiévale qu’elle sert de modèle pour concevoir d’autres types de rapports, notamment les liens de piété et les liens amoureux. L’extrait de Lancelot du Lac (p. 21) est suffisamment éloquent : l’organisation hiérarchique de la société est tout entière fondée sur ce modèle. Unie aux autres par une relation d’interdépendance légitimant la sujétion d’une d’entre elles (le

l'univers. Le poète, tout comme dans les Châtiments, se fait même prophète, voix de l'au-delà, voyant des secrets de la vie après la mort et qui tente de percer les secrets des desseins divins. Mais, dans le même temps, les Contemplations, au lyrisme amoureux et sensuel, contient certains des plus célèbres poèmes inspirés par Juliette Drouet. Les Contemplations : œuvre multiforme donc comme il convient aux « mémoires d'une âme[note 19] ». Enfin, la Légende des siècles, son chef-d'œuvre, synthétise l'histoire

|Le registre lyrique se caractérise par | |l'élégie à la poésie amoureuse et à la plainte |XVI° siècle", ou encore Jules | | |caractérise l'expression poétique des |une fonction expressive très marquée | |(Goethe, Élégies nationales ; Rilke, Élégies de |Laforgue, "Héritage et | | |émotions, et c'est à ce titre qu'on peut|(prédominance du vocabulaire affectif, |

extraordinaires. Les romans de Jules Verne sont ainsi autant de Voyages extraordinaires, pour reprendre le titre de la célèbre collection qui réunit les romans de cet auteur du XIXe siècle. Bien souvent, un héros entraîne le lecteur dans ses aventures. Dans Vingt mille lieues sous les mers, c’est par exemple l’énigmatique capitaine Nemo qui joue le rôle de guide dans les fonds sous-marins. Les lieux décrits sont alors aussi fascinants que le personnage créé par Jules Verne ! D’autres romanciers vont

Pinchon fait de son engagement littéraire une spéculation : « Plus on en fera, plus ça emmerdera et c'est tout bénéfice pour les autres. Gare la réaction, les amis ! » On peut suspecter de telle grossièretés. Mais, en 1883, préfaçant Fille de fille (de Jules Guérin), il s'explique avec plus de mesure : « J'ai eu quelques croyances, ou, plutôt, quelques préférences : je n'en ai plus ; elles se sont envolées peu à peu. On a ou on n'a pas de talent. Voilà tout. Le talent seul existe. Quant au genre de talent

reste » dit Paul Fort. Quant au répertoire symboliste, il est si maigre que le théâtre d’art doit monter le Victor Hugo du Théâtre en Liberté ou les Parnassiens (Banville, Catulle Mendès) et multiplier les soirées poétiques avec au programme Shelley, Laforgue, Rimbaud, Jean Moréas… Maurice Maeterlinck : le « grand taiseux ». Il donne au Théâtre d’art en mai 1891 L’Intruse, un acte. Une famille. La mère qui vient d’accoucher, est malade. L’aïeul, aveugle, sent une approche mystérieuse, un danger