Jules Romains Belles Villes

de l'idée, spécifique à chaque culture, de "l'homme parfait". Par exemple: les Hébreux mettaient en avant l’image de l'homme vertueux et pieux ; chez les Athéniens, il s’agissait d’atteindre l'harmonie de la perfection morale et physique, chez les romains, on retrouve l’idée du soldat vaillant et docile à la discipline, tout comme dans la culture Gauloise. On distingue d’autre part l’influence du contexte religieux, comme le montre l’impact très forte des Jésuites sur l’éducation des enfants durant

trouvé apaisement ». Chant XX Sur la cinquième corniche, se trouve aussi Hugues Capet qui, après avoir conté les origines de sa famille et les sombres exploits de ses descendants, depuis Charles d'Anjou jusqu'à Charles de Valois et Philippe le Bel, éprouve alors au fond de son âme, comme un ordre nécessaire et impératif, les droits de la justice, et en demande à Dieu la claire vision. Un tremblement de terre impressionne Dante. Chant XXI Encore sur la cinquième corniche, un esprit rejoint

qui, pour convaincre un empereur de la consubstantiation, s'avisa de prendre le fils de l'empereur sous le menton et de lui tirer le nez en présence de sa sacrée Majesté? L'empereur allait se fâcher contre l'évêque, quand le bon homme lui dit ces belles et convaincantes paroles: "Seigneur, si Votre Majesté est en colère de ce que l'on manque de respect à son fils, comment pensez-vous que Dieu le Père traitera ceux qui refusent à Jésus-Christ les titres qui lui sont dus?" Les gens dont je vous parle

derniers mois ont vu l'écrasement des villes allemandes (et celles des pays occupés par l'Allemagne) sous les bombes, en particulier Dresde, le 13 février 1945. 3. L'effondrement du Japon Au moment où l'Allemagne capitule, le Japon n'est pas vaincu et son territoire d'avant la guerre n'est pas envahi. Le pays résiste de façon fanatique en utilisant les avions "kamikaze", qui causent des lourdes pertes aux Américains. Malgré les bombardements massifs sur les villes japonaises (bombardement de Tokyo

à Paris. (de), inspecteur du Crédit foncier de France, à Alger. 1873 Darolles, ^, adjoint de l""*^ classe à l'inten- dance, au Havre. 1875 ^, Donnier, cbef de bataillon à la Légion étrangère, à Sidi-bel -Abbés. 1878 ex-lieutenant DuFOUi!, taire, à d'infanterie, proprié- Constantine. 1877 FoRCioLi, avocat, à Gonslanline. 1877 Frin, inspecteur 1859 GiLLoTTE, ^, d'Académie, officier à Gonslanline. d'Académie

part, si j'ai rappelé quelques détails de ces hideuses boucheries, ce n'est point par délectation morose, c'est parce que je pense que ces têtes d'hommes, ces récoltes d'oreilles, ces maisons brûlées, ces invasions gothiques, ce sang qui fume, ces villes qui s'évaporent au tranchant du glaive, on ne s'en débarrassera pas à si bon compte. Ils prouvent que la colonisation, je le répète, déshumanise l'homme même le plus civilisé ; que l'action coloniale, l'entreprise coloniale, la conquête coloniale

part, si j'ai rappelé quelques détails de ces hideuses boucheries, ce n'est point par délectation morose, c'est parce que je pense que ces têtes d'hommes, ces récoltes d'oreilles, ces maisons brûlées, ces invasions gothiques, ce sang qui fume, ces villes qui s'évaporent au tranchant du glaive, on ne s'en débarrassera pas à si bon compte. Ils prouvent que la colonisation, je le répète, déshumanise l'homme même le plus civilisé ; que l'action coloniale, l'entreprise coloniale, la conquête coloniale

pourtant de grands bonheurs en partage ; s’il est mort sur une plage normande à l’une des heures les plus sombres de notre histoire, du moins des mains pieuses ont rapporté ses cendres dans sa ville natale. Aujourd’hui les arbres du cimetière de Villers-Cotterêts où, depuis mil huit cent un, le « bon et spirituel » Demoustier repose, ombragent aussi la tombe de celui qui fut Alexandre Dumas Davy de la Pailleterie pour les siens et Alexandre Dumas tout simplement pour ses contemporains et la postérité

part, si j’ai rappelé quelques détails de ces hideuses boucheries, ce n’est point par délectation morose, c’est parce que je pense que ces têtes d’hommes, ces récoltes d’oreilles, ces maisons brûlées, ces invasions gothiques, ce sang qui fume, ces villes qui s’évaporent au tranchant du glaive, on ne s’en débarrassera pas à si bon compte. Ils prouvent que la colonisation, je le répète, déshumanise l’homme même le plus civilisé ; que l’action coloniale, l’entreprise coloniale, la conquête coloniale

contribua à faire connaître la pensée de Gracián en France et dans le reste de l’Europe. Un rédacteur des Nouvelles Ecclésiastiques n’écrivait-il pas en 1731 : « On sait l’empressement qu’ont eu les jésuites de traduire en français les ouvrages de ce bel esprit espagnol leur confrère, tout occupé à traiter de la politique dans le goût d’une morale profane... » ? J. de Courbeville traduisit aussi El Político (Le Politique Dom Ferdinand le Catholique), qui parut en 1732. (N. d. E.) 5 Préface de El