Julien Sorel Un Personnage Romanesque

d'un incipit : a) La métaphore filée initiale semble annoncer un récit épique et ne cadre pas avec la suite. Le narrateur mélange les registres de langue. b) Le narrateur intervient dans le récit (digressions en apparence inutiles) c) Les personnages sont présentés d'un point de vue externe ; les informations explicites (leurs surnoms, leur profession) ne sont pas données d'emblée. Le récit peut sembler trop réaliste. d) L'incipit ressemble davantage à une entrée théâtrale. e) Le texte

C’est leur ressemblance; nous avons l’impression qu’ils ont tous été coulés dans le même moule; ils présentent les même situations éculées, les mêmes personnages stéréotypes, les mêmes épisodes conventionnels. S’il n’y avait, au début du XIXe siècle, ni une théorie, ni une esthétique, ni un art du roman, il y avait une surabondance de conventions romanesques(3). Ajoutons que l’intrigue du roman Le Rouge et Le Noir est inspirée du procès d’Antoine Berthet en (1827), âgé de vingt-cinq ans, il est jugé pour

auteurs comme Honoré de Balzac ou Émile Zola, le nouveau roman se veut un art conscient de lui-même. La position du narrateur y est notamment interrogée : quelle est sa place dans l'intrigue, pourquoi raconte-t-il ou écrit-il ? L'intrigue et le personnage, qui étaient vus auparavant comme la base de toute fiction, s'estompent au second plan, avec des orientations différentes pour chaque auteur, voire pour chaque livre. Jean Ricardou le définit ainsi « le roman n'est plus l'écriture d'une aventure

société à travers son coté fictif ainsi que le jeu des personnages. En effet, il recrée tout un univers, avec ses valeurs positives ou négatives, il est porteur d’une « vision du monde ». Cette vision, l’auteur la transmet à travers ses personnages, par le regard qu’il porte sur eux et par ses rapports avec eux : sympathie ou antipathie, éloge ou blâme. Mais cette vision se révèle aussi à travers les relations que l'auteur établit entre ses personnages. Le héros de roman n’est pas un individu isolé qui

Baudelaire dit « Mon âme est fêlée ». Les romantiques sont des âmes exaltées, passionnées : ils souffrent de leur déception éternelle « l’infini de leur destinée » dans René, de la douleur de l’amour blessé chez Lamartine, de l’amour impossible chez Julien Sorel, de la solitude chez Moïse, de la nostalgie du passé dans Notre-Dame de Paris, ils appellent la mort « Levez-vous vite, orages désirés qui devez emporter René dans les espaces d’une autre vie ! », le suicide chez Goethe dans Les souffrances du

se dévoile le plus clairement dans son jugement sur la Révolution française, qui « constitue une sorte de basse continue » qualifié de « jacobin » par l’auteur dans une note infrapaginale cause de la Révolution. Face aux mots aigres de M. de Rênal, Julien ne peut retenir sa colère contre « les gens riches »( ) et l’auteur commente: « Ce sont sans doute de tels moments d’humiliation qui ont fait les Robespierre »( ). Plus tard à Paris, c’est le héros lui–même qui évoque Robespierre en se moquant du

l'essentiel. Au fil du roman, on va passer du journal au récit. Le personnage de Meursault est un personnage indifférent mais réceptif, il est sensible à la nature et est réceptif au rire de Marie. On remarque qu’il est indifférent à l’épisode du mariage, il passe ces dimanches à dormir, ne noue pas de relations avec les autre et est indifférent à la mort de sa mère Il rejette des valeurs de la société. Il apparait comme un personnage innocent, il apparait comme un enfant, pour lui les gens sont soit

rapport au divin, représentant du Bien. Déjà les tragédies de Racine du XVIème montraient que la souffrance peut être source de beauté. C’est dans ce contexte que Diderot écrit à son amie Sophie Volland. Diderot envisage donc le thème de la création romanesque et renforçant son argumentation par un parallélisme dans lequel les deux verbes « nuire » et « redoubler » se font face, il montre que ce qui est nuisible à la beauté morale, à savoir le Mal, accroît d’autant plus la beauté poétique : la beauté

carrière est ouverte au roman, dès lors qu'on le conçoit comme une description encyclopédique du réel ; il n'est pas étonnant que les romanciers aient bonne conscience et que toutes leurs préfaces respirent une assurance tranquille : la création romanesque repose sur le " sol philosophique " d'un positivisme largement compris. Certes, il y a du romantisme et du mysticisme chez Balzac : le dynamisme de Zola contraste avec le pessimisme flaubertien. Le dessein encyclopédique prend même, dans Bouvard

tuer volontairement une personne. SUJET 1 Définitions des termes : personnage : Individu qui joue un rôle plus ou moins important dans un récit. Le personnage est une notion difficile à cerner. Dans le roman traditionnel, il est assimilé à une personne : ses traits naissent de l'imagination d'un écrivain (personnage fictif, ex. : Meursault dans l'Étranger, d'Albert Camus) ou sont empruntés à l'histoire (personnage historique, ex. : Richelieu dans les Trois Mousquetaires, d'Alexandre Dumas)