Just Fontaine

lecteur. Ce qui implique une complicité entre l'auteur et le narrateur, ou, au théâtre, entre le comédien et le spectateur. L'ironie est toujours une manière un peu malicieuse de s'exprimer. On la retrouve fréquemment sous la plume du fabuliste La Fontaine - dans la fable intitulée « La Fille », par exemple - qui emploie à l'égard de ses personnages un ton badin, voire méprisant ou légèrement dédaigneux. L'ironiste ne dit pas ouvertement, nettement ce qu'il pense : il le laisse deviner en donnant en

Fiefmelin « Ce monde comme on dit, est une cage à fous», qui reflète très bien et de manière générale, le Monde et les principaux défauts et faiblesses de ses habitants, les « fous ». Puis, toujours dans le même état d’esprit, Louis Antoine de Saint-Just, décrit l’animal, le prédateur peuplant la terre, ce « Maître du monde, esclave de lui-même ». Ensuite, c’est Emile Verhaeren qui prend la relève en nous faisant partager sa vision du genre auquel il appartient avec le poème « Ma race ». Pour reprendre

n'ont fait que se creuser un tombeau. Ce qui constitue une république, c'est la destruction de tout ce qui s'oppose à elle. » dit Louis Antoine de Saint-Just lors de son disocurs à la Convention nationale du 26 Février 1794. Cette phrase décrit bien la période de Terreur. Saint-Just est un Montagnard et surnommé « l'archange de la Terreur », Saint-Just joue un rôle important dans la lutte qui oppose les Montagnards aux Girondins. Après l’abolition de la monarchie, la France se trouve dans une situation

vertébrés aquatiques à branchies, pourvus de nageoires et dont le corps est le plus souvent couvert d'écailles. On les trouve abondamment aussi bien dans les eaux douces que dans les mers : on trouve des espèces depuis les sources de montagnes (omble de fontaine, goujon) jusqu'au plus profond des océans (grandgousier, poisson-ogre). Leur répartition est toutefois très inégale : 50 % des poissons vivraient dans 17 % de la surface des océans[1] (qui sont souvent aussi les plus surexploités). Le milieu marin

littérature survivait de manière souterraine, un peu comme la religion dans les catacombes. À l’école, dans les cours de français : on les dit aujourd’hui compromis par la pédagogie formaliste, mais on n’a probablement jamais cessé de lire les fables de La Fontaine pour la morale. L’éthique n’avait pas vraiment disparu, même si elle restait implicite. La rhétorique, revenue à la mode et qui définissait l’orateur par sa moralité comme vir bonus bene dicendi peritus, permettait de passer à l’éthique, même si

com/0104000002362620-photo-la-capote-protege-du-sida-campagne-de-septembre-2009.jpg 9. [pic] http://gregorypouy.blogs.com/.a/6a00d8341c790b53ef0120a562d670970c-500wi 10. [pic] http://media.koreus.com/200609/1image-publicite09.jpg [pic] http://www.cims.nyu.edu/~perkins/writtenF09/nike-just-do-it.jpg 11. [pic] http://media.melty.fr/media--image-224512-article-ajust_650.jpg 2. Contrefable Le corbeau et le Renard Le consommateur et Maitre Pub |Maitre Corbeau, sur un arbre perché, |Maitre client

musique. On me faisait bien apprendre aussi par coeur quelques fables de La Fontaine; mais ces vers boiteux, disloqués, inégaux, sans symétrie ni dans l'oreille ni sur la page, me rebutaient. D'ailleurs, ces histoires d'animaux qui parlent, qui se font des leçons, qui se moquent les uns des autres, qui sont égoïstes, railleurs, avares, sans pitié, sans amitié, plus méchants que nous, me soulevaient le coeur. Les fables de La Fontaine sont plutôt la philosophie dure, froide et égoïste d'un vieillard, que

misero mihi reddita merces 3. On a souvent comparé le siècle d'Auguste au siècle de Louis XIV : mêmes troubles civils, suivis de la même tranquillité ; même gloire littéraire, même éclat au dehors et au dedans de l'empire. Ces rapprochemens sont justes, et même ils pourraient être plus exacts et plus complets ; car les siècles d'Auguste et de Louis xiv ne se ressemblent pas seulement à leurs commencemens, dans leur calme et dans leurs prospérités , ils se ressemblent encore dans leurs revers et

disparu de notre environnement quotidien. Les rites mortuaires, dont le deuil, s'érodent et la mort devient une manière de tabou. L'évoquer ou y penser devient plus ou moins obscène ou pathologique. Il y a un peu plus de trois siècles, Jean de La Fontaine pouvait écrire du laboureur désireux de faire à ses enfant l'éloge du travail: Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins La mort était alors entourée, affaire familiale ou publique ce qui est

soeur des benoitz anges; aux médisants du royaume de France, il veut presque autant de mal qu'aux taverniers qui brouillent le vin. Et dea! II sait bien qu'il a trop gallé au temps de sa jeunesse folle! L'hiver, les soirs de famine, auprès de la fontaine Maubuay ou dans quelque piscine ruinée, assis à croppetons devant petit feu de chenevottes, qui flambe par instants pour rougir sa face maigre, il songe qu'il aurait maison et couche molle, s'il eût estudié!... Souvent, noir et flou comme chevaucheur