Kaléidoscope

déguisés (ici, des Anglais déguisés en Japonais). Ce sont les Chinois, Kou et Cu-Su, qui évoquent la croyance en Fo, qui « était descendu […] du quatrième ciel, et avait paru en éléphant blanc »19. Tous ces coups d’œil chez les autres font comme un kaléidoscope très amusant, dont les effets littéraires sont parfois résumés dans une vision condensée où se rassemblent des autres, dont l’altérité par rapport à l’auteur et au lecteur visé se double d’une altérité entre eux : « Si votre nourrice vous a dit

dit que j’étais une fille, alors j’ai fait la fille. On m’a dit que j’étais jolie, alors j’ai appris à dire merci. » Comment sortir de ces rails ? Femme de ménage, actrice porno, femme d’affaires influente : Jessica Fanhan déploie un vertigineux kaléidoscope féminin et accomplit une performance stupéfiante. Naïve, enragée, taquine, elle semble porter en elle cent ans de combats et de questionnements. Jouer les guerrières chez Tarantino ou les grandes amoureuses dans Casablanca ? Nafissatou Diallo ou

entre l'inférence et l'observation est toujours nettement établie et où l'on peut fort bien se rendre compte des conditions dans lesquelles le travail a été mené. 60 Les Argonautes du Pacifique occidental dans les récits des indigènes et dans le kaléidoscope de la vie tribale - et l'exposé ultime et apodictique des résultats, il y a souvent une distance énorme à parcourir. Abolir cette distance est la tâche qui incombe à l'ethnographe au cours des années laborieuses qui séparent l'heure où, abordant

ner/https://www.editionstheatrales.fr/pedagogique/les-carnets/la-terre-qui-ne-voulait-plus-tourner-autrefois-aujourd-hui-demain/la-terre-qui-ne-voulait-plus-tourner/cheminer-a-l-interieur-du-texte/B. Une structure en fragments qui renvoie à un kaléidoscope de points de vue La pièce n’est pas découpée en scènes qui s’enchaînent logiquement, mais en fragments éclatés en différents espaces. 1. La structure traditionnelle du conte décalée La pièce garde du conte d’origine un déroulement temporel chronologique

fiction fait aussi vaciller le réel et favorise donc une plongée dans le moi profond de l'auteur : la frontière entre la réalité et la fiction est perméable. Philippe Weigel Page 8 de 9 file://C:\colloque99\colloque99\226.html 20/01/2000 Dans ce kaléidoscope de sensations montrant l'incertitude du réel, on ne sait plus si c'est la marionnette, sorte de double déformé, qui éveille en Pierre Loti des résonances enfouies ou si, à l'inverse, ce n'est pas plutôt l'écrivainvoyageur qui projette sur le

nous livre Flaubert est donc autant une photographie réaliste qu’une interprétation romantique : c’est là un point de vue nouveau et original. Tout d’abord le romancier nous livre ses personnages au travers de la vision d’autrui, il en résulte un kaléidoscope d’impressions, un jeu de miroirs dans lequel les images fuient, sont renvoyées déformées. Emma par exemple est tantôt la petite paysanne dans laquelle Charles va déceler l’image de son éternel féminin, tantôt la campagnarde que Rodolphe entend

température. Il en résulte une profondeur durcie plus grande et plus homogène. D’autres techniques permettent d’obtenir plus efficacement des éclairements homogènes, notamment l’utilisation d’un kaléidoscope qui est fondé sur le principe d’homogénéisation par segmentationrecombinaison. Le kaléidoscope est un cylindre métallique, creux, à base carrée, dont les faces intérieures sont polies de manière à pouvoir réfléchir le faisceau qui se focalise sur la face d’entrée (figure 23). Figure 18

scaphandriers analphabètes et victimes du mal de terre. Néanmoins la complexité du roman, les critiques n’en demeurent pas mauvaises. Elles donnent un bon aperçu, non seulement du style de Nicolas Dickner, mais aussi des multiples péripéties du livre: «Un kaléidoscope d’images fortes et de phrases qui claquent. Un imaginaire débridé. Des phrases à la précision chirurgicale, portées de la première à la dernière par une ironie subtile et chatoyante. Et puis des îles, des livres, des rencontres : on croirait lire

d’origine et utilise pour cela une narration déstructurée. Il insère des passages magnifiquement animés par l'illustrateur Gerald Scarfe et parvient à tirer du chanteur Bob Geldof une interprétation complètement hallucinée. L’ensemble constitue un kaléidoscope d’images qui immerge le spectateur dans un univers maladif, suicidaire et régressif. EXTRAIT - Fear and Loathing in Las Vegas "Je dormais encore lorsque la femme de ménage était entrée ce matin-là. Nous avions oublié d’accrocher le carton

fraîche, l'étincellement de l'argent, le brillant des rayons, la flamme mouvante de l'incendie, le miroitement, le flamboiement, l'irisation, la transparence, l'éclat des saphirs, l'éblouissement doré. Ce n'est plus Illiers, ni même Combray, c'est le kaléidoscope poétique de la mémoire. Que se passe-t-il ? Il est naturel de revoir son enfance, à moins de cas exceptionnels, comme le souverain paradis de l'autrefois. Le souvenir, on le sait, opère la sélection du bonheur, embellit les choses et pare le