Kamikaze

des kamikazes intégristes qui se font sauter à la bombe. Après une fouille en règle de son domicile, commence pour lui une période horrible, moralement comme physiquement. Non seulement il va subir des interrogatoires musclés pendant plusieurs jours, sans montre et sans voir le jour ou la nuit, mais son cerveau va se débattre contre cette idée que sa femme pourrait avoir été une terroriste. A des policiers et des spécialistes des services concernés, convaincus que c’est Sihem la kamikaze, il

petit monde parfait bascule lorsqu’on lui annonce la mort de sa femme. De plus, l’agent de police chargé de ce cas lui apprend aussi que d’après l’enquête, le démembrement que le corps de son épouse a subi présente les blessures caractéristiques des kamikazes intégristes. Bien sûr, pour Amine, cette théorie est tout à fait farfelue, puisque, en plusieurs années de vie commune, sa femme ne lui a jamais parlé de terrorisme ou de quoi que ce soit qui aurait pu le faire douter de son implication dans une

et habite une magnifique demeure dans un quartier huppé. Il veut savoir pourquoi son épouse s’est fait exploser comme kamikaze dans un attentat suicide. On situe l’histoire dans les années 2000-2004. Ces attentats ont été à l’origine de la décision des israéliens de construire un mur entre la Cisjordanie et Israël la ligne verte. Afin d’empêcher les infiltrations de kamikazes palestiniens. Le Cheikh Marwan évoqué est le cheikh Yacine, fondateur du Hamas en 87 lors de la première Intifada (révolution

israélienne rase la maison du doyen du village — cette maison que l’arrière-grand-père avait bâti « de ses mains, pierre après pierre ; plusieurs générations y sont écloses, les yeux plus grands que l’horizon […] » —, en représailles d’une « opération kamikaze exécutée par Wissam Jaafai contre un check point » [2]. Mais un personnage invite le lecteur à comprendre : « C’est quoi une maison quand on a perdu un pays […]. ».  Un a priori psychologique sous-tend cette vision : l’amour-propre blessé provoque

voulait que l’attentat du café Argana ait été commis à l’aide d’une charge explosive à retardement ou actionnée à distance. “Si cette piste se précise, affirme ce spécialiste des mouvements islamistes, elle constituerait une rupture avec les méthodes kamikazes utilisées jusque-là par les groupuscules terroristes indépendants ou affiliés à Al Qaïda”. Affaire à suivre. | | | Commanditaires. La piste AQMI Hasard ou coïncidence ? Marrakech est ensanglantée quelques jours après la diffusion

l'Occident » avec les trois romans : Les Hirondelles de Kaboul, qui raconte l'histoire de deux couples Afghans sous le régime des Talibans ; L'Attentat, roman dans lequel un médecin arabe, Amine, intégré en Israël, recherche la vérité sur sa femme kamikaze ; Les Sirènes de Bagdad, relate le désarroi d'un jeune bédouin irakien poussé à bout par l'accumulation de bavures commises par les troupes américaines. Résumé de la vie de l’auteur : • 10 janvier 1955 : naissance à Kenadsa (Sahara algérien)

dans une société israélienne moins permissives en ces temps de guerre. Un soir alors qu’il travaille au sein de son hôpital, une jeune kamikaze se fait exploser à quelques pâtés de maisons du centre de soins. Les blessés arrivent à la chaîne et le Dr Amine les opère les uns après les autres. Rentré chez lui, harassé, il est rappelé à l’hôpital pour identifier la kamikaze qui se trouve être sa femme. Effondré, ne parvenant pas à admettre l’impensable, le chirurgien ne veut pas se rendre à l’évidence et

(la défense d’une religion supposée agressée). Tous les continents ont connu une ou plusieurs formes de terrorisme. Mais depuis les premiers détournements d’avion par des militants palestiniens jusqu’aux attentats du 11 septembre perpétrés par les kamikazes islamistes, les me est un terme utilis[]é[/] pour la première fois après la Révolution Française. Aujourd’hui, il s’agit plutôt d’une stratégie de lutte, de guerre, que choisit le plus faible pour combattre un adversaire plus fort militairement.

d’histoire : Pearl Harbor et l’entrée en guerre des USA. Dans l'impérialisme japonais, il n'y a pas de roi, mais le pouvoir est centralisé dans la main de l'empereur et de son alentour. Ce système était cruel et fanatique. Il y avait par exemple les kamikazes, qui comme un peu les djihadistes aujourd'hui, se suicidait dans but guerrier. Le Japon est rentré dans la 2eme guerre mondiale, à côté d'Allemagne. Hitler et Hirohito ont conclu un accord et le Japon est soit disant devenu un pays fasciste, le pouvoir

donc les terroristes insaisissables ». Certains facteurs sont également contestés : pour Scott Atran, anthropologue spécialiste des terroristes kamikazes franco-américain, la pauvreté n'est pas un facteur de terrorisme. Il réalise une étude dans laquelle il montre que seulement 13% des kamikazes sont dans une situation de pauvreté et que nombre de kamikazes palestiniens sont bien éduqués. En 2001, il effectue un autre sondage sur 1357 personnes, qui démontre que plus les Palestiniens sont diplômés