Kant Critique De La Faculté De Juger 46

2. La question de l’utilité 5 3. Un statut social 6 B. La notion de beauté 6 1. La question de l’objectivité : le beau et l’agréable (Kant) 6 2. Le rapport à la volonté : le beau et le joli (Schopenhauer et Nietzsche) 7 3. La norme du goût (Hume) 8 C. La création artistique 8 1. Le mythe de l’inspiration (Kant) 8 2. La création est le fruit d’un travail (Nietzsche) 9 3. Le créateur selon la psychanalyse (Freud) 10 4. La création artistique est un

général) Kant Critique de la raison pure Tremesaygue et Pacaud PUF quadrige Introduction : 1. Bibliogrphie : - Logique Kant, Vrin (série de note de cours) - Prolégomenes à toute métaphysique future qui voudra bien se présenter comme science Vrin 1993 - Critique de la faculté de jugé Gallimard Folio Essai - Florence Khodoss La raison pure PUF - Alexis Philonenko L’œuvre de Kant Vrin - Ferdinand Alquié La critique kantienne de la métaphysique PUF 1968 - Chenet L’assise de l’ontologie critique : l’esthétique

à la production d’objets esthétiques. Préambule : les justifications logiques de ce jugement : « l’art =  une activité superflue ». Analyse du sens littéral de l’opinion commune: Le qualificatif « superflu » indique clairement un jugement critique et négatif vis-à-vis de l’Art, car il est ici dévalué comme une technique qui produirait un objet qui ne sert strictement à rien. (« superflu »=inutile, contingent, ludique). L’art est une activité inutile, donc ! Rangeons nous du côté de cette

distinguer l'artiste de l'artisan. L’œuvre d'art ne semble pourtant pas être synonyme de bel ouvrage : pourquoi? (d.) « l'art est également distinct du métier (ou de l'artisanat) ; l'art est dit libéral, le métier est dit mercenaire (ou mercantile) » (Kant) : L'art se distingue du métier, comme le jeu (qui a une finalité interne -on joue pour jouer-) se distingue du travail (qui a une finalité externe -on travaille pour gagner un salaire-). Par opposition au travail artisanal, qui est mercantile parce

6 1. La question de l’objectivité : le beau et l’agréable (Kant) __________________________________ 6 2. Le rapport à la volonté : le beau et le jo li (Schopenhauer et Niet zsche) ________________________ 7 3. La norme du goût (Hu me)__________________________________________________________ 8 C. La création artistique ____________________________________________________ 8 1. Le 2. La 3. Le 4. La 5. La mythe de l’inspiration (Kant) _____________________________________________________ 8 création

par l’habileté. L’art serait donc conçu pour « qui veut le voir ». Un artiste peut-il agir sous la contrainte? Kant [Critique de la Faculté de Juger, paragraphe 46] : Il y a des génies artistiques qui ne savent pas à quelles règles et à quels principes ils se soumettent. Leurs travails et leurs talents dépendent de leurs spontanéité. « Le génie est un talent qui consiste à produire

médecin qui juge à ma place de mon régime alimentaire, etc., je n'ai alors pas moi - même à fournir d'efforts. il ne m'est pas nécessaire de penser dès lors que je peux payer ; d'autres assumeront bien à ma place cette fastidieuse besogne". Emmanuel KANT. Réponse à la question : Qu'est - ce que les Lumières ?1 Nul ne peut penser à notre place ; nul ne peut se substituer à nous quand il s'agit de penser. Cependant tous s'empressent : l'homme politique pense pour nous et décrète ce qu'est le bien

par-dessus tout, c’est une bonne volonté, disposée à accepter cette constitution. Trois conditions qui ne peuvent être réunies que difficilement et, quand cela se produit, ne peuvent l’être que très tardivement, après de multiples et vaines tentatives. Kant. *Le rôle de l’homme est par conséquent tout à fait artificiel. Ce qu’il en est des habitants des autres planètes et de leur nature, nous l’ignorons. Mais si nous menons à bien cette mission de la nature, nous pouvons certes nous flatter d’avoir droit

quoi il ne saurait y avoir art ou oeuvre d'art. On serait automatiquement tenté de faire ici référence à la beauté ; pourtant, comme l'a bien vu Kant dans sa Critique de la faculté de juger, la beauté est essentielle à l'expérience esthétique ou aux caractères esthétiques d'un objet, mais non à proprement parler à l'oeuvre d'art ; Kant estime même que la beauté serait à la rigueur seulement prédicable de la nature, en tant notamment que quand nous jugeons belle la nature, ce jugement est

artistes commencent à être reconnu comme différents des artisans. Au 16ème siècle, autonomisation et valorisation des artistes de la vue (architecture, peinture, sculpture) comme les poètes. (b) En France au 18ème idem (c) Apogée avec Kant, Critique de la faculté de juger. Valorisation du génie qui annonce le romantisme. 3. Éclatement du modèle des arts et du beau. (a) Apparition d'objets techniques capables d'égalés le génie de l'artiste, ex : l'appareil photo. L’artisan et l'artiste redeviennent