Kant Paragraphe 7

premiers principes de l’Etat (contractualisme). Conserve l’idée que la politique est d’abord l’objet d’une théorie, chamboule l’idée de théoria. La nouveauté fondamentale de l’Age classique est : théorie du contrat social, Hobbes, Locke, Rousseau et Kant. C’est intéressant de voir qu’ils sont quasiment d’accord sur rien, mais ils partagent une base conceptuelle qui est exactement la même. Et qui repose sur une prétention, une idée centrale, qui est de dégager scientifiquement et uniquement scientifiquement

unifiée parce qu’ils répondent à un principe commun. SECTION 1 : La diversité des contrats Les contrats sont très variés. On peut les ordonner selon des classifications traditionnelles même si des classifications nouvelles tendent à les supplanter. Paragraphe 1 : Les classifications traditionnelles Le code civil distingue le contrat synallagmatique et le contrat unilatéral. Il distingue aussi le contrat onéreux ou le contrat à titre onéreux et le contrat gratuit ou le contrat à titre gratuit, le contrat

premier paragraphe : Le droit positif (la justice humaine instituée) a pour effet le sentiment d’injustice chez tous ceux qui, par le fait qu’ils sont étrangers à son domaine non seulement ne sont pas protégés mais peuvent tomber impunément (légalement ? légitimement ?) sous le coup de sa puissance. La raison se demande alors si elle ne peut fonder la justice sur un principe supérieur plus ferme et plus stable (plus universel), mais cela ne va pas de soi, si l’on se reporte au premier paragraphe de la

à plusieurs difficultés. Il est difficile de définir la notion de crime au sens large puisqu’on peut se demander si le crime a une existence objective en soi ou s’il est une infraction sociale. * Qu’est-ce que le crime ? * Pourquoi le crime ? Paragraphe 1 : La notion de crime Définir un terme est mettre en évidence les caractéristiques d’un terme en vue de distin- guer la définition des autres, de la singulariser. Nous allons don d’abord identifier les ca- ractères du crime pour le définir in fine

célèbre phrase « La religion est l’opium du peuple » représente la quintessence de la conception marxiste du phénomène religieux. Or, cette formule n’a rien de spécifiquement marxiste. On peut la trouver, avant Marx, à quelques nuances près, chez Kant, Herder, Feuerbach, Bruno Bauer et beaucoup d’autres. Prenons deux exemples d’auteurs proches de Marx.   Dans son livre sur Ludwig Börne, de 1840, Heine se réfère au rôle narcotique de la religion plutôt de façon positive - avec un brin d’ironie :

........................................................................... 39   6.  Le  problème  philosophique  d’une  responsabilité  globale. ......................................................................... 46   7.  Déficit  de  motivation  morale  pour  une  responsabilisation  globale......................................................... 57   8.  Nécessité  de  dépasser  les  frontières  étroites  de  la

Selon Kant, il faut distinguer l'opinion et la foi : l'opinion porte sur un objet de savoir possible (nous aurons un jour les moyens de savoir si Mars est habitée : celui qui est convaincu qu'il y a bien des Martiens émet donc une opinion) ; la foi, en revanche, porte sur des objets indémontrables (je ne pourrai jamais démontrer l'existence de Dieu ou l'immortalité de l'âme). Si donc la Critique de la raison pure a bien montré qu'aucune preuve de l'existence de Dieu n'était recevable, Kant y explique

d'art? (Art) Qu'est-ce que la littérature? De Jean-Paul Sartre : Le langage poétique (Art) En quoi le sentiment esthétique se distingue-t-il du sentiment religieux? (Art et religion) Peut-on etre indifférent a la beauté ? Qu'est ce que le génie chez Kant? Quels sont les rapports entre imagination et règles dans l'art? (Art) Peut-on dire qu'une oeuvre d'art ne veut rien dire? Peut-on démontrer qu'une oeuvre d'art est belle ? (Art) Quel est le but d'une oeuvre d'art ? Les oeuvres d'art nous enseignent-elles

souvent fort ardus ? Quelqu’un pourrait répondre : « le but de la lecture en philosophie c’est de connaître les différentes idées et opinions des philosophes au cours des siècles ». Certes, connaître la pensée de philosophes, connaître la pensée de Kant sur la morale ou celle d’Aristote sur l’être, est quelque chose de très intéressant et de très louable. Cependant, cette réponse me paraît trop limitative. Tout d’abord, le départ de toute démarche philosophique me semble être le questionnement (un

la philosophie de 1789 à nos jours », Actes du 95e congrès national des sociétés savantes, t. 1, Paris, Bibliothèque nationale, 1974, p. 237-330. 6 Patrice Vermeren, Victor Cousin, le jeu de la philosophie et de l’État, Paris, L’Harmattan, 1995. 5 7 Yves Verneuil, Histoire de l’agrégation, Belin, 2006. Histoire de l’enseignement de la philosophie en France et religion : un couple morganatique / Bruno Poucet – fév. 2010 3/ 20 licence de théologie mais de la licence ès lettres – la licence spécialisée