Klement Gottwald

communiste à Prague Après deux semaines de pression soviétique, les communistes tchèques opèrent "le coup de Prague". Cumulant une vague de démissions communistes et le lancement de mouvements de rue et de grèves, les communistes menés par Klement Gottwald parviennent à prendre le contrôle du pays. Le président Edouard Benes, affaibli et isolé, se retire et démissionne, laissant s’installer une démocratie populaire pour éviter la guerre civile. C’est ainsi qu'au cœur de la Guerre froide, le cas

libéral Edvard Benes. Mais, avec l'aide de milices ouvrières qu'ils ont armées, les communistes font pression sur le gouvernement. Le 25 février 1948, ils l'emportent : Edvard Benes démissionne et un nouveau gouvernement, dirigé par le communiste Klement Gottwald, est formé. La voie est libre pour une soviétisation totale du pays; la frontière occidentale est fermée et l'administration épurée. Avec le coup de Prague, le seul pays de l'Est qui avait jusque-là résisté bascule dans le camp soviétique.

notre part. De plus, les gouvernements, partis politiques, ou groupes qui cherchent à perpétuer la misère humaine pour en profiter politiquement ou autrement, rencontreront l'opposition des Etats-Unis.»   Le coup de Prague, février 1948 Klement Gottwald mobilise alors la classe ouvrière ; il exige de Benes, président de la République, qu'il accepte les démissions offertes et constitue un gouvernement de " Front national ". Benes tente un dernier essai de conciliation. Il écrit aux communistes

De plus, les gouvernements, partis politiques, ou groupes qui cherchent à perpétuer la misère humaine pour en profiter politiquement ou autrement, rencontreront l'opposition des Etats-Unis.» Le coup de Prague, février 1948 Klement Gottwald mobilise alors la classe ouvrière ; il exige de Benes, président de la République, qu'il accepte les démissions offertes et constitue un gouvernement de " Front national ". Benes tente un dernier essai de conciliation. Il écrit aux communistes

vaincu, tuer pour ne pas été tué… » 8 Evgueni Golozov, bras droit de Vassili Alexandrovitch, tient ce discours au jeune traducteur français, discours qui n’est pas sans nous faire penser à l’initiation d’Erich Honecker à la chasse en 1950 par Klement Gottwald, qui, lors d’un voyage, se voit offrir une superbe carabine par le président tchécoslovaque, dont il ne sait pas encore se servir et qu’il doit absolument utiliser lors de la partie de chasse qui s’ensuit. Il deviendra par la suite un chasseur

les militants qui, soutenus par Moscou, entrèrent dans Prague le 25 février et exercèrent leur pression sur l’Assemblée. Dès lors, Klément Gottwald imposa au Président Benes un gouvernement communiste. Le 30 mai 1948, les nouvelles élections législatives donnèrent 89% de suffrages aux listes « uniques » du Parti. Le 9 mai, Benes démissionnait, remplacé par Gottwald, Husak devenant chef de gouvernement. Le coup de Prague enterrait définitivement les espoirs tchèques d’un régime libéral et entérinait

monde est désormais divisé en deux camps inconciliables8. Le 25 février 1948, le coup de Prague accroît encore la tension : le président de la république tchécoslovaque,Edvard Beneš, doit céder tout le pouvoir aux staliniens et à leurs chefs, Klement Gottwald et Rudolf Slánský, après deux semaines de pressions intenses des Soviétiques. [modifier]L’Allemagne au centre de la naissance de la guerre froide Avec le début de la guerre froide, Moscou veut utiliser le territoire allemand comme aire

monde est désormais divisé en deux camps inconciliables11. Le 25 février 1948, le coup de Prague accroît encore la tension : le président de la république tchécoslovaque, Edvard Beneš, doit céder tout le pouvoir aux staliniens et à leurs chefs, Klement Gottwald et Rudolf Slánský, après deux semaines de pressions intenses des Soviétiques. 1-3* L’Allemagne au centre de la naissance de la guerre froide Avec le début de la guerre froide, Moscou veut utiliser le territoire allemand comme aire sécurisée

Prague qui débute le 25 février 1948 et qui en dit long sur la conception de la démocratie que pouvaient avoir les affidés du PCUS. D’une certaine façon la Tchécoslovaquie dont le président était un libéral, Bénès, et le ministre le plus influent, Klément Gottwald, un communiste, leader d’un gouvernement quadripartite, pouvait apparaître comme un modèle d’équilibre entre l’est et l’ouest puisqu’il était issu d’élections libres en mai 1946. Si les communistes sont arrivés en tête aux élections avec 38%

la tension est maximum. 12 ministres modérés démissionnent. Le président Benès sous la pression des syndicats et de leurs milices, doit accepter que le nouveau gvt soit formé en majorité de ministres communistes et dirigé par le leader du PCT Klement Gottwald. Les élections, bien préparées, sont un triomphe pour le PCT. Ce mélange de légalisme (Benès a désigné le nouveau gvt) et de violence crée une psychose à l’ouest : “l’Europe à peur” (Paul Henri Spaak). c/ La mise en place des démocraties populaires