Kolyma

ou dans la taïga est pénible, surtout en hiver. Les conditions de sécurité ne sont pas toujours assurées si bien que des milliers de prisonniers trouvent la mort dans des accidents. En 1939, les premiers zeks qui extraient l’uranium des mines de la Kolyma n’ont pas de combinaison de protection. Le manque de nourriture et de soins rendent les journées difficiles. Certains prisonniers se mutilent, d’autres se suicident pour échapper à leur sort. Encadrement du travail et propagande Les chefs de

détenus (koulaks, opposants politiques, détenus de droit commun) travaillent sur le chantier du canal entre mer Baltique et Mer Blanche. Le dernier survivant de Kolyma « Âgé de 101 ans, Pavel Galitsky, arrêté en 1937 pour « propagande contre-révolutionnaire » , est le plus ancien rescapé du terrible camp soviétique de la Kolyma, dans l'est de la Sibérie. Dans l'extrême orient de la Sibérie, où la température descend parfois à moins 50 °C, le froid, la faim et l'épuisement dus aux travaux

des cultures mémorielles. Jorge Semprun, ancien déporté espagnol, a montré la voie à Weimar en 2005 en appelant à un partage des cultures mémorielles et une reconnaissance mutuelle où tout citoyen européen se doit de garder en mémoire Auschwitz et Kolyma.

du Goulag Info : Goulag= Glavnoïe Oupravlennié Laguerrei, direction générale des camps Métropole des camps du froid était Magadan (détenus y étaient employés à extraire l’or (lire les récits de V. Chamalov « Kolyma » ou E. Guinzbourg « Le vertige » Centre des camps aurifères de la Kolyma est Sous-souman où les météorologues ont mesuré -70° Montagnes et marais du Grand N sont le domaine de la Toundra Komis= exemple de station pétrolière dans le Grand N

partir de 1934) encadre la déportation massive des paysans hostiles à la collectivisation. Italie -> OVRA* Ces trois régimes utilisent des camps d’internements pour enfermer et éliminer leurs adversaires. URSS -> Les Goulags sont ouverts en Sibérie (Kolyma) et dans le Nord, servent au NKVD de contrôler des millions de personnes qui fournissent une main d’œuvre gratuite sur les grands chantiers sibériens. Italie -> l’OVRA confine* les opposants dans des lieux isolés comme les îles Lipari. Camps de concentration

établit-il entre les personnages de cette nouvelle et ceux de l’histoire sainte ? Quelle portée confère-t-il à l’histoire racontée ici ? *SEANCE 7 : lecture analytique 4 SUPPORT(S) : - nouvelle intégrale « Le Procurateur de Judée », in Récits de Kolyma, livre I, Varlam Chalamov, 1978 OBJECTIF(S) : - aborder la réalité des camps, comprendre leurs enjeux historiques et humains - analyser les moyens mis en œuvre pour exprimer l’inexprimable TRAVAIL : pour le … / … / … Lisez le texte écho de Brossat

monde soviétique : Tatars, Cosaques, Allemands de la Volga, Ukrainiens, des minorités non-russes sont déportées. Des camps de concentration administrés par le GOULAG concentrent les ennemis du régime au-delà du cercle polaire arctique (Région de la Kolyma en Sibérie) où ils sont tués par le travail et les mauvaises conditions de vie (Construction du canal Belomor de la Mer Blanche à la Mer Baltique entre 1931 et 1933 par 300,000 détenus, les zeks) ou les exécutions sommaires. En Allemagne la destruction

gratuite pour les grandes réalisations du régime soviétique. Le Goulag est l’organisme central gérant les camps de travail forcé en Union soviétique. Le Goulag doit rééduquer mais aussi tuer par le travail les plus récalcitrants comme le Camp de Kolyma en Sibérie orientale (9000 km de route, 3 000 000 de morts).Staline organise la GRANDE TERREUR contre les anciens compagnons de Lénine avec les procès de Moscou de 1936 à 1938 ou 700 000 personnes sont exécutés par le NKVD. De 1917 à 1953 15 000

soviétique se hérisse de camps, surtout dans les espaces les plus inhospitaliers comme le Grand Nord ou la Sibérie. L’URSS ré-institue sans le dire l’esclavage ; les détenus constituant une main d’œuvre servile et bon marché s’épuisant dans les mines de la Kolyma, édifiant des canaux, des voies ferrées comme la ligne Baïkal-Amour… De 1937 à 1953 (date de la mort de Staline), on estime la population concentrationnaire à près de 15 millions de personnes. Les camps de concentration staliniens, le Goulag, n’avaient

turcique compte environ deux cent millions de locuteurs, la classant au onzième rang des langues les plus parlées dans le monde. En effet, l’espace turcophone s’étend sur un arc de plus de 10 000 kms, de la Macédoine, à l’Ouest, jusqu’à la vallée de Kolyma dans le Nord Est de la Sibérie, en passant par la Chine et regroupe autant les Iakoutes de Sibérie, les Ouïghours de Chine, les Tatars, que les Bachkirs et Tchoutchaves de Russie, sans oublier les peuples d’Asie Centrale et du Caucase. Le monde turcophone