Kurdistan

ville ont dû subir des choses affreuses. Ils étaient forcés de se convertir à l’islam, ou sinon ils étaient exécutés, ou bien ils étaient chassés de leurs villes. Certains purent fuir abandonnant leurs maisons et leurs biens pour se réfugier au Kurdistan irakien et y survivre dans des conditions d’extrême dénuement. Dans tout le pays, on a assisté à une islamisation de la société dans son ensemble, avec davantage de contrôles pour s’assurer que les femmes soient bien voilées et que les Irakiens respectent

chiite Nouri al-Maliki jette ainsi de nombreux sunnites dans l'opposition, les attaques de l'État islamique d'Irak continuent de faire des milliers de morts, et les ambitions indépendantistes des Kurdes, qui ont formé un Gouvernement régional du Kurdistan autonome en 2005, se heurtent de plus en plus au gouvernement central irakien1. En 2013, l'influence du Printemps arabe se fait ressentir, des manifestations réclament le départ d'al-Maliki, mais la répression fait des centaines de morts. En décembre

doivent mendier presque pour les étudiants et pour les récompenses maigres. Être avec les Kurdes les expose également à la mort possible. Contexte historique: 1980-1987 - La guerre Iran-Irak. Kurdes irakiens sont devenus des réfugiés dans le Kurdistan iranien pour échapper aux armes chimiques utilisées par Saddam Hussein. Pour faire un peu d'argent jeunes garçons risquent leur vie chaque jour pour transporter les biens volés à travers la frontière iranienne / Irak en Irak. Le directeur estime

d'universités prestigieuses à travers le monde. Et ce rêve a également un nom : Kurdewarî, dans la langue des ancêtres, que l'on traduit comme Kurdistan. Et si le rêve raisonne comme une douce promesse dans les nuits de beaucoup, les jours qui s'écoulent ne semblent pas promettre sa réalisation dans un avenir proche. En effet, cet État fantôme du Kurdistan est, depuis près d'un siècle, le théâtre d'un destin tragique que partagent douloureusement et communément des hommes éparpillés entre des frontières

les intérêts Kurdes Alayie et Sunnites De plus il existe des drapeaux différents s’il s’agit du Kurdistan turque, syrien, irakien c’est bien le signe d’une discordance il n’existe pas de drapeau national accepté par tous les kurdesDifférence de drapeau entre les diverses communautés. Différence de religions Irak independant 2005 Partie démocratique du Kurdistan / Union Patriotique du Kurdistan 3 espaces majeurs du moyen orien Monde arabe/persan/turc Crise du Nationalisme kurde ??

d’éliminer totalement la culture Kurde. Pour atteindre l’objectif d’un pays turc homogène, l’article 14 du « plan de réforme de l’Est » interdisait les autres langues que le turc, menaçant de punir ceux qui désobéissaient. De plus, le toponyme « Kurdistan » et la région furent assimilés à un territoire turc comme les autres. Même si ces politiques d’assimilation étaient appliquées à toutes les minorités présentes en Turquie, elles s’appliquaient essentiellement aux peuples kurdes. Le « plan de

auraient pu dégénérer en affrontement militaire. En 1989, la chasse syrienne avait descendu un avion turc à proximité du chantier de construction du barrage Atatürk ! Ce projet représente un enjeu national de prestige et de souveraineté vis-à-vis du Kurdistan. Il devrait permettre de doubler les terres irriguées de la Turquie. Le but est de construire 22 barrages et de stocker 110 milliards de m3. Pour illustrer le côté gigantesque, le remplissage du barrage Atatürk, à partir de 1992, a fait baisser le

importante au sein de la Turquie (20%) et de ce fait, une menace dans la mesure où ils revendiquent leur indépendance et la création d’un état autonome, le Kurdistan. Les kurdes se partagent des territoires en Iran, en Irak, en Turquie et en Syrie, où ils sont d’ailleurs persécutés par l’Etat Islamique. Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), fondé en 1978, commence la lutte armée en 1984 pour réclamer l’indépendance des régions majoritairement kurdes du sud-est de la Turquie. Les affrontements

règlement de la Première Guerre mondiale. Dans la nouvelle République turque proclamée par Mustafa Kemal, l'usage de la langue et la pratique de la culture kurde ont été réprimés avec force. Dénonçant cette oppression, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) s'est engagé en 1984 dans une guerre de « libération nationale ». Qualifié de « terroriste » par les autorités, il est néanmoins parvenu à placer l'identité kurde au centre du débat public. De nos jours, la Turquie est contrainte d'admettre

le traité de Sèvre prévoyait de créer un Etat indépendant pour les Kurdes. Toutefois, Mustafa Kemal, nouveau leader de la Turquie, affirmait son nationalisme et refusait de reconnaître l’identité Kurde, ce qui annulera par la suite le projet d’un Kurdistan indépendant. Jusqu’à aujourd’hui ces dernières années, la question Kurde de Turquie n’a guère avancée alors qu’1/5 des Turcs sont Kurdes et 30% du territoire de la Turquie est Kurde. La question principale que nous pouvons nous poser est de savoir