L'Affaire Caïus

cause : elles sont le plus souvent synonymes d’ambivalence, entre une partie de l’opinion publique qui s’en indigne, et une autre qui souhaiterait bien en faire de même. L’aversion pour le paiement de l’impôt n’est effectivement pas nouvelle : déjà Caius Suetonius Tranquilius, dit Suétone, traduisait, à l’époque de l’Empereur Tibère, une nette opposition : « des gouverneurs lui conseillant d’augmenter l’impôt des provinces, il [Tibère] leur écrivit que le devoir d’un bon berger était de tondre le troupeau

succédés 6 rois. Rejet des rois (Tarqun). La part de légende y est importante à l’époque des rois. Au début, fondation de plusieurs villages, constitution de groupes familiaux (qui se rattachent à un ancêtre commun). Le citoyen romain porte 3 noms (Caius Julius Caesar). Ce sont ces groupes qui ont formé la cité. Le pouvoir du roi a été conçu comme un pouvoir fort, souverain. Si le roi disparaît, le pou ? .voir suprême reste, mais prendra une autre forme.µFD A) L’instauration et le développement de

le gouvernement même qu'on avait proscrit. Quand Sylla voulut rendre à Rome la liberté, elle ne put plus la recevoir; elle n'avait plus qu'un faible reste de vertu, et, comme elle en eut toujours moins, au lieu de se réveiller après César, Tibère, Caïus, Claude, Néron, Domitien, elle fut toujours plus esclave; tous les coups portèrent sur les tyrans, aucun sur la tyrannie. Les politiques grecs, qui vivaient dans le gouvernement populaire, ne reconnaissaient d'autre force qui pût les soutenir que celle

dans l'inaction, il cherchait de toutes parts des prétextes de guerre. (3) Le hasard voulut que des laboureurs des pays de Rome et d'Albe se livrassent les uns envers les autres à des déprédations réciproques. (4) Albe alors était gouvernée par Caius Cluilius. Chaque parti envoya, presque dans le même temps, des ambassadeurs pour demander réparation. Tullus avait ordonné aux siens d'exposer, avant tout, leur requête; il s'attendait à un refus de la part des Albains, ce qui lui fournissait un légitime

devaient continuer à exercer les magistratures selon le motif qu’on ne pouvait choisir les magistrats parmi les anciens. Le reste de la population était exclu de l’accès à  ces différents organes de la République. La République des origines est donc l’affaire de quelques-uns. Cette évolution de la République va être contestée par l’autre partie des citoyens romains, ceux qui n’appartiennent pas au patriciat : la plèbe. Va refuser le monopole patricien, entend revendiquer des droits politiques réels.

Certains réformateurs politiques ont essayé de remédier à ce qu'ils ont perçu comme un danger qui était surtout militaire: moins il y avait de classes moyennes et riches, moins il y avait de citoyens appelables à l'armée. Ces réformateurs, Tibère et Caius, ont essayé de rehausser le niveau économique des romains avec des lois agraires (lois votées par le peuple permettant la distribution de propriétés aux citoyens sans terre) et des lois frumentaires (distribution de blé aux citoyens pauvres à un prix

succédés 6 rois. Rejet des rois (Tarqun). La part de légende y est importante à l’époque des rois. Au début, fondation de plusieurs villages, constitution de groupes familiaux (qui se rattachent à un ancêtre commun). Le citoyen romain porte 3 noms (Caius Julius Caesar). Ce sont ces groupes qui ont formé la cité. Le pouvoir du roi a été conçu comme un pouvoir fort, souverain. Si le roi disparaît, le pou voir suprême reste, mais prendra une autre forme. I) L’instauration et le développement de la république

qu'on avait proscrit. Quand Sylla voulut rendre à Rome la liberté, elle ne put plus la recevoir; elle n'avait plus qu'un faible reste de vertu, et, comme elle en eut toujours moins, au lieu de se réveiller après César, Tibère, Caïus, Claude, Néron, Domitien, elle fut toujours plus esclave; tous les coups portèrent sur les tyrans, aucun sur la tyrannie. Les politiques grecs, qui vivaient dans le gouvernement populaire, ne reconnaissaient d'autre force qui

Metellus Numidicus en Numidie à la tête de plusieurs légions. Jugurtha parvint à résister plusieurs années, en combinant des manœuvres et politiques avec son beau-père, le roi BocchusIer de Maurétanie, jusqu'au remplacement de Metellus par son adjoint, Caius Marius, élu consul à sa place. Le questeur de celui-ci, Lucius Cornelius Sulla, réussit à convaincre Bocchus Ier de trahir Jugurtha[70] : il aide les Romains à le capturer dans un guet-apens. Envoyé à Rome, Jugurtha est enfermé dans le Tullianum, où

et la création d’une administation complexe et hiérarchisée ont permis la constitution d’une justice étatique. Le juge fonctionnaire exerçait des pouvoirs très large dans la saisine de la juridiction, la convocation des parties, l’instruction de l’affaire, la conduite des débats, la reddition et l’exécution du jugement. La hiérarchie administrative permit d’instituer la voie de recours qu’est l’appel jusqu’à l’empereur. b. Le Moyen âge Au Moyen